An Albatross
Rennes [Mondo Bizarro] - vendredi 04 mai 2007 |
Ami du noise débile et débilisant, bonjour !
En ce début de week-end le groupe qui cumule les albums dont le nombre de titres est supérieur aux nombres de minutes totales est sur Rennes histoire de démontrer que son psyché-noise-hardcore (?) est encore plus efficace et définitif sur scène que sur couché sur galette. Et pour ce faire, les cinq Ricains vont s'en donner à coeur joie !
Les titres s'enchaînent à une vitesse folle: combien de morceaux est-il rationnellement possible de déballer en à peine plus d'une demi-heure ? En guise de réponse à cette question, An Albatross va exploser littéralement tous les compteurs, s'avouant de ce côté-là peut-être encore plus efficace que les excités de Melt Banana ou The Locust.
Mais surtout, le combo américain ne se contente pas de jouer (ultra) vite, non, An Albatross va en plus dévoiler une maîtrise technique impressionnante. Chacun des cinq membres tient son rôle avec une ardeur incroyable. Jaekob Lisowski, le gratteux-hardos caché derrière ses cheveux, apparaît tout simplement comme un fou furieux martyrisant incessament le manche de sa Flying-V entre riffs fulgurants et tappings incessants et monstrueux, tandis que le claviériste moustachu, Phillip Reynolds Price - le génie du groupe tient dans la présence de cet orgue Hammond au sein d'un groupe de noise-hardcore ! - ne sait plus où donner de la tête entre ses deux claviers surplombés d'une fleur.
Evidemment, il y a le chanteur, Eddie B. GIeda III, véritable incarnation de toute la puissance de feu et de la folie dévastatrice de ses acolytes. Arrivant tel un dandy sur la maigre scène du Mondo, il quittera bien rapidement sa chemise à fleur (on est hippie ou on l'est pas !) pour chanter, éructer et danser torse nu dans la chaleur de la salle; véritable feu follet virevoltant, sautant dans tous les sens au son des ces hymnes punk hardcore brutaux, et hurlant, hurlant encore et encore !
Si la musique d'An Albatross aussi définitive soit-elle, peut en laisser plus d'un perplexe, sur scène c'est une avalanche jouissive de décibels qui nous est offerte. A la fois concis, tranchant et survolté (c'est un euphémisme !), le quintette prouve ici que la brieveté de ses morceaux n'influe en rien sur la qualité de ses prestations. Le gang de Philadelphie n'a pas son pareil pour imposer des rythmes dévastateurs soutenus par une guitare épileptique à faire pâlir bon nombre de formations grindcore tant le niveau technique est élevé, et agrémenté du son de l'orgue Hammond; LA fameuse touche psychédélique du groupe. Et avant même que l'on puisse sentir poindre la quelconque once de lassitude que voilà le concert déjà terminé. Pour la forme, An Albatross proposera quatre titres en rappel, quatre titres balancés en trois minutes à peine.
On ne les changera donc pas, et c'est tant mieux !
En ce début de week-end le groupe qui cumule les albums dont le nombre de titres est supérieur aux nombres de minutes totales est sur Rennes histoire de démontrer que son psyché-noise-hardcore (?) est encore plus efficace et définitif sur scène que sur couché sur galette. Et pour ce faire, les cinq Ricains vont s'en donner à coeur joie !
Les titres s'enchaînent à une vitesse folle: combien de morceaux est-il rationnellement possible de déballer en à peine plus d'une demi-heure ? En guise de réponse à cette question, An Albatross va exploser littéralement tous les compteurs, s'avouant de ce côté-là peut-être encore plus efficace que les excités de Melt Banana ou The Locust.
Mais surtout, le combo américain ne se contente pas de jouer (ultra) vite, non, An Albatross va en plus dévoiler une maîtrise technique impressionnante. Chacun des cinq membres tient son rôle avec une ardeur incroyable. Jaekob Lisowski, le gratteux-hardos caché derrière ses cheveux, apparaît tout simplement comme un fou furieux martyrisant incessament le manche de sa Flying-V entre riffs fulgurants et tappings incessants et monstrueux, tandis que le claviériste moustachu, Phillip Reynolds Price - le génie du groupe tient dans la présence de cet orgue Hammond au sein d'un groupe de noise-hardcore ! - ne sait plus où donner de la tête entre ses deux claviers surplombés d'une fleur.
Evidemment, il y a le chanteur, Eddie B. GIeda III, véritable incarnation de toute la puissance de feu et de la folie dévastatrice de ses acolytes. Arrivant tel un dandy sur la maigre scène du Mondo, il quittera bien rapidement sa chemise à fleur (on est hippie ou on l'est pas !) pour chanter, éructer et danser torse nu dans la chaleur de la salle; véritable feu follet virevoltant, sautant dans tous les sens au son des ces hymnes punk hardcore brutaux, et hurlant, hurlant encore et encore !
Si la musique d'An Albatross aussi définitive soit-elle, peut en laisser plus d'un perplexe, sur scène c'est une avalanche jouissive de décibels qui nous est offerte. A la fois concis, tranchant et survolté (c'est un euphémisme !), le quintette prouve ici que la brieveté de ses morceaux n'influe en rien sur la qualité de ses prestations. Le gang de Philadelphie n'a pas son pareil pour imposer des rythmes dévastateurs soutenus par une guitare épileptique à faire pâlir bon nombre de formations grindcore tant le niveau technique est élevé, et agrémenté du son de l'orgue Hammond; LA fameuse touche psychédélique du groupe. Et avant même que l'on puisse sentir poindre la quelconque once de lassitude que voilà le concert déjà terminé. Pour la forme, An Albatross proposera quatre titres en rappel, quatre titres balancés en trois minutes à peine.
On ne les changera donc pas, et c'est tant mieux !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
Photo par moi-même.
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