Vandaveer
Tours [Donald's Pub] - mercredi 22 avril 2009 |
Vandaveer était de retour dans le petit pub tourangeau pour la sortie d'un second album Divide And Conquer, après le beau petit succès de Grace And Speeds de 2008.
Après une première partie rondement menée par les poppeux locaux de Moonjellies et dans une ambiance plus que bon enfant, les vannes fusent d'un peu partout, le bonhomme débarque sur scène accompagné de sa soeur Rose, comme la fleur, nous dit il.
Sans vouloir me montrer trop désobligeant envers la demoiselle, la fleur n'est pas nécessairement le première chose à laquelle on pense en voyant Rose s'installer sur son tabouret, peroxydée, tatouée, la bouteille de pif à la main, un peu empatée, elle correspond aussi bien au cliché de la chanteuse de country que son frangin, maigrichon, barbu, en costume étriqué et élimé correspond à celui du folk singer.
On a un peu peur au début du set, Vandaveer semble avoir mangé Yves Mourousi au petit-déjeuner, et bon un guitare voix sans voix, ça sent le paté.
Heureusement la frangine est là et c'est effectivement une putain de chanteuse de country, elle soutient admirablement la voix un peu chancelante du frangin en début de set, nous offre même peut être pour reposer les cordes vocales du maitre de cérémonie une chanson ou elle chante en solo dans un style country jazz, à la manière d'une Madeleine Peyroux avec les bottines pleines de crottin de cheval.
Ceci dit Vandaveer ne se laisse pas totalement voler la vedette par sa soeurette et nous offre quelques magnifiques performances vocales, beaucoup plus impressionantes dans ce petit pub, mises à nu que dans le charmant mais un peu anodin premier album.
Ajoutons à cela quelques reprises interressantes; "No Surprises" de Radiohead, accompagnée d'une bonne vanne "that's our favourite carla bruni song" ou ironiquement avant de s'eclipser après un rappel tout en chaleur le "Hey That's No Way To Say Goodbye" de Leonard Cohen: magique.
Légers bémols, ce n'est bien évidement pas là que se joue la musique de demain ni même d'avant-hier, c'est une petite bulle hors du temps, mais c'est très agréable. Le second point qui m'a un peu plus gêné, c'est l'excès de métier de l'entertainer Vandaveer, peut-être etait il sincère mais j'ai quand même plus qu'un gros doute quand systématiquement, il se met le public en poche en disant que la ville est merveilleuse et qu'il veut y emmenager, que le français est tellement plus joli que l'anglais, que la France est tellement plus belle que l'Amérique etc...
A son credit même si c'etait un peu dans la même veine on aura rarement vu une tête d'affiche rendre autant hommage au groupe en première partie.
Après une première partie rondement menée par les poppeux locaux de Moonjellies et dans une ambiance plus que bon enfant, les vannes fusent d'un peu partout, le bonhomme débarque sur scène accompagné de sa soeur Rose, comme la fleur, nous dit il.
Sans vouloir me montrer trop désobligeant envers la demoiselle, la fleur n'est pas nécessairement le première chose à laquelle on pense en voyant Rose s'installer sur son tabouret, peroxydée, tatouée, la bouteille de pif à la main, un peu empatée, elle correspond aussi bien au cliché de la chanteuse de country que son frangin, maigrichon, barbu, en costume étriqué et élimé correspond à celui du folk singer.
On a un peu peur au début du set, Vandaveer semble avoir mangé Yves Mourousi au petit-déjeuner, et bon un guitare voix sans voix, ça sent le paté.
Heureusement la frangine est là et c'est effectivement une putain de chanteuse de country, elle soutient admirablement la voix un peu chancelante du frangin en début de set, nous offre même peut être pour reposer les cordes vocales du maitre de cérémonie une chanson ou elle chante en solo dans un style country jazz, à la manière d'une Madeleine Peyroux avec les bottines pleines de crottin de cheval.
Ceci dit Vandaveer ne se laisse pas totalement voler la vedette par sa soeurette et nous offre quelques magnifiques performances vocales, beaucoup plus impressionantes dans ce petit pub, mises à nu que dans le charmant mais un peu anodin premier album.
Ajoutons à cela quelques reprises interressantes; "No Surprises" de Radiohead, accompagnée d'une bonne vanne "that's our favourite carla bruni song" ou ironiquement avant de s'eclipser après un rappel tout en chaleur le "Hey That's No Way To Say Goodbye" de Leonard Cohen: magique.
Légers bémols, ce n'est bien évidement pas là que se joue la musique de demain ni même d'avant-hier, c'est une petite bulle hors du temps, mais c'est très agréable. Le second point qui m'a un peu plus gêné, c'est l'excès de métier de l'entertainer Vandaveer, peut-être etait il sincère mais j'ai quand même plus qu'un gros doute quand systématiquement, il se met le public en poche en disant que la ville est merveilleuse et qu'il veut y emmenager, que le français est tellement plus joli que l'anglais, que la France est tellement plus belle que l'Amérique etc...
A son credit même si c'etait un peu dans la même veine on aura rarement vu une tête d'affiche rendre autant hommage au groupe en première partie.
Très bon 16/20 | par To7 |
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