Vampire Weekend
Paris [Rock En Seine, Grande Seine] - vendredi 28 août 2009 |
Les sympathiques quatre loulous surbuzzés de l'afro-pop tranquille et lisse se sont vus échaffauder sur tapis rouge (GRANDE SCENE), l'inventaire de leur mini disque, les mimi chansons taillées sur mesure pour, au choix, une chambre, un bain moussant, un petit coin près du feu ou le générique de FRANGINS MALGRE EUX (A Punk). Sans conteste, moins organiques et sautillants que leurs pendants british Foals (dont le tube de cet été "Parapapapa" pourrait être allègremment pompé sur leur "paparapapara", sur Two Steps, Twice).
Mais plus grandeur petite nature.
Il y a un mot dont on se fatigue pas d'user pour qualifier le truc qui marche bien la touche play appuyée, genre dés qu'on tend l'oreille, ça nous est limite familier, on sait qu'on y reviendra, c'est infaillible (mais ça peut être tout aussi dangereux parce que ça peut ressortir d'une oreille aussi vite que ça a pénétré l'autre) : ce mot là, c'est "efficacité". Efficacité, une fois, deux fois, dix foix, cent fois. Pas besoin de beaucoup de lectures pour savoir si Vampire Weekend vous fera quelque chose ou pas. Nickel pour les profanes qui pourront apprécier (ou non) à peu près au même niveau que les pros fans. Pour les autres : ils ne sont pas obligés de rester.
"I see a mansard roof through the trees" : dés que la mansarde s'ouvre, on quitte la chambre fenêtre fermée pour le toit et la vue sur le monde. La petite scène pour la grande, avec ce mélange d'assurance jamais liée à un quelconque snobisme, et de la timidité propre à la candeur qui les caractérise, les rendant ici assez touchants. Qu'ils donnent le sourire ou qu'il fassent sourire, ceux-ci accordés semblent mettre tout le monde d'accord : ey ey ey ey ey ("re A Punk"), TAKE it TAKE it TAKE ("Ladies Of Cambridge"), toooo tooooo ("Oxford Comma") - bien des passages scandés comme des gimmicks. Le morceau n'a pas droit à un traitement expéditif, n'a pas non plus de rallonge invraisemblable pour perdre du temps mais garde à peu près son format type de chanson pop : 3 minutes - soit, en 1 heure, la possibilité d'offrir une bonne partie d'inédites. Et, serait-ce du clin d'oeil venu du fin fond de l'inconscient, le chanteur Koenig introduira deux, trois fois par "The name of this song is" comme le David Byrne.
Un quatuor à l'image de sa musique : modeste, pur et guilleret.
Ce qu'on pourrait appeler communément la somme des défauts qui fait la qualité de l'ensemble (quand la propreté devient pureté, quand le "mignon" devient beau...) et pour insérer une touche de cliché au tableau, les derniers rayons de soleil qui persistent avant la tombée de la nuit, quand même plus weekend que vampires. Et avant l'averse sans trop de conséquences de l'annulation du mirage Oasis.
Mais plus grandeur petite nature.
Il y a un mot dont on se fatigue pas d'user pour qualifier le truc qui marche bien la touche play appuyée, genre dés qu'on tend l'oreille, ça nous est limite familier, on sait qu'on y reviendra, c'est infaillible (mais ça peut être tout aussi dangereux parce que ça peut ressortir d'une oreille aussi vite que ça a pénétré l'autre) : ce mot là, c'est "efficacité". Efficacité, une fois, deux fois, dix foix, cent fois. Pas besoin de beaucoup de lectures pour savoir si Vampire Weekend vous fera quelque chose ou pas. Nickel pour les profanes qui pourront apprécier (ou non) à peu près au même niveau que les pros fans. Pour les autres : ils ne sont pas obligés de rester.
"I see a mansard roof through the trees" : dés que la mansarde s'ouvre, on quitte la chambre fenêtre fermée pour le toit et la vue sur le monde. La petite scène pour la grande, avec ce mélange d'assurance jamais liée à un quelconque snobisme, et de la timidité propre à la candeur qui les caractérise, les rendant ici assez touchants. Qu'ils donnent le sourire ou qu'il fassent sourire, ceux-ci accordés semblent mettre tout le monde d'accord : ey ey ey ey ey ("re A Punk"), TAKE it TAKE it TAKE ("Ladies Of Cambridge"), toooo tooooo ("Oxford Comma") - bien des passages scandés comme des gimmicks. Le morceau n'a pas droit à un traitement expéditif, n'a pas non plus de rallonge invraisemblable pour perdre du temps mais garde à peu près son format type de chanson pop : 3 minutes - soit, en 1 heure, la possibilité d'offrir une bonne partie d'inédites. Et, serait-ce du clin d'oeil venu du fin fond de l'inconscient, le chanteur Koenig introduira deux, trois fois par "The name of this song is" comme le David Byrne.
Un quatuor à l'image de sa musique : modeste, pur et guilleret.
Ce qu'on pourrait appeler communément la somme des défauts qui fait la qualité de l'ensemble (quand la propreté devient pureté, quand le "mignon" devient beau...) et pour insérer une touche de cliché au tableau, les derniers rayons de soleil qui persistent avant la tombée de la nuit, quand même plus weekend que vampires. Et avant l'averse sans trop de conséquences de l'annulation du mirage Oasis.
Très bon 16/20 | par Pippo |
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