Björk
Nyon - Suisse [Paleo Festival] - mercredi 25 juillet 2007 |
Björk, sur scène, ne porte pas de chaussures.
Björk, sur scène, ne fais pas de compromis.
Tu suis son chemin et pars pour un voyage dans son univers si personnel ou tu passes ta route, abasourdi, perdu. Pas de demi-mesure. Pas de tiédeur. Et le choix du répertoire va dans cette direction : un mélange de rythmes technoïdes paranoïaques, de limaces de synthèse qui rampent dans ses morceaux, des gargouillis codés, une flore carnivore arrosée à l'écran tactile, ou de longues plages musicales où seule la voix toujours juste de l'islandaise flotte en surface.
Et parlons en de cette voix. 'Björk est une diva dont les mélodies paraissent se retrousser. Des chutes de vertige, la tension qui s'éraille, un timbre qu'on ne saurait poster' dira A. Robert. Que dire de plus. Que parfois la fluidité manque un peu, le verbe un peu trop haché. Mais on ne demandera pas de changement, fasciné par cet organe, par la surnaturelle énergie qui déborde de ce petit bout de femme.
Army of me comme une bombe défrise les plus tortillonés, "Anchor Song" et tout semble flotter durant une éternité, "I Miss You" fait la part belle aux cuivres et nous fait sourire, "Bachelorette" plus puissant que jamais nous rappelle à quelle point la mélodie est porteuse, "Hyperballad" improvise une fin en une trombe, "Pluto" et "Declare Independance" hymnes au déchaînement. Je regrette juste le manque d'enthousiasme d'un public parfois un peu mou, mais n'est-ce pas immanquable dans un si gros festival ?
A la demande de Björk, la grande toile noire qui ferme le fond de la scène a été enlevée, pour dévoiler un fond boisé, touffu, illuminé, semblant s'inviter par moments au centre de la scène. Tout un symbole ...
Björk, sur scène, ne fais pas de compromis.
Tu suis son chemin et pars pour un voyage dans son univers si personnel ou tu passes ta route, abasourdi, perdu. Pas de demi-mesure. Pas de tiédeur. Et le choix du répertoire va dans cette direction : un mélange de rythmes technoïdes paranoïaques, de limaces de synthèse qui rampent dans ses morceaux, des gargouillis codés, une flore carnivore arrosée à l'écran tactile, ou de longues plages musicales où seule la voix toujours juste de l'islandaise flotte en surface.
Et parlons en de cette voix. 'Björk est une diva dont les mélodies paraissent se retrousser. Des chutes de vertige, la tension qui s'éraille, un timbre qu'on ne saurait poster' dira A. Robert. Que dire de plus. Que parfois la fluidité manque un peu, le verbe un peu trop haché. Mais on ne demandera pas de changement, fasciné par cet organe, par la surnaturelle énergie qui déborde de ce petit bout de femme.
Army of me comme une bombe défrise les plus tortillonés, "Anchor Song" et tout semble flotter durant une éternité, "I Miss You" fait la part belle aux cuivres et nous fait sourire, "Bachelorette" plus puissant que jamais nous rappelle à quelle point la mélodie est porteuse, "Hyperballad" improvise une fin en une trombe, "Pluto" et "Declare Independance" hymnes au déchaînement. Je regrette juste le manque d'enthousiasme d'un public parfois un peu mou, mais n'est-ce pas immanquable dans un si gros festival ?
A la demande de Björk, la grande toile noire qui ferme le fond de la scène a été enlevée, pour dévoiler un fond boisé, touffu, illuminé, semblant s'inviter par moments au centre de la scène. Tout un symbole ...
Parfait 17/20 | par Shiboome |
Crédit photo : Eddy Mottaz.
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