French Cowboy
Paris [Le Panic Room] - mardi 12 mai 2009 |
C'est au détour de divers clics hasardeux sur Myspace que j'apprends l'existence du Lonesome French Cowboy, soit Frédérico Pelligrini en solo, et par la même occasion, le passage de ce dernier au Panic Room. On pouvait s'attendre à quelque chose de confidentiel, et ce fut le cas, 40 personnes en étant large. Toujours aussi étonné du succès scandaleusement intime du monsieur, je me réjouis à l'avance de la soirée.
Les premières chansons, seront jouées en solo, avec juste l'aide d'une guitare acoustique et d'un looper. Une berceuse pour sa fille pour commencer, mais vu comment la chanson se termine, on a un peu peur pour elle, enchainée du premier coup d'éclat, "Atmosphere" de Joy Division. Reprendre le groupe sur leur terrain étant peine perdue, notre ex-petit lapin a la bonne idée d'en faire une version folk crescendo. On est conquis, c'est bon, plié, il n'y a plus qu'à apprécier le reste, et on ne va pas être déçus ! Des chansons originales comme "Who Do You Think You Are ?" ou "L'hymne A La Baise" adaptée pour l'occasion à son ampli capricieux (prenez la peine d'écouter cette merveille, c'est pas loin d‘être ce qu'on a fait de mieux en France depuis des années), aux reprises les plus inattendues, celle en français, délirante, du "Bike" de Pink Floyd période Barrett (pour tout dire, je croyais à une chanson des Wampas au début) à une plus dansante du "Umbrella" de Rihanna, qui m'obligera à jeter une oreille à l'originale en rentrant. Lisa Li-lund en profite pour le rejoindre sur scène.
Elle accompagnera le lonesome cowboy jusqu'à la fin. Là encore, le duo piochera entre reprises inattendues (Depeche Mode, et une endiablée "Lap Dance" de NERD), et dans les répertoires respectifs ou commun, entre chanson macabre ("Bloodface"), ballades et classiques du groupe (toujours aussi géniale "End Of The Story").
Le concert semble fini, l'ampli vit ses dernières heures, mais Frédérico acceptera de jouer un dernier titre (ressemblant drôlement à une adaptation espagnole de "Stand By Me") contre un slow devant tout le monde pour le demandeur.
Baloo a dit un jour : "il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux". Effectivement, des soirées comme ça, il en faut peu : peu de gens, peu de moyens. Mais cela peut aboutir à des concerts uniques, qu'on retient et qu'on apprécie bien plus que bon nombre de spectacles officiels.
Les premières chansons, seront jouées en solo, avec juste l'aide d'une guitare acoustique et d'un looper. Une berceuse pour sa fille pour commencer, mais vu comment la chanson se termine, on a un peu peur pour elle, enchainée du premier coup d'éclat, "Atmosphere" de Joy Division. Reprendre le groupe sur leur terrain étant peine perdue, notre ex-petit lapin a la bonne idée d'en faire une version folk crescendo. On est conquis, c'est bon, plié, il n'y a plus qu'à apprécier le reste, et on ne va pas être déçus ! Des chansons originales comme "Who Do You Think You Are ?" ou "L'hymne A La Baise" adaptée pour l'occasion à son ampli capricieux (prenez la peine d'écouter cette merveille, c'est pas loin d‘être ce qu'on a fait de mieux en France depuis des années), aux reprises les plus inattendues, celle en français, délirante, du "Bike" de Pink Floyd période Barrett (pour tout dire, je croyais à une chanson des Wampas au début) à une plus dansante du "Umbrella" de Rihanna, qui m'obligera à jeter une oreille à l'originale en rentrant. Lisa Li-lund en profite pour le rejoindre sur scène.
Elle accompagnera le lonesome cowboy jusqu'à la fin. Là encore, le duo piochera entre reprises inattendues (Depeche Mode, et une endiablée "Lap Dance" de NERD), et dans les répertoires respectifs ou commun, entre chanson macabre ("Bloodface"), ballades et classiques du groupe (toujours aussi géniale "End Of The Story").
Le concert semble fini, l'ampli vit ses dernières heures, mais Frédérico acceptera de jouer un dernier titre (ressemblant drôlement à une adaptation espagnole de "Stand By Me") contre un slow devant tout le monde pour le demandeur.
Baloo a dit un jour : "il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux". Effectivement, des soirées comme ça, il en faut peu : peu de gens, peu de moyens. Mais cela peut aboutir à des concerts uniques, qu'on retient et qu'on apprécie bien plus que bon nombre de spectacles officiels.
Parfait 17/20 | par Francislalanne |
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