Piano Magic
Paris [La Quinquette Pirate] - mercredi 22 mai 2002 |
Après un laborieux set du duo parisien Melmac (quelque part entre Godspeed You Black Emperor et la french electronica), Piano Magic prend place. Les dix-sept personnes présentes sur l'album, "Writers Without Homes", se sont réduites à un quintet cosmopolite.
Le concert débute sur une reprise de Joy Division, hommage sincère à Ian Curtis, disparu il y a 22 ans. Une atmosphère enchanteresse s'empare immédiatement des lieux ; la péniche - baignée par la pénombre - tangue au gré des remous de la Seine tout en émettant de faibles grincements. Dès lors, le charme opère : le public, envoûté par les ondes ensorcelantes de Piano Magic, s'égare dans les lymbes d'un monde parallèle.
Au fil des morceaux, les musiciens troquent leurs instruments tout en maintenant une certaine fluidité. On vit le batteur échanger sa place avec le guitariste, un quasi-solo de batterie à "quatres mains" ainsi que les déchirements de l'alto de James Tophan sublimer certaines compos.
Naviguant entre mélodies sobres et élégantes, la cold-wave, compos plus poussées dans la veine d'un post-rock à la Low ou carrément noisy, le set se termine comme il avait débuté, dans la magnificience la plus simple.
Le concert débute sur une reprise de Joy Division, hommage sincère à Ian Curtis, disparu il y a 22 ans. Une atmosphère enchanteresse s'empare immédiatement des lieux ; la péniche - baignée par la pénombre - tangue au gré des remous de la Seine tout en émettant de faibles grincements. Dès lors, le charme opère : le public, envoûté par les ondes ensorcelantes de Piano Magic, s'égare dans les lymbes d'un monde parallèle.
Au fil des morceaux, les musiciens troquent leurs instruments tout en maintenant une certaine fluidité. On vit le batteur échanger sa place avec le guitariste, un quasi-solo de batterie à "quatres mains" ainsi que les déchirements de l'alto de James Tophan sublimer certaines compos.
Naviguant entre mélodies sobres et élégantes, la cold-wave, compos plus poussées dans la veine d'un post-rock à la Low ou carrément noisy, le set se termine comme il avait débuté, dans la magnificience la plus simple.
Très bon 16/20 | par Lugosi |
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