Hermano
Paris [Péniche Alternat] - lundi 22 novembre 2004 |
L'ouverture tardive de la Péniche nous a permis d'assister à la détendue séance photo d'Hermano sur le pont. Malgré la présence d'éminences journalistiques, la salle n'est pas blindée. Le bateau ne coulera pas. Tant mieux, le parquet vient d'être refait...
Un peu avant 21h, Es La Guerilla lance les hostilités. Dans mes souvenirs, ce groupe parisien faisait du hardcore. Hors, leur musique a évolué. Elle est plus lourde, plus heavy/stoner (sludge dirons certains) et donc, moins hardcore, bien que cette dernière touche soit toujours présente. Plus dans l'esprit de la soirée. Toutefois, certains points peuvent être améliorés. Une demi-heure de jeu et l'impression d'un groupe à suivre.
Puis, les Néerlandais de Spoiler montent sur scène pour 45 mn. Ce groupe, disposant d'un nouveau line-up, pratique un rock stoner bien sympa, pouvant être aussi bien calme que furieux, tel le morceau "King Sonic", proche, par moment, de certaines compositions des Hellacopters (malheureusement l'ensemble du concert ne sera pas aussi virulant). Notons qu'ils ont repris le "You're The One That I Want" de Grease (oui, le film avec Travolta!). Dommage que la guitare était un peu en retrait au niveau rendu sonore. Une bonne mise en bouche avant Hermano.
Enfin, 23h30 approchant et craignant devoir rater une partie du concert pour une question de transports (mais ce ne sera pas le cas, le groupe ne jouant pas beaucoup plus d'une heure), Hermano balance un "Angry American", issu du second et dernier album, dans les dents du public. Mais quelque chose cloche. A la fin du morceau suivant, John Garcia s'énerve pour une question de retours. Il quitte temporairement la scène mais revient en souriant. Intervention technique, changement de matos, blagues salaces... Les riffs du grincheux et excellent soliste David Angström reprennent de plus belles. John Garcia, cherchant à reprendre ses esprits, demande de l'herbe, qui lui sera, bien entendu, tendue. Le rock stoner du groupe s'embellit soudainement. Les morceaux variés des deux albums sont passés en revue. Certains claquent vraiment. Le dynamique "Let's Get In On", interprété en duo avec une inconnue, en est le dernier extrait. Une courte mais efficace heure de jeu et c'est déjà l'heure du rappel pour un unique mais épique morceau : "Green Machine" de Kyuss...
A noter le clin d'oeil du groupe sur ce concert (à lire sur leur site):
"Paris never looks the same twice . . . or even for the third or fourth time. Anyone who has been there or spent a little bit of time there will tell you the same thing. It is nearly as diverse as New York when it comes to offering the full spectrum of humanity and culture. And among all of this, we played on a boat along the banks of the Seine. None of us had ever played on a boat before, unless you count those times on granddaddy's pontoon boat with the acoustic guitars and a cooler full of beer. It was a small, intimate setting on that little boat on the Seine. The folks pressed up against the stage, and got so excited that they destroyed the monitors for a bit. Karen threw it back together, though, and we probably had our best performance of the tour so far. We may never make it back to that small boat, but we are all the better for the experience. Thank you, Paris".
Un peu avant 21h, Es La Guerilla lance les hostilités. Dans mes souvenirs, ce groupe parisien faisait du hardcore. Hors, leur musique a évolué. Elle est plus lourde, plus heavy/stoner (sludge dirons certains) et donc, moins hardcore, bien que cette dernière touche soit toujours présente. Plus dans l'esprit de la soirée. Toutefois, certains points peuvent être améliorés. Une demi-heure de jeu et l'impression d'un groupe à suivre.
Puis, les Néerlandais de Spoiler montent sur scène pour 45 mn. Ce groupe, disposant d'un nouveau line-up, pratique un rock stoner bien sympa, pouvant être aussi bien calme que furieux, tel le morceau "King Sonic", proche, par moment, de certaines compositions des Hellacopters (malheureusement l'ensemble du concert ne sera pas aussi virulant). Notons qu'ils ont repris le "You're The One That I Want" de Grease (oui, le film avec Travolta!). Dommage que la guitare était un peu en retrait au niveau rendu sonore. Une bonne mise en bouche avant Hermano.
Enfin, 23h30 approchant et craignant devoir rater une partie du concert pour une question de transports (mais ce ne sera pas le cas, le groupe ne jouant pas beaucoup plus d'une heure), Hermano balance un "Angry American", issu du second et dernier album, dans les dents du public. Mais quelque chose cloche. A la fin du morceau suivant, John Garcia s'énerve pour une question de retours. Il quitte temporairement la scène mais revient en souriant. Intervention technique, changement de matos, blagues salaces... Les riffs du grincheux et excellent soliste David Angström reprennent de plus belles. John Garcia, cherchant à reprendre ses esprits, demande de l'herbe, qui lui sera, bien entendu, tendue. Le rock stoner du groupe s'embellit soudainement. Les morceaux variés des deux albums sont passés en revue. Certains claquent vraiment. Le dynamique "Let's Get In On", interprété en duo avec une inconnue, en est le dernier extrait. Une courte mais efficace heure de jeu et c'est déjà l'heure du rappel pour un unique mais épique morceau : "Green Machine" de Kyuss...
A noter le clin d'oeil du groupe sur ce concert (à lire sur leur site):
"Paris never looks the same twice . . . or even for the third or fourth time. Anyone who has been there or spent a little bit of time there will tell you the same thing. It is nearly as diverse as New York when it comes to offering the full spectrum of humanity and culture. And among all of this, we played on a boat along the banks of the Seine. None of us had ever played on a boat before, unless you count those times on granddaddy's pontoon boat with the acoustic guitars and a cooler full of beer. It was a small, intimate setting on that little boat on the Seine. The folks pressed up against the stage, and got so excited that they destroyed the monitors for a bit. Karen threw it back together, though, and we probably had our best performance of the tour so far. We may never make it back to that small boat, but we are all the better for the experience. Thank you, Paris".
Bon 15/20 | par Som' |
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