Buzzcocks
Beauvais [L'Ouvre-Boîte] - samedi 13 mai 2006 |
Il est des concerts auxquels on se rend comme à un pèlerinage. Et ce soir-là, mon bâton de pèlerin m'avait mené à Beauvais, dans l'Oise, pour aller rendre hommage à l'un des groupes les plus mythiques de l'épopée punk : j'ai nommé les Buzzcocks. Car les Stooges ne sont pas les seuls héros de l'époque à garder le feu sacré, et à enchaîner les concerts pour notre plus grand plaisir.
Un mot sur le lieu, pour commencer: l'Ouvre-Boîte, récemment rénovée, est une salle idéale pour ce genre de concert, spacieuse et sans places assises. De quoi pogoter à l'aise... Les hostilités s'y ouvrent avec un combo local, les costauds de King Size, qui nous assènent un boogie-rock plutôt musclé. Gros son, un guitariste estimable, mais une rythmique trop lente qui rend le tout assez pachydermique. Dommage...
Après un intermède assuré par deux demoiselles aussi charmantes que déjantées qui montent sur le bar pour nous jouer des reprises de classiques punks avec une guitare et un haut-parleur, place aux vétérans mancuniens ! Ils démarrent tambour battant avec une rythmique aussi implacable qu'impeccable, et un Steve Diggle très en forme, virevoltant, qui fait le show avec des jambes de vingt ans. Pete Shelley, par contre, se la joue plutôt pépère, se retournant souvent pour échanger quelques sourires avec son bassiste. Ce qui me frustre un peu, cependant, c'est que sa voix est difficilement audible. Du coup je ne retrouve pas ces intonations ironiques qui mettent tellement en valeur l'humour acerbe et désenchanté des textes. Pas trop grave: ça s'arrange après que je me sois un peu éloigné des enceintes situées sur le côté de la scène (ben oui, c'est le problème quand on essaie de prendre des photos pour agrémenter sa chronique...).
Les premiers morceaux joués sont issus de leurs albums récents. Puis vient le tour des vieux morceaux de bravoure, ces classiques forcément attendus. Après "Fiction Romance", nous avons droit, entre autre, à "What Do I Get", "Ever Fallen In Love", "Autonomy" et "Noise Annoys". Le public beauvaisien, effervescent et bon enfant, très rock'n roll, sait montrer son enthousiasme avec moult slams et pogos. Le groupe semble apprécier et lui offre un long rappel qui se termine en apothéose avec les terribles "Orgasm Addict" et "Boredom".
Rien que pour ce final époustouflant, je suis reparti de Beauvais en pèlerin heureux. Et comme après le concert des Stooges auquel j'avais assisté l'an dernier à Bondoufle, j'ai pu me dire que la légende était bel et bien vivante, ce soir, sur scène.
Un mot sur le lieu, pour commencer: l'Ouvre-Boîte, récemment rénovée, est une salle idéale pour ce genre de concert, spacieuse et sans places assises. De quoi pogoter à l'aise... Les hostilités s'y ouvrent avec un combo local, les costauds de King Size, qui nous assènent un boogie-rock plutôt musclé. Gros son, un guitariste estimable, mais une rythmique trop lente qui rend le tout assez pachydermique. Dommage...
Après un intermède assuré par deux demoiselles aussi charmantes que déjantées qui montent sur le bar pour nous jouer des reprises de classiques punks avec une guitare et un haut-parleur, place aux vétérans mancuniens ! Ils démarrent tambour battant avec une rythmique aussi implacable qu'impeccable, et un Steve Diggle très en forme, virevoltant, qui fait le show avec des jambes de vingt ans. Pete Shelley, par contre, se la joue plutôt pépère, se retournant souvent pour échanger quelques sourires avec son bassiste. Ce qui me frustre un peu, cependant, c'est que sa voix est difficilement audible. Du coup je ne retrouve pas ces intonations ironiques qui mettent tellement en valeur l'humour acerbe et désenchanté des textes. Pas trop grave: ça s'arrange après que je me sois un peu éloigné des enceintes situées sur le côté de la scène (ben oui, c'est le problème quand on essaie de prendre des photos pour agrémenter sa chronique...).
Les premiers morceaux joués sont issus de leurs albums récents. Puis vient le tour des vieux morceaux de bravoure, ces classiques forcément attendus. Après "Fiction Romance", nous avons droit, entre autre, à "What Do I Get", "Ever Fallen In Love", "Autonomy" et "Noise Annoys". Le public beauvaisien, effervescent et bon enfant, très rock'n roll, sait montrer son enthousiasme avec moult slams et pogos. Le groupe semble apprécier et lui offre un long rappel qui se termine en apothéose avec les terribles "Orgasm Addict" et "Boredom".
Rien que pour ce final époustouflant, je suis reparti de Beauvais en pèlerin heureux. Et comme après le concert des Stooges auquel j'avais assisté l'an dernier à Bondoufle, j'ai pu me dire que la légende était bel et bien vivante, ce soir, sur scène.
Très bon 16/20 | par Oddie |
Photo par Oddie.
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