The Guillemots
Paris [La Cigale (Festival Des Inrocks)] - samedi 11 novembre 2006 |
The Guillemots, pour moi, c'était le nouveau groupe pop psyché dont certains potes me rebattaient les oreilles depuis quelques temps. Aucun intérêt, jusqu'à ce que je les aperçoive dans Tracks: au-delà des poses dandy-arty-hippie du chanteur, ça semblait assez impressionnant sur scène. Une espèce de foutoir à la Broken Social Scene, avec une contrebasse et un piano à la place du deuxième batteur: des moments expérimentaux et une belle folie. Suffisant pour attaquer une chouette soirée de festival en attendant Midlake et Gang Of Four.
Le rideau rouge de La Cigale s'ouvre, et le chanteur de Guillemots apparaît seul au milieu de trois claviers, chapeau sur la tête, assis sur un fauteuil en bois probablement hérité de sa grand-mère. Il ne lui manque plus que la bouillotte et la couverture en laine. Heureusement, il nous prouve assez vite qu'il n'en a pas besoin vu la manière dont il s'acharne sur ses claviers. Ses cinq compères le rejoignent: un batteur assez imposant quoiqu'un peu bordélique, une gracieuse contrebassiste, un guitariste taciturne et néanmoins bien barré et deux types aux saxos et à la clarinette. Les envolées lyriques, parfois un peu kitsch, sont souvent noyées dans un fatras plus ou moins expérimental, et ponctuées sur deux morceaux par des happenings de percus impliquant les roadies. Au milieu de tout ça, la contrebasse peine à imposer une ligne mélodique.
A l'arrivée, une impression mitigée : c'est sans aucun doute le groupe le plus créatif et le plus original de la soirée, mais des vieux relents de rock progressif dans ce qu'il a de plus chiant ont rendu certains morceaux particulièrement longuets. Pour l'amateur de lignes mélodiques qui claquent, un peu dur de s'y retrouver. Et puis surtout, une espèce d'autisme généralisé des musiciens, comme s'ils ne s'étaient pas rendus compte que le rideau s'était ouvert sur un public. C'est un peu dommage pour des hippies...
Le rideau rouge de La Cigale s'ouvre, et le chanteur de Guillemots apparaît seul au milieu de trois claviers, chapeau sur la tête, assis sur un fauteuil en bois probablement hérité de sa grand-mère. Il ne lui manque plus que la bouillotte et la couverture en laine. Heureusement, il nous prouve assez vite qu'il n'en a pas besoin vu la manière dont il s'acharne sur ses claviers. Ses cinq compères le rejoignent: un batteur assez imposant quoiqu'un peu bordélique, une gracieuse contrebassiste, un guitariste taciturne et néanmoins bien barré et deux types aux saxos et à la clarinette. Les envolées lyriques, parfois un peu kitsch, sont souvent noyées dans un fatras plus ou moins expérimental, et ponctuées sur deux morceaux par des happenings de percus impliquant les roadies. Au milieu de tout ça, la contrebasse peine à imposer une ligne mélodique.
A l'arrivée, une impression mitigée : c'est sans aucun doute le groupe le plus créatif et le plus original de la soirée, mais des vieux relents de rock progressif dans ce qu'il a de plus chiant ont rendu certains morceaux particulièrement longuets. Pour l'amateur de lignes mélodiques qui claquent, un peu dur de s'y retrouver. Et puis surtout, une espèce d'autisme généralisé des musiciens, comme s'ils ne s'étaient pas rendus compte que le rideau s'était ouvert sur un public. C'est un peu dommage pour des hippies...
Correct 12/20 | par Myfriendgoo |
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