A Camp
Paris [La Maroquinerie] - dimanche 26 avril 2009 |
Chassez le naturel, il revient au galop. A Camp représentait jusque là, pour moi, une parenthèse pour Nina Persson, une respiration hors de la machine à vendre que sont les Cardigans. Nina Persson est habituée aux grandes salles et ça se sent. Dès les premières notes de "The Crowning", elle minaude et se balance autour de son micro. Non pas que ce soit désagréable à regarder, surtout avec elle, mais on a l'impression qu'elle se croit dans un Zenith. On est à la Maroquinerie, les gens les plus loin sont à 15 mètres, on n'est pas obligé de distinguer sur le mouvement.
Passé cet étonnement, concentrons-nous sur la musique. Festival oblige, le groupe a raccourci le nombre de chansons, et ce sont hélas les morceaux du premier album qui seront sacrifiés. Nous voici dont avec une majorité de titres de "Colonia", surtout au début. Ces derniers peinent décidément à attirer mon attention, je n'ai rien contre l'amour et les animaux, mais le côté béni - oui oui me lasse assez vite. Et ce n'est pas la finesse du groupe, surtout le batteur, qui va rattraper le coup.
Heureusement arrivera l'enchainement "Algebra / Song For The Leftovers / I Can Buy You", où la voix de la suédoise fera merveille. Mais ce que j'étais venu chercher ce soir là ne tiendra que 5 chansons : les 3 citées, ainsi que "My America" (qui évoque le Springsteen des débuts) et le très calme "The Weed Had Got There First".
Entre-temps, Nina, dans une crise de célinedionite aigüe, nous demandera qui est le plus fort entre l'amour et Jesus pour introduire "Stronger Than Jesus". Euh, je ne sais pas, l'éléphant ?
Décevant donc, d'autant qu'avec une voix de ce calibre, il y avait de la place pour quelque chose de bien mieux.
Passé cet étonnement, concentrons-nous sur la musique. Festival oblige, le groupe a raccourci le nombre de chansons, et ce sont hélas les morceaux du premier album qui seront sacrifiés. Nous voici dont avec une majorité de titres de "Colonia", surtout au début. Ces derniers peinent décidément à attirer mon attention, je n'ai rien contre l'amour et les animaux, mais le côté béni - oui oui me lasse assez vite. Et ce n'est pas la finesse du groupe, surtout le batteur, qui va rattraper le coup.
Heureusement arrivera l'enchainement "Algebra / Song For The Leftovers / I Can Buy You", où la voix de la suédoise fera merveille. Mais ce que j'étais venu chercher ce soir là ne tiendra que 5 chansons : les 3 citées, ainsi que "My America" (qui évoque le Springsteen des débuts) et le très calme "The Weed Had Got There First".
Entre-temps, Nina, dans une crise de célinedionite aigüe, nous demandera qui est le plus fort entre l'amour et Jesus pour introduire "Stronger Than Jesus". Euh, je ne sais pas, l'éléphant ?
Décevant donc, d'autant qu'avec une voix de ce calibre, il y avait de la place pour quelque chose de bien mieux.
Moyen 10/20 | par Francislalanne |
Setlist :
The Crowning
Love Has Left The Room
Frequent Flyer
Here Are Many wild Animals
Golden Teeth And Silver Medals
Bear On The Beach
Algebra
Song For The Leftovers
I Can Buy You
Chinatown
My America
Stronger Than Jesus
The Weed Had Got There First
The Crowning
Love Has Left The Room
Frequent Flyer
Here Are Many wild Animals
Golden Teeth And Silver Medals
Bear On The Beach
Algebra
Song For The Leftovers
I Can Buy You
Chinatown
My America
Stronger Than Jesus
The Weed Had Got There First
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