Night Beats
Nantes [Le Ferrailleur] - mercredi 23 juillet 2014 |
Après une courte tournée française, avant de s'envoler pour l'Australie à la rentrée, les trois types de Night Beats font escale à Nantes, on se demande bien comment ils se sont retrouvés là d'ailleurs...
Ce soir là c'est la dernière soirée Holy Fuzz, sorte d'association de malfaiteurs qui organise des concerts sur Nantes, enfin qui organisent des soirées afin de faire jouer The Oddmen, gloire locale qui donnait ce soir (selon leurs dires) leur dernier concert.
En furetant un peu sur la toile, on se rend compte que lors de soirées Holy Fuzz, The Oddmen joue à chaque fois. Après tout pourquoi pas ? C'est une bonne idée pour se trouver des dates. N'étant pas très au fait des groupes locaux, je pense me retrouver dans soirée garage à la Yummy/Howlin Banana, avec tout de même du lourd à voir sur scène. On déchante bien vite... Dans une ambiance de Fête de la musique, The Marginals ouvre la soirée avec un rock psyché assez conventionnel, qu'on écoute d'une oreille distraite de la terrasse, se disant qu'on est bien mieux au frais (relatif) qu'offre les bords de Loire en ce début de soirée caniculaire. Je reconnais tout de même une reprise du "You're Gonna Miss Me" du 13th Floor Elevators en fin de set. Petit break, on voit un groupe de personne sortir de l'antre chauffée à blanc du Ferrailleur, ruisselant de sueur.
Se disant qu'on a vraiment bien fait de rester sous les parasols, on reprend une tournée.
Une poignée de minute plus tard, The Oddmen entre en scène, mélangeant des plans à la Pink Floyd, Artic Monkeys, le tout dans un rythme (volontairement) un peu bancal, oscillant davantage vers le reggae que vers le rock 70's auquel ils se réclament. On se décide enfin à entrer dans l'arène et à finalement donner quelques euros suite à une erreur des organisateurs. Vu le nombre restreint de personnes dans la salle, je me dis que ça aide le petit commerce, une bonne action en quelque sorte (ouh la pointe de philanthropie qui déboule sans prévenir).
Après s'être fait tatoué le bras histoire de pouvoir faire des allers/retours, on ressort presque aussi sec (façon de parler vu la sueur qui perle dès les premières secondes dans la salle) sans attendre la fin du set des Oddmen. C'est donc accoudés au bar extérieur qu'on attend l'ouverture des rideaux masquant la scène, annonçant le début du set de Night Beats.
Attaquant d'entrée de jeu par le génial "Love Ain't Strange (But Everything Else Is", idée quelque peu saugrenue car le morceau est un peu gâché par des petits calages de balance nécessaire, et un batteur légèrement aux fraises (la meilleure raison que j'ai trouvé c'est le "The Marginals" inscrit sur la grosse caisse, indiquant à mon intellect surentraîné qu'il joue sur la batterie du premier groupe).
Tout rentre dans l'ordre heureusement dès le second titre, et le groupe déroule les morceaux suant corps & âmes, s'épongeant entre chaque titre plus que s'essuyant. Le chanteur se débat tant bien que mal entre ses mèches qui lui couvrent le regard & la corde qu'il a cassée assez rapidement, changeant de guitare par nécessité plus que par choix. "Outta Mind", "As You Want", le génial "RatKing", beaucoup de titres de Sonic Bloom sont joués ce soir, mais même si l'énergie est là, c'est peut être un peu trop... scolaire pour vraiment s'envoler. Le public, en grande partie venu plaider la cause des premières parties, mets du temps à rentrer dans le concert, favorisant les allers & venues dehors, dans les loges, etc. Sans doute à cause de cette audience clairsemée, des 45°C qui règnent dans la salle, le groupe finit son set en moins d'une heure nous laissant dans un drone de basse ne faisant que s'alourdir, pour revenir jouer " The New World " sans doute le morceau le plus propice aux improvisations. Mais pas ce soir, le titre ne différera que peu de la version studio, ce qui n'enlève absolument rien à son côté parfait.
Sortant enfin de la fournaise, je demande à la demoiselle américaine derrière le comptoir du merch (plus occupée à tripoter son smartphone qu'à nous vendre quelque chose, on remarquera son état d'ébriété avancé un peu plus tard, lorsqu'elle me taxera un "lighter" et avouera être trop raide pour s'allumer correctement sa clope) le prix de Sonic Bloom, elle me répond un laconique " Twenty ". Le moment philantropique étant passé depuis belle lurette, on se retire vers les parkings, se jurant de le trouver moins cher ailleurs (il était d'ailleurs à 15e l'an dernier lors du Levitation Fest, mais ce n'est qu'un détail).
C'est con parfois, une ambiance, un climat tropical, et quelques petits détails peuvent faire basculer un très bon concert à un concert agréable.
