Battles
Barcelone - Espagne [Primavera Sound Festival - Rockdelux By Friday's P] - samedi 02 juin 2007 |
Malheur à moi: Mirrored n'étant sorti que depuis quelques jours seulement, je n'ai pas eu l'occasion de jeter la moindre oreille sur la galette au moment où Battles débarque sur scène, et je ne vais pas tarder à me rendre compte que Ian Williams et sa bande vont totalement outrepasser leurs précédents efforts pour se consacrer exclusivement à une présentation live de leur très récent tout premier opus.
Après tout peu importe, Battles sur scène est toujours aussi flamboyant !
Effectivement le quatuor n'est pas du genre à avoir les yeux collés dans le rétro: ce soir, exit B EP et EP C, et déroulons le tapis rouge pour Mirrored. Après tout il se sera fait tellement attendre cet album qu'ils peuvent bien lui rendre hommage comme il se doit !
La configuration est toujours la même et est désormais connue: Stanier au centre sur le tout devant de la scène, Williams à sa gauche derrière son clavier et guitare dans le dos, Braxton à droite, lui aussi derrière son clavier et son micro et muni de sa guitare, et Konopka en retrait armé de sa basse.
Nous voilà donc embarqués pour près d'une heure dans les contrées sauvages et insaisissables de Battles où l'électronique côtoie le math-rock, sous une forte influence plus tribale que jamais ! Et comme toujours, sur scène, Battles fait parler la poudre, et apparaît tout simplement comme l'un des tout meilleurs groupes de scène du moment, enchaînant les prestations scéniques de haute volée avec une régularité et une facilité incroyables. Comment rester de marbre face à ces rythmes échevelés, à ses boucles s'entrecroisant dans une frénésie incroyable, et à ces riffs déstructurés au possible ?
Le temps est un allié pour Battles: le "super-groupe" semble se bonifier au fur et à mesure qu'il enchaîne les live... comme s'il en eût été encore besoin ! Le quatuor se livre donc à un festival de rythmes endiablés qui n'a d'autres résultats de faire danser une foule désireuse d'en prendre plein les oreilles.
Débutant leur set avec "Tij", la couleur était d'ores et déjà donnée dès le départ: le concert de Battles se déroulerait dans une folie entêtante ou ne serait pas ! "Atlas", "Ddiamondd" ou "Rainbow" ne laisseraient, eux non plus, aucun doute quant au talent créatif et totalement hors-norme des quatre Américains. C'est toujours aussi impressionnant de voir Stanier martyriser ses fûts avec une telle précision, et Williams et Braxton jongler entre leur guitare et leur clavier. Encore et toujours une classe folle qui émane de ces types-là ! A la fois dansant, toujours aussi barré, et placé sous le signe d'un rock déstructuré et tribal, le concert de Battles collera une nouvelle claque à quiconque avait pris la décision d'assister à ce set complètement disjoncté.
Battles n'en finit pas de me retourner le crâne... C'est déjà la troisième fois, et j'en redemande ! Ces types-là sont fous !
Après tout peu importe, Battles sur scène est toujours aussi flamboyant !
Effectivement le quatuor n'est pas du genre à avoir les yeux collés dans le rétro: ce soir, exit B EP et EP C, et déroulons le tapis rouge pour Mirrored. Après tout il se sera fait tellement attendre cet album qu'ils peuvent bien lui rendre hommage comme il se doit !
La configuration est toujours la même et est désormais connue: Stanier au centre sur le tout devant de la scène, Williams à sa gauche derrière son clavier et guitare dans le dos, Braxton à droite, lui aussi derrière son clavier et son micro et muni de sa guitare, et Konopka en retrait armé de sa basse.
Nous voilà donc embarqués pour près d'une heure dans les contrées sauvages et insaisissables de Battles où l'électronique côtoie le math-rock, sous une forte influence plus tribale que jamais ! Et comme toujours, sur scène, Battles fait parler la poudre, et apparaît tout simplement comme l'un des tout meilleurs groupes de scène du moment, enchaînant les prestations scéniques de haute volée avec une régularité et une facilité incroyables. Comment rester de marbre face à ces rythmes échevelés, à ses boucles s'entrecroisant dans une frénésie incroyable, et à ces riffs déstructurés au possible ?
Le temps est un allié pour Battles: le "super-groupe" semble se bonifier au fur et à mesure qu'il enchaîne les live... comme s'il en eût été encore besoin ! Le quatuor se livre donc à un festival de rythmes endiablés qui n'a d'autres résultats de faire danser une foule désireuse d'en prendre plein les oreilles.
Débutant leur set avec "Tij", la couleur était d'ores et déjà donnée dès le départ: le concert de Battles se déroulerait dans une folie entêtante ou ne serait pas ! "Atlas", "Ddiamondd" ou "Rainbow" ne laisseraient, eux non plus, aucun doute quant au talent créatif et totalement hors-norme des quatre Américains. C'est toujours aussi impressionnant de voir Stanier martyriser ses fûts avec une telle précision, et Williams et Braxton jongler entre leur guitare et leur clavier. Encore et toujours une classe folle qui émane de ces types-là ! A la fois dansant, toujours aussi barré, et placé sous le signe d'un rock déstructuré et tribal, le concert de Battles collera une nouvelle claque à quiconque avait pris la décision d'assister à ce set complètement disjoncté.
Battles n'en finit pas de me retourner le crâne... C'est déjà la troisième fois, et j'en redemande ! Ces types-là sont fous !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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