King Gizzard & The Lizard Wizard
Paris [Bataclan] - jeudi 01 mars 2018 |
Grosse réputation scénique, 5 albums sortis en 2017, autant dire que cette tournée de King Gizzard and The Wizard Lizard est l'un des événements les plus attendus de ce début d'année.
Je passe sur la première partie, Mild High Club, au psychédélisme bien trop mou à mon goût.
King Gizzard par contre, n'ont pas volé leur réputation de bêtes de scène. Et entame le set sans s'excuser de demander pardon par un énorme "Rattlesnake". Et d'enchainer les morceaux pendant une grosse heure. Pour le coup, résumer les 3/4 de ce concert sera assez simple : intense, quasiment sans temps mort et d'une précision démoniaque, le tout illustré par des clips psyché pour une fois à propos.
En rangs plutôt resserrés pour 7 musiciens, les 2 batteries se font face, et envoient des frappes rapides et sèches, le bassiste suit, je me demande encore comment, et ensuite, les 3 gratteux et le clavier font le reste. Alors oui, c'est souvent de la caricature de psyché sous cocaïne, mais le résultat est impressionnant, et si mes connaissances en psyché sont plutôt limitées, je ne vois pas comment prétendre à mieux en 2018.
Tout est donc parfait, parfois un peu trop mais on ne va pas leur reprocher d'être carrés vu la complexité de certains morceaux, avec pour point d'orgue, un enchainement "Robot Stop" / "Big Fig Wasp" / "Gamma Knife" que l'Histoire retiendra.
C'est alors qu'arrive l'incompréhensible fin du concert. Quelle idée a bien pu traverser le groupe de conclure avec ces "The River" et "God Is In the Rythm" lents, vaporeux, tellement en contradiction avec les tueries qui les avaient précédées, et de partir sans crier gare. Sans rappel, rien. On en a eu largement pour notre argent là n'est pas la question, mais un tel concert ne méritait pas cette fin.
Je passe sur la première partie, Mild High Club, au psychédélisme bien trop mou à mon goût.
King Gizzard par contre, n'ont pas volé leur réputation de bêtes de scène. Et entame le set sans s'excuser de demander pardon par un énorme "Rattlesnake". Et d'enchainer les morceaux pendant une grosse heure. Pour le coup, résumer les 3/4 de ce concert sera assez simple : intense, quasiment sans temps mort et d'une précision démoniaque, le tout illustré par des clips psyché pour une fois à propos.
En rangs plutôt resserrés pour 7 musiciens, les 2 batteries se font face, et envoient des frappes rapides et sèches, le bassiste suit, je me demande encore comment, et ensuite, les 3 gratteux et le clavier font le reste. Alors oui, c'est souvent de la caricature de psyché sous cocaïne, mais le résultat est impressionnant, et si mes connaissances en psyché sont plutôt limitées, je ne vois pas comment prétendre à mieux en 2018.
Tout est donc parfait, parfois un peu trop mais on ne va pas leur reprocher d'être carrés vu la complexité de certains morceaux, avec pour point d'orgue, un enchainement "Robot Stop" / "Big Fig Wasp" / "Gamma Knife" que l'Histoire retiendra.
C'est alors qu'arrive l'incompréhensible fin du concert. Quelle idée a bien pu traverser le groupe de conclure avec ces "The River" et "God Is In the Rythm" lents, vaporeux, tellement en contradiction avec les tueries qui les avaient précédées, et de partir sans crier gare. Sans rappel, rien. On en a eu largement pour notre argent là n'est pas la question, mais un tel concert ne méritait pas cette fin.
Bon 15/20 | par Francislalanne |
Setlist
Rattlesnake
Greenhouse Heat Death
Nuclear Fusion
All Is Known
Welcome to an Altered Future
Digital Black
Han-Tyumi the Confused Cyborg
The Lord of Lightning
Polygondwanaland
Crumbling Castle
The Fourth Colour
Cellophane
Robot Stop
Big Fig Wasp
Gamma Knife
The River
God Is in the Rhythm
Rattlesnake
Greenhouse Heat Death
Nuclear Fusion
All Is Known
Welcome to an Altered Future
Digital Black
Han-Tyumi the Confused Cyborg
The Lord of Lightning
Polygondwanaland
Crumbling Castle
The Fourth Colour
Cellophane
Robot Stop
Big Fig Wasp
Gamma Knife
The River
God Is in the Rhythm
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