The Hacker
Briouze [Festival Art Sonic] - samedi 25 juillet 2015 |
Lors de l'annonce du line-up du petit festival Art Sonic de Briouze dans l'Orne, l'affiche se partageait entre grosses tête d'affiches (Shaka Ponk, Bloody Beetroots...) et découvertes (en gros : Salut C'est Cool et leur techno débile, Gaspard Royant et son rock 60's, Thylacine et son électro hypnotique...). Pour la clôture du samedi soir, Art Sonic invite un des parrains de la techno française, le bien nommé Michel "The Hacker" Amato.
Après une journée de samedi remplie de concerts épars, qui passent du bon (Gomina, Gaspard Royant, Thylacine) au moins bon (Shaka Ponk, Bloody Beetroots, Jabberwockky...), la petite scène est investie à 2h40 par la techno futuriste et binaire du grenoblois.
(Toujours) très classe et vêtu d'un tshirt New Order, The Hacker entre en scène derrière une sorte de cage en métal. Armé de son ordinateur, de séquenceurs, de son fidèle Roland SH101 et de mixeurs, le son sera plus dynamique que jamais.
Le lightshow et les visuels sur l'écran géant rendent la prestation encore plus imposante. La cage permet en fait de créer un effet d'optique original en masquant à la fois le musicien et les visuels, créant une certaine profondeur.
C'est sur l'intro de "Life On MTV" que la plupart du public (assez éméché et déjà mis en pièces par le set EDM trash/"punk" des BB) se ramène en masse pour découvrir le dernier artiste de la soirée, planqué derrière sa table, ses machines et sa grande cage de métal. L'intro, lente et douce, laisse présager la puissance qui apprête a surgir... Et boom.
Infrabasses.
La grosse ligne de basse de l'un des tubes de Miss Kittin & The Hacker surgit d'un seul coup et cloue au sol le public, qui s'élance en choeur dans la danse (des bras vers le ciel).
Après le premier choc "nostalgique", The Hacker enchaine sur l'un des morceaux les plus puissants de son dernier album, Love/Kraft, j'ai nommé "Parallele Universe". Le morceau commence doucement a faire sentir les basses, puis envoie du lourd avec le pilonnage en règle du beat techno.
La seule "pause" du concert surviendra juste après, avec le morceau "Mind Games" extrait d'un EP de 2009. Les couleurs des visuels passent du noir et blanc au rose fluo, inondant le public d'une drôle d'aura.
Survient ensuite LE morceau le plus trash de son dernier album : "Pure Energy". Contrairement à la version de l'album qui est clairement rentre dedans, la version live emmène doucement le public vers une explosion techno digne des meilleurs productions de Detroit.
Suit "Thousand Times", la "chanson" du dernier album, avec des samples vocaux de Perspects.
Puis, The Hacker enchaine avec un morceau qui n'est pas de lui, "On Air" d'un artiste de son label Zone : MXM. Le morceau est SURPUISSANT. Surpris non seulement par la ligne de synthbass digne de DAF mais aussi par le beat, c'est vraiment la grosse surprise du set. Pendant ce temps, le bonhomme s'enchaine clope sur clope...
Il enchaine ensuite avec son "classique" de 2004, "Flesh And Bones", qui comme "Thousand Times" reprend des samples vocaux de Perspects. La version est beaucoup plus trash et dynamique que celle de l'album Rêves Mécaniques, ce qui la rend encore plus appréciable.
Le morceau suivant m'est inconnu, mais ne manquait pas d'infrabasses et autres éléments chers au grenoblois.
Dans les derniers moments du set, il a joué "Jalousy", le morceau de tête de la partie "Love" de son dernier album. Une fois de plus, une version différente et beaucoup plus trash.
Pour terminer son set, The Hacker envoie le single qui l'a fait connaitre auprès de la "nouvelle génération", "Shockwave". Remixé par son compère Gesaffelstein et présent dans la bande son de GTA V, le morceau fut relativement reconnu par le public. Le morceau en soi fait revenir a l'époque New Beat remixée a la sauce Détroit.
Le set se termine, les lumières se rallument et The Hacker quitte la scène, un petit geste vers son public.
Je m'en vais, repus. Ma dose d'infrabasses est re-remplie. La prochaine fois, ce sera Kraftwerk en novembre.
