Scout Niblett
Paris [Nouveau Casino] - mercredi 27 novembre 2013 |
Après son passage il y a quelques mois à l'occasion de l'anniversaire de Radio Campus, Scout Niblett fait de nouveau escale dans nos contrées, pour une tournée marathon si l'on en croit les dates qui s'enchaînent à n'en plus finir.
Team Wild, duo passablement énervé, ouvre les hostilités avec en frontgirl l'énergique Amélie D. Noordzee, bien planquée derrière ses larges montures & sa tresse blonde, tandis que Johnny Boom Golightly violente ses toms en tshirt rayé, les titres s'enchaînent et convainquent sans peine, l'audience répond bien et écoute les feulements à peine planqués derrière la guitare. Nouveau Casino oblige, le bar supporte les paires de coudes de parasites, qui n'ont manifestement rien à faire de ce qui se passe sur scène, ça énerve quelques minutes, mais on se dit qu'on est venu là en connaissance de cause, alors il faut s'éloigner le plus possible, chercher l'extrémité de la salle la plus opposé à ces groupuscules envahissants.
Comme à son habitude, Scout arrive avec son petit sac à dos, installe ses pédales, un remarque un bandage à sa main droite, la suite nous apprendra que ce n'est pas grand chose, en tout xcas ça ne l'empêchera pas de gratter sa Fender. Les mâles du public observeront un léger sourire en coin la belle remonter ses longues chaussettes rouges, on pourrait même appeler ça des bas, voire des mi-bas, mais je préfère les chaussettes rouges, ça me rappelle Pierre Gripari.
Le concert fait la part belle au dernier album, It's Up To Emma, et laisse Scout débuter seul, rejointe après quelques morceaux par ses batteur & bassiste. La pauvre Scout a l'air de cracher ses petits poumons entre chaque morceau, ce qui ne l'empêche pas de gérer à merveilles ses petites bulles de vie privée, moins loquace que d'habitude entre les titres elle se contente de s'accorder, de contenir ses quintes de toux entre ses mains et d'échanger quelques rares blagues avec les autres musiciens.
On pourrait reprocher à ce concert d'avoir trop de similitude avec celui du Point Ephémère en juin dernier, qu'il manquait ce petit rien, ce je ne sais quoi qui transforme un bon moment en rêve éveillé, j'en passe.
Malgré tout ça, n'est pas humain celui qui ne frisonne pas à l'écoute de ces morceaux, en voyant ce petit bout de femme faire autant de bruit avec ses pédales (qu'elle range consciencieusement dans son sac à dos dès la fin du concert), on mettra ça sur le compte d'une petite crève, et on quitte la salle en étant certain de revenir la prochaine, certain que la magie opérera forcément à nouveau.
Team Wild, duo passablement énervé, ouvre les hostilités avec en frontgirl l'énergique Amélie D. Noordzee, bien planquée derrière ses larges montures & sa tresse blonde, tandis que Johnny Boom Golightly violente ses toms en tshirt rayé, les titres s'enchaînent et convainquent sans peine, l'audience répond bien et écoute les feulements à peine planqués derrière la guitare. Nouveau Casino oblige, le bar supporte les paires de coudes de parasites, qui n'ont manifestement rien à faire de ce qui se passe sur scène, ça énerve quelques minutes, mais on se dit qu'on est venu là en connaissance de cause, alors il faut s'éloigner le plus possible, chercher l'extrémité de la salle la plus opposé à ces groupuscules envahissants.
Comme à son habitude, Scout arrive avec son petit sac à dos, installe ses pédales, un remarque un bandage à sa main droite, la suite nous apprendra que ce n'est pas grand chose, en tout xcas ça ne l'empêchera pas de gratter sa Fender. Les mâles du public observeront un léger sourire en coin la belle remonter ses longues chaussettes rouges, on pourrait même appeler ça des bas, voire des mi-bas, mais je préfère les chaussettes rouges, ça me rappelle Pierre Gripari.
Le concert fait la part belle au dernier album, It's Up To Emma, et laisse Scout débuter seul, rejointe après quelques morceaux par ses batteur & bassiste. La pauvre Scout a l'air de cracher ses petits poumons entre chaque morceau, ce qui ne l'empêche pas de gérer à merveilles ses petites bulles de vie privée, moins loquace que d'habitude entre les titres elle se contente de s'accorder, de contenir ses quintes de toux entre ses mains et d'échanger quelques rares blagues avec les autres musiciens.
On pourrait reprocher à ce concert d'avoir trop de similitude avec celui du Point Ephémère en juin dernier, qu'il manquait ce petit rien, ce je ne sais quoi qui transforme un bon moment en rêve éveillé, j'en passe.
Malgré tout ça, n'est pas humain celui qui ne frisonne pas à l'écoute de ces morceaux, en voyant ce petit bout de femme faire autant de bruit avec ses pédales (qu'elle range consciencieusement dans son sac à dos dès la fin du concert), on mettra ça sur le compte d'une petite crève, et on quitte la salle en étant certain de revenir la prochaine, certain que la magie opérera forcément à nouveau.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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