Le Tigre

Pour 5 euros, j'avais la possibilité de voir différentes choses, parmi lesquelles se trouvait l'opportunité -si l'on peut dire-, de passer une journée au Furia Sound Festival. Au vu de la programmation du 24, franchement, je me serais empressée de rejeter cette idée, si toutefois Le Tigre n'en avait pas fait partie.

Me voilà donc à attendre sans avoir grand chose à me mettre sous la dent, si ce n'est The (International) Noise Conspiracy, qui présente d'ailleurs le groupe qui va arriver après eux, comme leur égal d'un point de vue politique. Un peu moins d'une heure à attendre, donc, et on devine déjà le groupe quelque part derrière la scène, habillé tout en rose.
Et puis ça démarre fort ! Et si le public semble préférer les autres scènes et déserte quelque peu celle-ci, il y a quand même pas mal de monde et personne n'est insensible au spectacle.
Le groupe est toujours vivant, ne cesse d'alterner les rôles et de faire des chorégraphies plutôt déjantées. Vraiment, le premier bon point déjà, c'est toute cette bonne humeur et cette énergie que l'on a inévitablement reçues, de même que tout un tas de sourires et de remerciements pour ceux qui dansaient.
Du point de vue de la musique aussi, c'est réussi et efficace. Tous les classiques du groupe dirons-nous, de "Deceptacon" à "I'm So Excited" ("This is beyond rock & roll"), en passant par "FYR" et "Hot Topic", chaque fois agrémentés, donc, de danses plutôt amusantes et/ou de petits speech où le groupe se fait le défenseur des lesbiennes, des 'freaks', ou encore de la lutte anti-Bush, juste avant "Seconds".

Assez court, forcément, mais tellement bon et agréable qu'on ne peut qu'en redemander après un tel concert. Géant !