Primal Scream
Paris [La Cigale] - mardi 06 septembre 2011 |
Il est 19h30, un début septembre orageux et lourd ; alors que Paris ne désemplit pas de ses habitants faisant le queue pour trois mauvaises boites de maïs et un sachet de pâtes, facturées 25 minutes d'attente, et un sourire façon "vous n'avez pas une autre caissière à emmerder !". Et me voici devant la Cigale, raisonnablement grande, et suffisamment intime pour être au plus prés des suants qui beugleront sur scène, et ce soir, c'est une bande d'anglais nommée Primal Scream.
Tournée et concert symbolique, car cela fait tout juste 20 ans, que ces trublions , un peu "speedés", produits par un autre "speedé" du nom d'Alan McGee, ont donnés naissance à l'un des chefs-d'œuvres de la musique british des 90's : Screamadelica.
Little Barrie, le groupe de Barrie Cadogan, guitariste prodige aux dires de N.M.E, ouvre le bal. Et là, soudainement, une crainte me vient. La salle est à moitié vide. Effarant ! Little Barrie livrera le minimum syndicale de 30 minutes, saturée, excitée. Presque tout l'album King Of The Waves nous est livré en recommandé "vous devez signer, tout de suite et maintenant", et cela à son effet, puisque l'ultime titre, "Love You", finira par remplir l'arène.
Des anglais ébouriffés s'amassent au plus près de la scène, tandis que les roadies terminent les derniers réglages; le théâtre du Boulevard de Rochechouart prend l'allure d'une "party". Gillespie surgit enfin des coulisses. Barrie Cadogan a bien sûr pris le temps de se changer, et nous envoie avec fougue les premiers accords de "Moving On Up !"
Dès lors, l'ambiance va être euphorique, surchauffée, dansante, rythmée, en somme, rock'n roll ! Gillespie déjà extatique, rugit! Le slide de Cadogan fait monter l'excitation, les projections colorées et effets de lumière hypnotisent le public. "Slip Inside This House", puis "Don't Fight It, Feel It", chanson durant laquelle , maracas à la main, Gillespie, cède sa place à une corpulente et enchanteresse choriste, moulée dans un pantalon en cuir des plus affolant ! Un léger relâchement, et c'est "Higher Than The Sun" qui emporte au loin l'assistance, chanson qui sera allongée jusqu'à vingt minutes... Air Scream est aux commandes de l'appareil !
Suit "Loaded", l'hymne des années acid-house, "Come Together", et un rappel dés plus mémorable, où la salle demandera le retour des gladiateurs par un entonnement général de "come together as one", refrain de la chanson.
L'exiguïté de la Cigale rend la chaleur intenable, alors que reviennent triomphalement les braves : "Country Girl", "Jailbird", mettent la salle sans dessus-dessous, et enfin, "Rocks", parachève l'un des concert les plus jouissif et intense auquel j'ai assisté. Au dessus, c'est le soleil...
Tournée et concert symbolique, car cela fait tout juste 20 ans, que ces trublions , un peu "speedés", produits par un autre "speedé" du nom d'Alan McGee, ont donnés naissance à l'un des chefs-d'œuvres de la musique british des 90's : Screamadelica.
Little Barrie, le groupe de Barrie Cadogan, guitariste prodige aux dires de N.M.E, ouvre le bal. Et là, soudainement, une crainte me vient. La salle est à moitié vide. Effarant ! Little Barrie livrera le minimum syndicale de 30 minutes, saturée, excitée. Presque tout l'album King Of The Waves nous est livré en recommandé "vous devez signer, tout de suite et maintenant", et cela à son effet, puisque l'ultime titre, "Love You", finira par remplir l'arène.
Des anglais ébouriffés s'amassent au plus près de la scène, tandis que les roadies terminent les derniers réglages; le théâtre du Boulevard de Rochechouart prend l'allure d'une "party". Gillespie surgit enfin des coulisses. Barrie Cadogan a bien sûr pris le temps de se changer, et nous envoie avec fougue les premiers accords de "Moving On Up !"
Dès lors, l'ambiance va être euphorique, surchauffée, dansante, rythmée, en somme, rock'n roll ! Gillespie déjà extatique, rugit! Le slide de Cadogan fait monter l'excitation, les projections colorées et effets de lumière hypnotisent le public. "Slip Inside This House", puis "Don't Fight It, Feel It", chanson durant laquelle , maracas à la main, Gillespie, cède sa place à une corpulente et enchanteresse choriste, moulée dans un pantalon en cuir des plus affolant ! Un léger relâchement, et c'est "Higher Than The Sun" qui emporte au loin l'assistance, chanson qui sera allongée jusqu'à vingt minutes... Air Scream est aux commandes de l'appareil !
Suit "Loaded", l'hymne des années acid-house, "Come Together", et un rappel dés plus mémorable, où la salle demandera le retour des gladiateurs par un entonnement général de "come together as one", refrain de la chanson.
L'exiguïté de la Cigale rend la chaleur intenable, alors que reviennent triomphalement les braves : "Country Girl", "Jailbird", mettent la salle sans dessus-dessous, et enfin, "Rocks", parachève l'un des concert les plus jouissif et intense auquel j'ai assisté. Au dessus, c'est le soleil...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Easton ellis |
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