Big Business
Belfort [La Poudrière] - lundi 29 septembre 2008 |
Désormais indissociables des Melvins, Big Business est la première partie officielle de tous leurs shows. Ca tombe bien, pour les nouveaux clients des Melvins (et il y en a des quantités sur cette tournée), c'est une bonne manière de s'habituer au son grave et lourd. En la matière, le duo pourrait d'ailleurs devenir le mètre étalon. Le mélange de basse tonitruante et rauque alliée à une batterie elle aussi héritée des Melvins (c'est-à-dire où les toms basses remplacent les toms clairs et des bûches les baguettes traditionnelles) dégage une puissance assez exceptionnelle. Rarement un groupe n'aura sonné si lourdement.
Pourtant, les mélodies amenées parfois par la basse et le plus souvent par le chant surnagent distinctement de ce maelstrom sombre et rampant. Le chant complètement allumé et possédé amène donc une ampleur fantastico-déglinguée au capharnaüm musical, faisant monter les morceaux dans des atmosphères foutraques au possible. Au milieu du set, Dale Crover vint rejoindre ses deux comparses de tournée pour poser des parties de guitare assez free et amplifier encore la puissance évocatrice de la musique du groupe. Tour à tour malsain, lunaire, aliéné voire frisant les limites de la santé mentale la plus délabrée, Big Business parvient donc plutôt rapidement à faire basculer la soirée de concert rock lambda en une messe déviante pour masse consentante. Le but est parfaitement atteint, l'auditoire n'en est que plus prêt à accueillir les chefs de file de ce mouvement musical dorénavant adulé.
Pourtant, les mélodies amenées parfois par la basse et le plus souvent par le chant surnagent distinctement de ce maelstrom sombre et rampant. Le chant complètement allumé et possédé amène donc une ampleur fantastico-déglinguée au capharnaüm musical, faisant monter les morceaux dans des atmosphères foutraques au possible. Au milieu du set, Dale Crover vint rejoindre ses deux comparses de tournée pour poser des parties de guitare assez free et amplifier encore la puissance évocatrice de la musique du groupe. Tour à tour malsain, lunaire, aliéné voire frisant les limites de la santé mentale la plus délabrée, Big Business parvient donc plutôt rapidement à faire basculer la soirée de concert rock lambda en une messe déviante pour masse consentante. Le but est parfaitement atteint, l'auditoire n'en est que plus prêt à accueillir les chefs de file de ce mouvement musical dorénavant adulé.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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