The Constantines
Paris [Batofar] - mardi 15 novembre 2005 |
Concert magistral des Constantines hier soir au Batofar.
Devant une poignée de veinards, les canadiens nous ont offert un pur moment de rock & roll.
Dès l'installation de la scène, on a pu constater que le bassiste Dallas Wehrle et le clavier Will Kidman étaient complètement défoncés et prêts à en découdre. Les choses s'annonçaient plaisantes !
Le show commence avec "Draw Us Lines", tiré du dernier album. Malgré quelques accrocs, on s'aperçoit vite que le son est énorme et qu'on va s'en prendre plein la gueule, pour notre plus grand plaisir ! Une fois la machine lancée, les Constantines se sont montrés intraitables et incontrôlables, laissant libre cours à leur fougue et à leur joie évidente d'être sur scène ce soir là. Rien à faire, voir cinq gars se donner à fond dans leur musique est un bonheur toujours aussi grand.
Indubitablement, Bry Webb en impose. C'est un chanteur encore meilleur sur scène que sur disque, et il fait figure de grand sage au milieu des quatre fous furieux qui l'entourent.
Déjà bien attaqué, Dallas Wehrle avalera bières après bières tout au long du concert, sans jamais baisser d'un cran l'intensité démoniaque de son groove, gesticulant dangereusement parmi les amplis, haranguant la foule, et hurlant à la mort, plus pour lui-même que pour quiconque dans la salle (quoique ...).
On a eu droit à une setlist impeccable reprenant le meilleur des trois albums. "Nighttime Anytime (Its Alright)" fût sans conteste un des grands moments du concert, et elle faillit faire chavirer cette coque de noix qu'est le Batofar. Le batteur Doug MacGregor s'en est donné à cœur joie et a fait preuve d'une force de frappe digne des plus grands. Et quand le guitariste Steve Lambke décide de pousser la gueulante, c'est le punk le plus vicieux et le plus bondissant qui se retrouve à l'honneur, sur "Scoundrel Babes" notamment.
Nous devrons attendre "Soon Enough" pour pouvoir souffler un peu. Bry Webb, une fois de plus, nous a offert une interprétation émouvante et élégante de cette magnifique chanson.
Pour le premier rappel nous avons même pu goûter à une reprise fantastique de "Don't Be Denied" de Neil Young. Le doute n'est plus permis, nous tenons là un putain de groupe §
Il a été impossible de s'ennuyer au cours de ce concert, aucun titre ne se ressemble et aucun n'est construit pareil.
Quand la puissance, la mélodie, la maîtrise et le cœur marchent ensemble, il n'y a qu'à se laisser emporter, le reste n'a plus d'importance !
Une bien belle soirée donc, et vivement leur retour.
Devant une poignée de veinards, les canadiens nous ont offert un pur moment de rock & roll.
Dès l'installation de la scène, on a pu constater que le bassiste Dallas Wehrle et le clavier Will Kidman étaient complètement défoncés et prêts à en découdre. Les choses s'annonçaient plaisantes !
Le show commence avec "Draw Us Lines", tiré du dernier album. Malgré quelques accrocs, on s'aperçoit vite que le son est énorme et qu'on va s'en prendre plein la gueule, pour notre plus grand plaisir ! Une fois la machine lancée, les Constantines se sont montrés intraitables et incontrôlables, laissant libre cours à leur fougue et à leur joie évidente d'être sur scène ce soir là. Rien à faire, voir cinq gars se donner à fond dans leur musique est un bonheur toujours aussi grand.
Indubitablement, Bry Webb en impose. C'est un chanteur encore meilleur sur scène que sur disque, et il fait figure de grand sage au milieu des quatre fous furieux qui l'entourent.
Déjà bien attaqué, Dallas Wehrle avalera bières après bières tout au long du concert, sans jamais baisser d'un cran l'intensité démoniaque de son groove, gesticulant dangereusement parmi les amplis, haranguant la foule, et hurlant à la mort, plus pour lui-même que pour quiconque dans la salle (quoique ...).
On a eu droit à une setlist impeccable reprenant le meilleur des trois albums. "Nighttime Anytime (Its Alright)" fût sans conteste un des grands moments du concert, et elle faillit faire chavirer cette coque de noix qu'est le Batofar. Le batteur Doug MacGregor s'en est donné à cœur joie et a fait preuve d'une force de frappe digne des plus grands. Et quand le guitariste Steve Lambke décide de pousser la gueulante, c'est le punk le plus vicieux et le plus bondissant qui se retrouve à l'honneur, sur "Scoundrel Babes" notamment.
Nous devrons attendre "Soon Enough" pour pouvoir souffler un peu. Bry Webb, une fois de plus, nous a offert une interprétation émouvante et élégante de cette magnifique chanson.
Pour le premier rappel nous avons même pu goûter à une reprise fantastique de "Don't Be Denied" de Neil Young. Le doute n'est plus permis, nous tenons là un putain de groupe §
Il a été impossible de s'ennuyer au cours de ce concert, aucun titre ne se ressemble et aucun n'est construit pareil.
Quand la puissance, la mélodie, la maîtrise et le cœur marchent ensemble, il n'y a qu'à se laisser emporter, le reste n'a plus d'importance !
Une bien belle soirée donc, et vivement leur retour.
Parfait 17/20 | par Max |
Photo par Max.
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