Hrsta
Rennes [L'Antipode] - jeudi 14 février 2008 |
14 février, jour de la St Valentin et l'Antipode nous propose la bonne idée d'organiser une soirée post-rock en invitant Hrsta, ainsi que Microfilm pour la première partie. Microfilm assure brillamment leur rôle en nous proposant un post-rock très efficace et très orienté rock accompagné par un fond sonore et visuel de films des années 50 (où l'on pouvait voir Elisabeth Taylor, Grace Kelly, Paul Newman pour ne citer que les plus connus) projeté en fond de scène. Ils se vaudront même d'une petite incursion dans le public avec la caisse claire et une cymbale en fin de concert et se finira sous ma tête, oui j'ai bien dit sous ma tête, pensant qu'ils retournaient sur scène je m'écarte... mais ils avancent toujours vers moi et finissent par placer la cymbale au-dessus de moi et frappe dessus. Petite anecdote toujours sympa à raconter.
Puis changement de matériel, changement d'ambiance. Les canadiens remplacent les français, le trio d'Hrsta prend place mené par Mike Moya, ancien Godspeed You ! Black Emperor à la voix et à la guitare.
La salle n'est pas comble, mais pas vide non plus, l'ambiance est agréable et Moya se plaît à parler entre les chansons, nous répétant et blaguant autour de la symbolique de cette soirée 'Hrsta is for lovers...' ou encore faisant part de ses regrets car cette date sera la dernière française. On a donc le droit à une attitude un peu plus mélancolique par moments. La musique se fait très planante, très maîtrisée, la guitare et ses notes s'allongent, n'hésitant pas à prolonger les effets déjà présents sur leur dernier album. Un post-rock subtil comme en a l'habitude de produire Constellation, ne faillit pas à sa réputation, autant en studio que sur scène. La voix de Moya était correcte, parfois soutenue par ses comparses féminines, mais on sentait par moments une légère fatigue, due sans aucun doute à la fin de cette tournée. Certaines approximations dans les fréquences basses n'ont même pas gâché le son, car rares et peu gênantes. Il y eut rappels, dont un improvisé (?). Je ne le saurai sans doute jamais, mais à son premier retour sur scène Mike rentre vraisemblablement trop tôt et penaud se retourne pour se demander ou sont ses musiciennes. Puis il demande quelle chanson jouer, une personne dans le public lui répond "And We Climb", Moya hésite quelques instants pour ensuite accepter avec son si sympathique accent canadien 'oui en fait c'est une bonne idée'. Le second rappel sera lui déjà décidé. Hrsta finira comme il a commencé, par une légère onde, par cet écho récurrent de la guitare.
Puis changement de matériel, changement d'ambiance. Les canadiens remplacent les français, le trio d'Hrsta prend place mené par Mike Moya, ancien Godspeed You ! Black Emperor à la voix et à la guitare.
La salle n'est pas comble, mais pas vide non plus, l'ambiance est agréable et Moya se plaît à parler entre les chansons, nous répétant et blaguant autour de la symbolique de cette soirée 'Hrsta is for lovers...' ou encore faisant part de ses regrets car cette date sera la dernière française. On a donc le droit à une attitude un peu plus mélancolique par moments. La musique se fait très planante, très maîtrisée, la guitare et ses notes s'allongent, n'hésitant pas à prolonger les effets déjà présents sur leur dernier album. Un post-rock subtil comme en a l'habitude de produire Constellation, ne faillit pas à sa réputation, autant en studio que sur scène. La voix de Moya était correcte, parfois soutenue par ses comparses féminines, mais on sentait par moments une légère fatigue, due sans aucun doute à la fin de cette tournée. Certaines approximations dans les fréquences basses n'ont même pas gâché le son, car rares et peu gênantes. Il y eut rappels, dont un improvisé (?). Je ne le saurai sans doute jamais, mais à son premier retour sur scène Mike rentre vraisemblablement trop tôt et penaud se retourne pour se demander ou sont ses musiciennes. Puis il demande quelle chanson jouer, une personne dans le public lui répond "And We Climb", Moya hésite quelques instants pour ensuite accepter avec son si sympathique accent canadien 'oui en fait c'est une bonne idée'. Le second rappel sera lui déjà décidé. Hrsta finira comme il a commencé, par une légère onde, par cet écho récurrent de la guitare.
Parfait 17/20 | par Kaliayev |
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