Emily Loizeau
Paris [La Comedia] - dimanche 19 mars 2006 |
Rendez-vous dominical avec Emily Loizeau, la toute fraîche signature française de Fargo, qui s'offre jusque début avril 2006 une résidence parisienne à La Comedia. Un lieu fort agréable, ce théâtre regroupant plusieurs petites salles, qui sied fort bien à la jeune femme venue y planter son univers bien à elle.
Emily Loizeau à la fois frêle et pleine d'assurance, tiendra haut la barre de son navire, solidement postée derrière son piano modifié au style très country. Au milieu d'une scénographie simple mais ravissante et poétique, elle va enchaîner une heure et demie durant, les titres extraits de son tout premier album L'Autre Bout Du Monde, ainsi que toute une série d'inédits qui s'écoulent dans la même veine. Accompagnée de deux musiciens, elle embaume la salle d'un doux parfum qui mêle dérision, humour délicat, et de vrais moments d'intimité où l'on reste suspendus à sa voix esquise et à ses notes de piano.
Si "Balthazar" nous fait sourire gentiment, on préfèrera tout de même les quelques instants où Emily se montrera plus sobre dans ses textes, plus simple peut-être, où elle se cachera un peu moins derrière des paroles désuètes pour davantage se livrer, comme si elle acceptait de temps à autres de nous laisser un peu regarder derrière le rideau, comme sur les très réussis "Summertime" et "Leaving You".
Mi femme mi enfant, son principal défaut est peut-être justement d'hésiter entre le côté musicienne de pop-jazz aux influences parfois vaguement country, et le côté conteuse malicieuse d'histoires qui font rire. Oui, le public s'amuse à un concert d'Emily Loizeau, et c'est tant mieux ; mais la demoiselle n'est jamais aussi belle et saisissable que lorsqu'elle se défait de ses mimiques presque inutiles. Elégante et grâcieuse en tout cas, elle aura mis tout le monde dans sa poche à la fin de son set, et nous aura offert un agréable moment en sa compagnie, nous donnant à voir -et à entendre- une large gamme des couleurs présentes sur sa palette.
Difficile de ne pas la rapprocher d'Anaïs dans la catégorie 'musicienne française oscillant entre démarche indé et séduction du grand public', Emily Loizeau possède par contre ce petit plus consistant à en faire moins que l'autre demoiselle susnommée. Plus légère dans ses textes, plus élégante dans son allure, plus charmante dans sa fausse fragilité, plus musicienne derrière son piano, plus plaisante dans son chant, et plus simple tout ... simplement, Emily la jolie nous fait doucement voyager au gré de ses mélodies. Ce n'est pas tout à fait L' Autre Bout Du Monde, mais c'est déjà très bien.
Emily Loizeau à la fois frêle et pleine d'assurance, tiendra haut la barre de son navire, solidement postée derrière son piano modifié au style très country. Au milieu d'une scénographie simple mais ravissante et poétique, elle va enchaîner une heure et demie durant, les titres extraits de son tout premier album L'Autre Bout Du Monde, ainsi que toute une série d'inédits qui s'écoulent dans la même veine. Accompagnée de deux musiciens, elle embaume la salle d'un doux parfum qui mêle dérision, humour délicat, et de vrais moments d'intimité où l'on reste suspendus à sa voix esquise et à ses notes de piano.
Si "Balthazar" nous fait sourire gentiment, on préfèrera tout de même les quelques instants où Emily se montrera plus sobre dans ses textes, plus simple peut-être, où elle se cachera un peu moins derrière des paroles désuètes pour davantage se livrer, comme si elle acceptait de temps à autres de nous laisser un peu regarder derrière le rideau, comme sur les très réussis "Summertime" et "Leaving You".
Mi femme mi enfant, son principal défaut est peut-être justement d'hésiter entre le côté musicienne de pop-jazz aux influences parfois vaguement country, et le côté conteuse malicieuse d'histoires qui font rire. Oui, le public s'amuse à un concert d'Emily Loizeau, et c'est tant mieux ; mais la demoiselle n'est jamais aussi belle et saisissable que lorsqu'elle se défait de ses mimiques presque inutiles. Elégante et grâcieuse en tout cas, elle aura mis tout le monde dans sa poche à la fin de son set, et nous aura offert un agréable moment en sa compagnie, nous donnant à voir -et à entendre- une large gamme des couleurs présentes sur sa palette.
Difficile de ne pas la rapprocher d'Anaïs dans la catégorie 'musicienne française oscillant entre démarche indé et séduction du grand public', Emily Loizeau possède par contre ce petit plus consistant à en faire moins que l'autre demoiselle susnommée. Plus légère dans ses textes, plus élégante dans son allure, plus charmante dans sa fausse fragilité, plus musicienne derrière son piano, plus plaisante dans son chant, et plus simple tout ... simplement, Emily la jolie nous fait doucement voyager au gré de ses mélodies. Ce n'est pas tout à fait L' Autre Bout Du Monde, mais c'est déjà très bien.
Sympa 14/20 | par GirlfromMars |
Setlist :
Intro (a capella)
Sur La Route
Zool
L'Autre Bout Du Monde
Je Suis Jalouse
Rien Non
Valse
La Folie En Tête
I'm Alive
Juste Au Bord Des Larmes
Forget Me Not
Little Darling
Je Ne Sais Pas Choisir
Wash It Off
Balthazar
----------------------------
Voilà Pourquoi
Summertime
Bobby Chéri
Leaving You
----------------------------
Ta Moustache
Sticking With You
----------------------------
Jasseron
Intro (a capella)
Sur La Route
Zool
L'Autre Bout Du Monde
Je Suis Jalouse
Rien Non
Valse
La Folie En Tête
I'm Alive
Juste Au Bord Des Larmes
Forget Me Not
Little Darling
Je Ne Sais Pas Choisir
Wash It Off
Balthazar
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Voilà Pourquoi
Summertime
Bobby Chéri
Leaving You
----------------------------
Ta Moustache
Sticking With You
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Jasseron
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