Sunflower Bean
Human Ceremony |
Label :
Fat Possum |
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Dans une autre dimension, chacun aura son mini soi. Dr Devil a montré l'exemple et d'autres suivront, bien plus tôt que vous ne le pensez.
Brooklyn est, bien malgré lui, le lieu de toutes les expérimentations, et l'invasion aurait déjà commencé, posant ses bases dans la cave d'un jeune homme. Un savant fou amateur de grignotage en tout genre, qui décida de former le premier groupe de ce genre. Cherchant l'inspiration sur le web tout en crachant les coquilles de ses pipas sur le sol, il note, observe, mâchouille, et l'illumination vint. Ce sera un mini Bob Dylan, un mini Flavien Berger, et pour la demoiselle, une mini Courtney Love, avec des faux airs de Miley Cyrus peroxydée, histoire de plaire au maximum de gens.
Après plusieurs années dans cette cave, les seules sorties autorisées sont les nombreux concerts donnés par le trio, ils se retrouvent enfermés une dizaine de jours dans un studio pour enregistrer les onze titres de ce premier album, au titre approprié, Human Ceremony. Cherchant le nom du groupe, notre hirsute bonhomme regarde par terre les miettes de pipas... "Las Pipas !" s'exclame t il. Pris d'un doute, il se résigne à les nommer Sunflower Bean.
Débutant doucement avec le morceau titre, l'album pose tranquillement ses bases. L'alternance de voix entre Nick & Julia, la guitare pleine d'échos rappelant The Organ (et par extension Johnny Marr), mais le (power)trio n'est jamais meilleur que lorsqu'il s'énerve un peu, inventif & classique à la fois. Que ce soit sur "Come On" & ses "Right Now", le saccadé "This Kind Of Feeling", ou le tube instantané "Wall Watcher". Tranquillement, le groupe séduit aussi par ces petites chansons douces, l'acoustique "Oh I Just Don't Know", le très pop "I Want You To Give Me Enough Time".
L'alternance des deux voix marche à la perfection, créant un véritable échange, comme celui de la basse et de la guitare, une petite alchimie très agréable, qui convainc sans peine sur chaque titre.
Plus encore que sur disque, c'est sur scène que le trio épate. C'est d'ailleurs là que je les ai découvert, lors de la dernière édition du Levitation Fest. Une des révélations du festival, l'album retranscrit assez fidèlement, sans le petit grain de folie bien sûr (qu'on décèle en filigrane sur "Space Exploration Disaster"), ce lâcher prise, à l'instar de Ropoporose, pour rester dans la famille des groupes qui dépassent à peine la vingtaine d'années.
De retour dans leur cave, ils ont depuis enregistré un Ep de reprises From The Basement, et patientent en ramassant les coques de pipas, jusqu'à une prochaine tournée...
Brooklyn est, bien malgré lui, le lieu de toutes les expérimentations, et l'invasion aurait déjà commencé, posant ses bases dans la cave d'un jeune homme. Un savant fou amateur de grignotage en tout genre, qui décida de former le premier groupe de ce genre. Cherchant l'inspiration sur le web tout en crachant les coquilles de ses pipas sur le sol, il note, observe, mâchouille, et l'illumination vint. Ce sera un mini Bob Dylan, un mini Flavien Berger, et pour la demoiselle, une mini Courtney Love, avec des faux airs de Miley Cyrus peroxydée, histoire de plaire au maximum de gens.
Après plusieurs années dans cette cave, les seules sorties autorisées sont les nombreux concerts donnés par le trio, ils se retrouvent enfermés une dizaine de jours dans un studio pour enregistrer les onze titres de ce premier album, au titre approprié, Human Ceremony. Cherchant le nom du groupe, notre hirsute bonhomme regarde par terre les miettes de pipas... "Las Pipas !" s'exclame t il. Pris d'un doute, il se résigne à les nommer Sunflower Bean.
Débutant doucement avec le morceau titre, l'album pose tranquillement ses bases. L'alternance de voix entre Nick & Julia, la guitare pleine d'échos rappelant The Organ (et par extension Johnny Marr), mais le (power)trio n'est jamais meilleur que lorsqu'il s'énerve un peu, inventif & classique à la fois. Que ce soit sur "Come On" & ses "Right Now", le saccadé "This Kind Of Feeling", ou le tube instantané "Wall Watcher". Tranquillement, le groupe séduit aussi par ces petites chansons douces, l'acoustique "Oh I Just Don't Know", le très pop "I Want You To Give Me Enough Time".
L'alternance des deux voix marche à la perfection, créant un véritable échange, comme celui de la basse et de la guitare, une petite alchimie très agréable, qui convainc sans peine sur chaque titre.
Plus encore que sur disque, c'est sur scène que le trio épate. C'est d'ailleurs là que je les ai découvert, lors de la dernière édition du Levitation Fest. Une des révélations du festival, l'album retranscrit assez fidèlement, sans le petit grain de folie bien sûr (qu'on décèle en filigrane sur "Space Exploration Disaster"), ce lâcher prise, à l'instar de Ropoporose, pour rester dans la famille des groupes qui dépassent à peine la vingtaine d'années.
De retour dans leur cave, ils ont depuis enregistré un Ep de reprises From The Basement, et patientent en ramassant les coques de pipas, jusqu'à une prochaine tournée...
Bon 15/20 | par X_Lok |
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