The Feeling Of Love

Mercredi sur les quais de Seine, à quelques jours de Noël, les gens chargés de paquets dans le métro ou sur les trottoirs, pressés de rentrer les poser sous l'arbre...Les évitant comme je peux, je me dirige vers le Point FMR, histoire d'assister au dernier concert garage de 2011, Bare Wires & The Feeling of Love.

Quelques lampées d'alcool frelaté en attendant l'ouverture des portes, histoire de se réchauffer l'intérieur, et on entre...

Attaque directe de "666 Blank Girls", suivi d'un "Empty Trash Bag", le son laisse malgré tout quelque peu à désirer par moment (même pour eux, demandant de monter le synthé, d'augmenter les retours, etc) mais les morceaux sont là, toujours aussi bons, Guillaume arborant un vernis à ongle rouge du plus bel effet, sans oublier ce t-shirt de Nirvana empreint de nostalgie sorti d'on ne sait où (il y a presque 15 ans j'avais le même ! ) qui colle parfaitement avec leur "Goin' Back To The 90's".
La majorité des morceaux est tirée de l'excellent Dissolve Me sorti plus tôt cette année, sans oublier de piocher dans les anciens albums, et de nous offrir l'inédit "I Could Be Better Than You But I Don't Wanna Change" (comme toujours cet art de trouver des titres géniaux ne datant pas d'hier, déjà à l'époque d'AH Kraken...)
L'autocollant d'accroche de l'album nous dit à peu près "When Spacemen 3 meet The Velvet meet Pussy Galore", ce qui convient parfaitement à la musique de ce trio, en live comme sur disque.


"C'était mieux à la Méca" entend-on dehors pendant le changement d'instruments, parmi les group(i)es parsemés... Peut être, je n'y étais pas, mais même quand ils livrent un concert peut être moyen, ça reste assurément au dessus du lot. De toute façon, quand on connait le rythme des concerts de ces stakhanovistes (et de la foule qu'ils drainent avec eux), on peut être sur de les revoir d'ici peu!
Il serait tout de même temps que ce soit eux les têtes d'affiche, & de laisser aux autres la place de la vedette américaine... Un jour !