Rien à redire sur la performance du groupe toutefois, bien qu'un peu plus de liberté par rapport au disque aurait été bienvenue, mais voilà, ça arrive...
Ce soir là c'est la dernière soirée Holy Fuzz, sorte d'association de malfaiteurs qui organise des concerts sur Nantes, enfin qui organisent des soirées afin de faire jouer The Oddmen, gloire locale qui donnait ce soir (selon leurs dires) leur dernier concert.
En furetant un peu sur la toile, on se rend compte que lors de soirées Holy Fuzz, The Oddmen joue à chaque fois. Après tout pourquoi pas ? C'est une bonne idée pour se trouver des dates. N'étant pas très au fait des groupes locaux, je pense me retrouver dans soirée garage à la Yummy/Howlin Banana, avec tout de même du lourd à voir sur scène. On déchante bien vite... Dans une ambiance de Fête de la musique, The Marginals ouvre la soirée avec un rock psyché assez conventionnel, qu'on écoute d'une oreille distraite de la terrasse, se disant qu'on est bien mieux au frais (relatif) qu'offre les bords de Loire en ce début de soirée caniculaire. Je reconnais tout de même une reprise du "You're Gonna Miss Me" du 13th Floor Elevators en fin de set. Petit break, on voit un groupe de personne sortir de l'antre chauffée à blanc du Ferrailleur, ruisselant de sueur.
Se disant qu'on a vraiment bien fait de rester sous les parasols, on reprend une tournée.
Une poignée de minute plus tard, The Oddmen entre en scène, mélangeant des plans à la Pink Floyd, Artic Monkeys, le tout dans un rythme (volontairement) un peu bancal, oscillant davantage vers le reggae que vers le rock 70's auquel ils se réclament. On se décide enfin à entrer dans l'arène et à finalement donner quelques euros suite à une erreur des organisateurs. Vu le nombre restreint de personnes dans la salle, je me dis que ça aide le petit commerce, une bonne action en quelque sorte (ouh la pointe de philanthropie qui déboule sans prévenir).
Après s'être fait tatoué le bras histoire de pouvoir faire des allers/retours, on ressort presque aussi sec (façon de parler vu la sueur qui perle dès les premières secondes dans la salle) sans attendre la fin du set des Oddmen. C'est donc accoudés au bar extérieur qu'on attend l'ouverture des rideaux masquant la scène, annonçant le début du set de Night Beats.
Attaquant d'entrée de jeu par le génial "Love Ain't Strange (But Everything Else Is", idée quelque peu saugrenue car le morceau est un peu gâché par des petits calages de balance nécessaire, et un batteur légèrement aux fraises (la meilleure raison que j'ai trouvé c'est le "The Marginals" inscrit sur la grosse caisse, indiquant à mon intellect surentraîné qu'il joue sur la batterie du premier groupe).
Tout rentre dans l'ordre heureusement dès le second titre, et le groupe déroule les morceaux suant corps & âmes, s'épongeant entre chaque titre plus que s'essuyant. Le chanteur se débat tant bien que mal entre ses mèches qui lui couvrent le regard & la corde qu'il a cassée assez rapidement, changeant de guitare par nécessité plus que par choix. "Outta Mind", "As You Want", le génial "RatKing", beaucoup de titres de Sonic Bloom sont joués ce soir, mais même si l'énergie est là, c'est peut être un peu trop... scolaire pour vraiment s'envoler. Le public, en grande partie venu plaider la cause des premières parties, mets du temps à rentrer dans le concert, favorisant les allers & venues dehors, dans les loges, etc. Sans doute à cause de cette audience clairsemée, des 45°C qui règnent dans la salle, le groupe finit son set en moins d'une heure nous laissant dans un drone de basse ne faisant que s'alourdir, pour revenir jouer " The New World " sans doute le morceau le plus propice aux improvisations. Mais pas ce soir, le titre ne différera que peu de la version studio, ce qui n'enlève absolument rien à son côté parfait.
Sortant enfin de la fournaise, je demande à la demoiselle américaine derrière le comptoir du merch (plus occupée à tripoter son smartphone qu'à nous vendre quelque chose, on remarquera son état d'ébriété avancé un peu plus tard, lorsqu'elle me taxera un "lighter" et avouera être trop raide pour s'allumer correctement sa clope) le prix de Sonic Bloom, elle me répond un laconique " Twenty ". Le moment philantropique étant passé depuis belle lurette, on se retire vers les parkings, se jurant de le trouver moins cher ailleurs (il était d'ailleurs à 15e l'an dernier lors du Levitation Fest, mais ce n'est qu'un détail).
C'est con parfois, une ambiance, un climat tropical, et quelques petits détails peuvent faire basculer un très bon concert à un concert agréable.
Rien à redire sur la performance du groupe toutefois, bien qu'un peu plus de liberté par rapport au disque aurait été bienvenue, mais voilà, ça arrive...
Sympa 14/20 | par X_Lok |
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