The Duke Spirit

Après un concert pathétique des très mal nommés "Rock'n'Roll" (issu de la soi-disante excitante nouvelle scène rock parisienne), arrivent les Duke Spirit. Ici, le défilé de mode n'est pas de rigueur mais la musique est bien là, les guitares sont tranchantes et la voix de Liela Moss survole chaque titre à la manière non pas d'une Nico, mais plutôt d'une Bettie Serveert.
The Duke Spirit oscille entre le Velvet et Jesus And Mary Chain, un psychédelisme 60' passé à la moulinette noisy, avec une pointe de blues lorsque Liela Moss souffle dans son harmonica, et là, The Duke Spirit s'envole: à la guitare, Dan Higgins est à genoux, dos au public, Moss lève les bras au ciel et on sent qu'ils ne mentent pas.
Résultat, un concert court, permettant à peine de jouer tout les titres de leur premier album, mais intense.
Ils ont le truc et le public a compris.

Dommage seulement pour l'éclairage de l'Omnibus qui était vraiment minable.