Rage Against The Machine
Saint Cloud [Rock En Seine Festival - Grande Scène] - mercredi 20 août 2008 |
Après une date à Bercy sold-out en moins de 10 minutes, RATM était de retour à Paris 2 mois et demi plus tard au festival Rock en Seine, journée spécialement aménagée pour la venue du gang de L.A, le "vrai" festival se déroulant plus d'une semaine après.
Après une longue attente et des premières parties pas toujours très inspirées (fuyez comme la peste Lostprophets !), le groupe débarque à 21h30 alors que la nuit tombe. Les ayant déjà vu peu avant au Pinkpop festival, je n'ai pas vraiment été surpris par l'entrée du quatuor déguisé en prisonniers de Guantanamo. Cette fois, les gars resteront moins longtemps alignés et rejoindront vite leurs instruments pour entamer un "Bombtrack" apocalyptique : en effet commencent alors de vastes et dangereux mouvements de foules qui causent blessures légères et même crises de panique pour certains ! Si au final, il n'y aura pas de problèmes sérieux comme au festival Lollapalooza quelques jours plus tôt (le groupe avait du s'interrompre plusieurs fois pour appeler la foule au calme), on peut quand même déplorer une organisation et une sécurité bien faiblarde de la part d'un tel festival, surtout que les concerts de RATM sont connus depuis longtemps pour leur sauvagerie.
Le temps de se dessaper rapidement que le groupe entame ensuite "Testify" juste après le classique "We're Rage Against The Machine from Los Angeles, California" : autant dire que l'ambiance est loin de retomber !
Le temps pour moi de trouver un endroit un peu plus calme où je pourrais enfin apprécier le concert sans lutter constamment pour rester debout, que les 3 premiers titres de Evil Empire sont enchainés : les excellents "Bulls On Parade" et "People Of The Sun" ainsi que le moyen
"Vietnow". Deux autres titres du premier album maintiennent la pression (d'ailleurs il faut reconnaitre que les morceaux du premier opus sont souvent ceux qui ont eu le plus de succès). La seule véritable surprise de la set-list intervient juste après, avec un interlude poétique qui fait retomber la pression. Si ce titre avait apparemment déjà été joué sur quelques autres dates, difficile de dire réellement ce dont il s'agit (inédite? reprise ?....). A défaut d'être bouleversant, ce morceau calme fait figure d'intro idéale pour l'excellent "Born Of A Broken Man" qui marque également le début d'un long moment du set consacré à l'album Battle Of Los Angeles.
Après un peu plus d'une heure, les californiens finissent par s'éclipser quelques minutes pendant que "L'Internationale" résonne, reprise en chœur par les sympathisants d'extrême gauche. La suite est habituelle :
"Freedom" tout d'abord sur laquelle sera greffée la fin de "Township Rebellion", avant le grand classique, "Killing In The Name" (dont j'aurai pu profiter cette fois-ci !) pendant lequel Morello nous gratifiera du solo joué à une seule main ! Un rappel sans surprise mais logique, "Killing In The Name" constituant un final idéal.
Plus d'un an après le début de ce "Reunion Tour", on peut continuer à s'interroger légitimement sur les motivations de cette reformation, et ce d'autant plus que l'on constate certains paradoxes pour le moins dérangeants (l'idéologie marxiste est-elle vraiment compatible avec hôtels et voitures de luxe, jets privés et cachets astronomiques ?). Chacun se fera sa propre opinion...
En attendant, je m'en tiendrai donc à la musique uniquement. Ce concert fut un très bon moment même si on notera un son manquant un peu de pêche à certains endroits, un groupe en forme relativement moyenne et un public parfois un peu crétin (mais loin de moi l'idée de généraliser). Dans l'ensemble, la claque fut donc moins grande qu'au Pinkpop, ceci étant, RATM est un groupe à voir sur scène au moins une fois dans sa vie, encore plus si vous aimez le catch !
