The Only Ones
Marseille [Poste À Galène] - vendredi 05 juin 2009 |
Ça fait tout drôle, l'idée d'aller au concert d'un groupe mythique qui n'a plus donné de signes de vie ou presque pendant trente ans... Surtout quand on a la chance d'assister à la balance ! Eh oui, votre serviteur, en tant que chauffeur-groupie d'un membre du groupe de première partie (band-aid, quoi, comme dit ma chère Lady Godiva, hé hé), était pistonnée... La balance donne déjà vachement envie, on sent le groupe à l'aise. Humainement, ces mecs sont juste très chouettes, surtout le bassiste Alan Mair avec qui j'aurai pas mal discuté tout au long de la soirée, et le guitariste John Perry, déjà accro au pastis (bon, en fait, il avouera être accro à toutes sortes d'alcools locaux). Le chanteur Peter Perrett et le batteur Mike Kellie sont très affables aussi mais plus distants.
Un bon apéro plus tard, voilà la première partie en piste, The Needs, groupe de garage de Marseille qui fêtera le samedi suivant ses 20 ans de galères, euh pardon, de carrière, au même endroit. The Needs qui, comme tous les groupes de première partie de la tournée des Only Ones, prête son matériel (batterie et amplis). Oui, parce que ce soir, c'est quand même un peu la soirée des losers magnifiques !
Bref, les Needs, c'est comme souvent excellent, tendu à souhait, un batteur qui frappe sec, un bassiste nickel, deux guitaristes qui alternent rythmique et chorus, l'un, heureux possesseur d'une jolie Danelectro, étant quand même notablement plus à l'aise que son acolyte dans l'exercice du chorus, et assurant également quelques parties de clavier cheap (un peu moins convaincantes), enfin un chanteur, il faut bien le dire, charismatique, avec une voix, et une attitude. Rien à dire, ça fait plaisir de voir une première partie aussi bien préparer le terrain pour la tête d'affiche !
Le public a fini de se rassembler à la fin de leur set, une grosse centaine d'heureux élus (et tant pis pour les autres !!!), c'est toutefois suffisant pour assurer une bonne ambiance dans cette salle, d'autant plus que les gens sont visiblement venus en connaissance de cause.
The Only Ones méritent bien leur nom, je ne leur connais pas d'équivalent parmi les musiciens de cette époque. Un groupe anglais au son plutôt américain, qui rappelle parfois Television (avec qui ils ont d'ailleurs tourné aux USA à l'époque), essentiellement pour les parties de guitare très travaillées. Television qui aurait croisé Magazine sur sa route, vous comprendrez que je sois d'avance enthousiaste... Un groupe qui manie à la perfection les mid-tempos et les ambiances, et c'est particulièrement vrai sur scène. Un groupe dont personne, à l'écouter, ne peut soupçonner que ses membres n'ont guère joué ensemble depuis plusieurs dizaines d'années. Ils sont rares, les groupes qui vous font rentrer dans une ambiance particulière dès le premier morceau et ne vous lâchent plus jusqu'au rappel. Les Only Ones sont de ceux-là.
La set-list comporte la plupart de leurs morceaux de bravoure, mais aussi de nouveaux morceaux (ce sera confirmé par le bassiste après le concert) qui passent comme une lettre à la poste. Le tout est proprement excellent, bien servi de plus par un très bon son qui fait, une fois n'est pas coutume au Poste, la part belle aux guitares. La voix de Perrett a gagné en profondeur, sans pour autant perdre ce petit ton geignard/nasillard qui faisait son charme. Le batteur et le bassiste assurent une rythmique sans failles, qui sait pousser aux fesses le reste du groupe et permet que les mid-tempos (maîtrisés de main de maître tout au long du concert, j'insiste, c'est quand même la marque de fabrique de ce groupe) conservent l'énergie et la tension nécessaires. Tout ça enjolivé de belles parties de guitare au son aigrelet et/ou cristallin, mais quel régal pour les oreilles ! Je suis encore sous le charme.
Le groupe a annoncé qu'il reviendrait sans doute en France en octobre, alors ma foi, je n'ai qu'un conseil, courez vite les voir...
Un bon apéro plus tard, voilà la première partie en piste, The Needs, groupe de garage de Marseille qui fêtera le samedi suivant ses 20 ans de galères, euh pardon, de carrière, au même endroit. The Needs qui, comme tous les groupes de première partie de la tournée des Only Ones, prête son matériel (batterie et amplis). Oui, parce que ce soir, c'est quand même un peu la soirée des losers magnifiques !
Bref, les Needs, c'est comme souvent excellent, tendu à souhait, un batteur qui frappe sec, un bassiste nickel, deux guitaristes qui alternent rythmique et chorus, l'un, heureux possesseur d'une jolie Danelectro, étant quand même notablement plus à l'aise que son acolyte dans l'exercice du chorus, et assurant également quelques parties de clavier cheap (un peu moins convaincantes), enfin un chanteur, il faut bien le dire, charismatique, avec une voix, et une attitude. Rien à dire, ça fait plaisir de voir une première partie aussi bien préparer le terrain pour la tête d'affiche !
Le public a fini de se rassembler à la fin de leur set, une grosse centaine d'heureux élus (et tant pis pour les autres !!!), c'est toutefois suffisant pour assurer une bonne ambiance dans cette salle, d'autant plus que les gens sont visiblement venus en connaissance de cause.
The Only Ones méritent bien leur nom, je ne leur connais pas d'équivalent parmi les musiciens de cette époque. Un groupe anglais au son plutôt américain, qui rappelle parfois Television (avec qui ils ont d'ailleurs tourné aux USA à l'époque), essentiellement pour les parties de guitare très travaillées. Television qui aurait croisé Magazine sur sa route, vous comprendrez que je sois d'avance enthousiaste... Un groupe qui manie à la perfection les mid-tempos et les ambiances, et c'est particulièrement vrai sur scène. Un groupe dont personne, à l'écouter, ne peut soupçonner que ses membres n'ont guère joué ensemble depuis plusieurs dizaines d'années. Ils sont rares, les groupes qui vous font rentrer dans une ambiance particulière dès le premier morceau et ne vous lâchent plus jusqu'au rappel. Les Only Ones sont de ceux-là.
La set-list comporte la plupart de leurs morceaux de bravoure, mais aussi de nouveaux morceaux (ce sera confirmé par le bassiste après le concert) qui passent comme une lettre à la poste. Le tout est proprement excellent, bien servi de plus par un très bon son qui fait, une fois n'est pas coutume au Poste, la part belle aux guitares. La voix de Perrett a gagné en profondeur, sans pour autant perdre ce petit ton geignard/nasillard qui faisait son charme. Le batteur et le bassiste assurent une rythmique sans failles, qui sait pousser aux fesses le reste du groupe et permet que les mid-tempos (maîtrisés de main de maître tout au long du concert, j'insiste, c'est quand même la marque de fabrique de ce groupe) conservent l'énergie et la tension nécessaires. Tout ça enjolivé de belles parties de guitare au son aigrelet et/ou cristallin, mais quel régal pour les oreilles ! Je suis encore sous le charme.
Le groupe a annoncé qu'il reviendrait sans doute en France en octobre, alors ma foi, je n'ai qu'un conseil, courez vite les voir...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Polar Bear |
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