Oasis
Lille [Le Zénith] - samedi 16 novembre 2002 |
Après un album décevant (Standing On The Shoulders Of A Giant) mais néanmoins 'moins pire' dirons-nous que son prédescesseur (Be Here Now, ... désolé j'ai piscine), les lads arrivent en région nordiste pour défendre leur dernier-né, le chouette Heathen Chemistry.
Première remarque : si chez nous, Oasis est tombé dans une relative indifférence, ce n'est pas le cas Outre-Manche car Albion est assez fortement représentée (on reconnait le fan anglais par sa tenue remarquable, sa bière soudée à la main, et sa tendance à chanter dès que l'occasion se présente), presque autant que le fan français, quant à lui reconnaissable par son insupportable prétention à raconter à quel point il connait la discographie du groupe ou de l'artiste qu'il s'apprête à honorer de son auguste présence ...
Deuxième remarque : pour faire son intéressant, le gros bras de la sécurité raconterait n'importe quoi, comme dire par exemple que si le groupe n'est pas encore sur scène à 20h30, c'est parce que les frangins Gallag' se sont encore bastonnés en coulisses au lieu d'expliquer que la première partie (The Bandits), prévue à 20h, a annulé sa prestation et que les Oasis n'on pas voulu avancer leur entrée en scène pour autant.
Voilà pour le quart d'heure langue de pute.
21 heures, Oasis arrive sur scène sur fond de "Fuckin' In The Bushes", instrumental jouissif. Quel flambeur que ce Liam Gallagher ! Impossible de détacher son regard de lui, même Noël fait pâle figure à ses côtés. Démarche nonchalante, attitude je-m'-en-foutiste, décidément ce mec était taillé pour faire ce boulot. C'est à un point que lorsqu'il quittera la scène pour laisser à son frère le soin de chanter, on s'ennuiera presque ...
Le show débute par "Hello", puis les hits imparables s'enchaînent, les récents (" Hung In A Bad Place", "The Hindu Times") comme les plus anciens ("Columbia", le hédoniste "Cigarettes and Alcohol", l'impeccable "Live Forever" ...), ceux chantés par Liam comme ceux chantés par son frère. Malheureusement, le micro de Noël est mal réglé, on l'entend à peine : pas grave, le public, en fin connaisseur, pallie ce défaut de micro en chantant en coeur. D'où un problème : le guitariste dru du sourcil souhaitera jouer "Wonderwall" sur un rythme plus lent, ce qui sera impossible, le public le troublant en entonnant l'hymne des Gallagher à vitesse normale. Mécontent, il sautera purement et simplement ladite chanson, pour jouer "Married With Children".
Ensuite c'est tout le talent de compositeur de Liam éclate avec ce superbe "Born On A Different Cloud" qui fait de l'ombre aux compos de Noël. Puis le groupe joue la meilleure face B du monde, "Acquiesce", et quitte la salle avant de revenir pour un rappel comportant "Force Of Nature" (où Noël montre clairement ses limites vocales ... et sa parfaite connaissance du répertoire d'Iggy), l'excellent "Don't Look Back In Anger", "Some Might Say", avant de terminer par un explosif "My Generation"... espérons seulement qu'ils ne feront pas leur la devise de Pete Townshend.
Et voilà, c'est déjà fini ... En ne gardant que le meilleur de son répertoire, Oasis a presque fait oublier ses mauvais disques (à l'image d'un Be Here Now qui est passé aux oubliettes et c'est tant mieux : qui s'en plaint ?), pour nous montrer ce qu'il est vraiment : un putain de groupe de rock mené par une putain de rock star.
Première remarque : si chez nous, Oasis est tombé dans une relative indifférence, ce n'est pas le cas Outre-Manche car Albion est assez fortement représentée (on reconnait le fan anglais par sa tenue remarquable, sa bière soudée à la main, et sa tendance à chanter dès que l'occasion se présente), presque autant que le fan français, quant à lui reconnaissable par son insupportable prétention à raconter à quel point il connait la discographie du groupe ou de l'artiste qu'il s'apprête à honorer de son auguste présence ...
Deuxième remarque : pour faire son intéressant, le gros bras de la sécurité raconterait n'importe quoi, comme dire par exemple que si le groupe n'est pas encore sur scène à 20h30, c'est parce que les frangins Gallag' se sont encore bastonnés en coulisses au lieu d'expliquer que la première partie (The Bandits), prévue à 20h, a annulé sa prestation et que les Oasis n'on pas voulu avancer leur entrée en scène pour autant.
Voilà pour le quart d'heure langue de pute.
21 heures, Oasis arrive sur scène sur fond de "Fuckin' In The Bushes", instrumental jouissif. Quel flambeur que ce Liam Gallagher ! Impossible de détacher son regard de lui, même Noël fait pâle figure à ses côtés. Démarche nonchalante, attitude je-m'-en-foutiste, décidément ce mec était taillé pour faire ce boulot. C'est à un point que lorsqu'il quittera la scène pour laisser à son frère le soin de chanter, on s'ennuiera presque ...
Le show débute par "Hello", puis les hits imparables s'enchaînent, les récents (" Hung In A Bad Place", "The Hindu Times") comme les plus anciens ("Columbia", le hédoniste "Cigarettes and Alcohol", l'impeccable "Live Forever" ...), ceux chantés par Liam comme ceux chantés par son frère. Malheureusement, le micro de Noël est mal réglé, on l'entend à peine : pas grave, le public, en fin connaisseur, pallie ce défaut de micro en chantant en coeur. D'où un problème : le guitariste dru du sourcil souhaitera jouer "Wonderwall" sur un rythme plus lent, ce qui sera impossible, le public le troublant en entonnant l'hymne des Gallagher à vitesse normale. Mécontent, il sautera purement et simplement ladite chanson, pour jouer "Married With Children".
Ensuite c'est tout le talent de compositeur de Liam éclate avec ce superbe "Born On A Different Cloud" qui fait de l'ombre aux compos de Noël. Puis le groupe joue la meilleure face B du monde, "Acquiesce", et quitte la salle avant de revenir pour un rappel comportant "Force Of Nature" (où Noël montre clairement ses limites vocales ... et sa parfaite connaissance du répertoire d'Iggy), l'excellent "Don't Look Back In Anger", "Some Might Say", avant de terminer par un explosif "My Generation"... espérons seulement qu'ils ne feront pas leur la devise de Pete Townshend.
Et voilà, c'est déjà fini ... En ne gardant que le meilleur de son répertoire, Oasis a presque fait oublier ses mauvais disques (à l'image d'un Be Here Now qui est passé aux oubliettes et c'est tant mieux : qui s'en plaint ?), pour nous montrer ce qu'il est vraiment : un putain de groupe de rock mené par une putain de rock star.
Sympa 14/20 | par Thinwhitejs |
Setlist :
Fuckin' in the Bushes
Hello
The Hindu Times
Hung In A Bad Place
Go Let It Out
Columbia
Morning Glory
Stop Crying Your Heart Out
Little By Little
Cigarettes And Alcohol
Live Forever
Better Man
Married With Children
Born On A Different Cloud
Acquiesce
-----------------------------------
Force Of Nature
Don't Look Back In Anger
Some Might Say
My Generation
Fuckin' in the Bushes
Hello
The Hindu Times
Hung In A Bad Place
Go Let It Out
Columbia
Morning Glory
Stop Crying Your Heart Out
Little By Little
Cigarettes And Alcohol
Live Forever
Better Man
Married With Children
Born On A Different Cloud
Acquiesce
-----------------------------------
Force Of Nature
Don't Look Back In Anger
Some Might Say
My Generation
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