Donc voila, un bien beau concert ce live de The Hacker. Une sono d'enfer (et une excellente régie), des visuels hypnotiques et un Michel Amato digne des meilleurs hommes-machines de ce monde.
A revoir sans hésiter, et bientôt avec Miss Kittin !
Après une journée de samedi remplie de concerts épars, qui passent du bon (Gomina, Gaspard Royant, Thylacine) au moins bon (Shaka Ponk, Bloody Beetroots, Jabberwockky...), la petite scène est investie à 2h40 par la techno futuriste et binaire du grenoblois.
(Toujours) très classe et vêtu d'un tshirt New Order, The Hacker entre en scène derrière une sorte de cage en métal. Armé de son ordinateur, de séquenceurs, de son fidèle Roland SH101 et de mixeurs, le son sera plus dynamique que jamais.
Le lightshow et les visuels sur l'écran géant rendent la prestation encore plus imposante. La cage permet en fait de créer un effet d'optique original en masquant à la fois le musicien et les visuels, créant une certaine profondeur.
C'est sur l'intro de "Life On MTV" que la plupart du public (assez éméché et déjà mis en pièces par le set EDM trash/"punk" des BB) se ramène en masse pour découvrir le dernier artiste de la soirée, planqué derrière sa table, ses machines et sa grande cage de métal. L'intro, lente et douce, laisse présager la puissance qui apprête a surgir... Et boom.
Infrabasses.
La grosse ligne de basse de l'un des tubes de Miss Kittin & The Hacker surgit d'un seul coup et cloue au sol le public, qui s'élance en choeur dans la danse (des bras vers le ciel).
Après le premier choc "nostalgique", The Hacker enchaine sur l'un des morceaux les plus puissants de son dernier album, Love/Kraft, j'ai nommé "Parallele Universe". Le morceau commence doucement a faire sentir les basses, puis envoie du lourd avec le pilonnage en règle du beat techno.
La seule "pause" du concert surviendra juste après, avec le morceau "Mind Games" extrait d'un EP de 2009. Les couleurs des visuels passent du noir et blanc au rose fluo, inondant le public d'une drôle d'aura.
Survient ensuite LE morceau le plus trash de son dernier album : "Pure Energy". Contrairement à la version de l'album qui est clairement rentre dedans, la version live emmène doucement le public vers une explosion techno digne des meilleurs productions de Detroit.
Suit "Thousand Times", la "chanson" du dernier album, avec des samples vocaux de Perspects.
Puis, The Hacker enchaine avec un morceau qui n'est pas de lui, "On Air" d'un artiste de son label Zone : MXM. Le morceau est SURPUISSANT. Surpris non seulement par la ligne de synthbass digne de DAF mais aussi par le beat, c'est vraiment la grosse surprise du set. Pendant ce temps, le bonhomme s'enchaine clope sur clope...
Il enchaine ensuite avec son "classique" de 2004, "Flesh And Bones", qui comme "Thousand Times" reprend des samples vocaux de Perspects. La version est beaucoup plus trash et dynamique que celle de l'album Rêves Mécaniques, ce qui la rend encore plus appréciable.
Le morceau suivant m'est inconnu, mais ne manquait pas d'infrabasses et autres éléments chers au grenoblois.
Dans les derniers moments du set, il a joué "Jalousy", le morceau de tête de la partie "Love" de son dernier album. Une fois de plus, une version différente et beaucoup plus trash.
Pour terminer son set, The Hacker envoie le single qui l'a fait connaitre auprès de la "nouvelle génération", "Shockwave". Remixé par son compère Gesaffelstein et présent dans la bande son de GTA V, le morceau fut relativement reconnu par le public. Le morceau en soi fait revenir a l'époque New Beat remixée a la sauce Détroit.
Le set se termine, les lumières se rallument et The Hacker quitte la scène, un petit geste vers son public.
Je m'en vais, repus. Ma dose d'infrabasses est re-remplie. La prochaine fois, ce sera Kraftwerk en novembre.
Donc voila, un bien beau concert ce live de The Hacker. Une sono d'enfer (et une excellente régie), des visuels hypnotiques et un Michel Amato digne des meilleurs hommes-machines de ce monde.
A revoir sans hésiter, et bientôt avec Miss Kittin !
Parfait 17/20 | par EmixaM |
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