Après une longue attente et des premières parties pas toujours très inspirées (fuyez comme la peste Lostprophets !), le groupe débarque à 21h30 alors que la nuit tombe. Les ayant déjà vu peu avant au Pinkpop festival, je n'ai pas vraiment été surpris par l'entrée du quatuor déguisé en prisonniers de Guantanamo. Cette fois, les gars resteront moins longtemps alignés et rejoindront vite leurs instruments pour entamer un "Bombtrack" apocalyptique : en effet commencent alors de vastes et dangereux mouvements de foules qui causent blessures légères et même crises de panique pour certains ! Si au final, il n'y aura pas de problèmes sérieux comme au festival Lollapalooza quelques jours plus tôt (le groupe avait du s'interrompre plusieurs fois pour appeler la foule au calme), on peut quand même déplorer une organisation et une sécurité bien faiblarde de la part d'un tel festival, surtout que les concerts de RATM sont connus depuis longtemps pour leur sauvagerie.
Le temps de se dessaper rapidement que le groupe entame ensuite "Testify" juste après le classique "We're Rage Against The Machine from Los Angeles, California" : autant dire que l'ambiance est loin de retomber !
Le temps pour moi de trouver un endroit un peu plus calme où je pourrais enfin apprécier le concert sans lutter constamment pour rester debout, que les 3 premiers titres de Evil Empire sont enchainés : les excellents "Bulls On Parade" et "People Of The Sun" ainsi que le moyen
"Vietnow". Deux autres titres du premier album maintiennent la pression (d'ailleurs il faut reconnaitre que les morceaux du premier opus sont souvent ceux qui ont eu le plus de succès). La seule véritable surprise de la set-list intervient juste après, avec un interlude poétique qui fait retomber la pression. Si ce titre avait apparemment déjà été joué sur quelques autres dates, difficile de dire réellement ce dont il s'agit (inédite? reprise ?....). A défaut d'être bouleversant, ce morceau calme fait figure d'intro idéale pour l'excellent "Born Of A Broken Man" qui marque également le début d'un long moment du set consacré à l'album Battle Of Los Angeles.
Après un peu plus d'une heure, les californiens finissent par s'éclipser quelques minutes pendant que "L'Internationale" résonne, reprise en chœur par les sympathisants d'extrême gauche. La suite est habituelle :
"Freedom" tout d'abord sur laquelle sera greffée la fin de "Township Rebellion", avant le grand classique, "Killing In The Name" (dont j'aurai pu profiter cette fois-ci !) pendant lequel Morello nous gratifiera du solo joué à une seule main ! Un rappel sans surprise mais logique, "Killing In The Name" constituant un final idéal.
Plus d'un an après le début de ce "Reunion Tour", on peut continuer à s'interroger légitimement sur les motivations de cette reformation, et ce d'autant plus que l'on constate certains paradoxes pour le moins dérangeants (l'idéologie marxiste est-elle vraiment compatible avec hôtels et voitures de luxe, jets privés et cachets astronomiques ?). Chacun se fera sa propre opinion...
En attendant, je m'en tiendrai donc à la musique uniquement. Ce concert fut un très bon moment même si on notera un son manquant un peu de pêche à certains endroits, un groupe en forme relativement moyenne et un public parfois un peu crétin (mais loin de moi l'idée de généraliser). Dans l'ensemble, la claque fut donc moins grande qu'au Pinkpop, ceci étant, RATM est un groupe à voir sur scène au moins une fois dans sa vie, encore plus si vous aimez le catch !
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
Set-list :
Bombtrack
Testify
Bulls On Parade
People Of The Sun
Vietnow
Know Your Enemy
Bullet In The Head
Poem/Jam
Born Of A Broken Man
Guerilla Radio
Calm Like A Bomb
Sleep Now In The Fire
War Within A Breath
-------------------------------(L'internationale)
Freedom/Township Rebellion
Killing In The Name
Bombtrack
Testify
Bulls On Parade
People Of The Sun
Vietnow
Know Your Enemy
Bullet In The Head
Poem/Jam
Born Of A Broken Man
Guerilla Radio
Calm Like A Bomb
Sleep Now In The Fire
War Within A Breath
-------------------------------(L'internationale)
Freedom/Township Rebellion
Killing In The Name
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