Emboe
Alea_Part III |
Label :
Atypeek |
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S'il y en a qui suive, ne serait-ce qu'un seul, vous aurez compris que la partie 2 m'avait laissé plutôt froid. Moi qui suis d'habitude dithyrambique sur le travail d'Emboe, je m'étais vu obligé d'émettre quelques réserves sur des compositions qui m'apparaissaient plus approximatives, moins abouties, moins percutantes.
Avec Alea – part 3, je retrouve tout ce qui m'avait séduit dans le premier EP de la série, en mieux. "Pink Pussy" a une espèce de groove gras dont le beat final carrément hypnotique me fait regretter qu'il ne dure pas des heures. Car, joué à fond, dans la pénombre et bien éméché, je suis à deux doigts de danser, genre langoureux, au ralenti, comme dans les films où tous les gens sont beaux, incroyablement cools et affichent des poses lascives sur des rythmes sexuels. Bon, là je suis en jogging en train de siffler des Buds mais, dans l'esprit, je le vis à fond. Les stroboscopes moulent d'un écrin de luminosité sensuelle mon corps désirable d'éphèbe, mes gestes mesurés saisissent toute la grâce éphémère du moment présent dans une espèce d'osmose phéromonale avec la goutte de sueur qui coule le long du sillon mammaire de ma superbe compagne d'un soir. Je ne sais pas comment elle s'appelle mais ses yeux disent "braguette" et son désir ardent est palpable dans la lascivité de sa gestuelle de femelle languissante.
Pose branlette.
Sérieux, ce "Pink Pussy", il tourne en boucle.
Après, c'est "Shot Groove". Plus sale, plus bruyant mais tout aussi fascinant, sa brièveté en est frustrante. Un préliminaire qui tourne mal, une douche froide assénée sur l'érection douloureuse. Mais parfois, il est des brisettes qui font du bien, qui remettent les idées en place. On est alors bon pour se finir avec "Sister must go on". Une respiration de rachitique, un poumon asphyxié, de l'air vicié, poisseux, qu'on n'en filerait même pas à un condamné à mort. Ambiance de pervers, boucle de poisse, machine à l'agonie crachant son dernier glaviot, une espèce de beauté morbide qui, toujours, frustre par sa fulgurance. Un orgasme violent que l'on souhaiterait voir durer des heures.
Avec Alea – part 3, je retrouve tout ce qui m'avait séduit dans le premier EP de la série, en mieux. "Pink Pussy" a une espèce de groove gras dont le beat final carrément hypnotique me fait regretter qu'il ne dure pas des heures. Car, joué à fond, dans la pénombre et bien éméché, je suis à deux doigts de danser, genre langoureux, au ralenti, comme dans les films où tous les gens sont beaux, incroyablement cools et affichent des poses lascives sur des rythmes sexuels. Bon, là je suis en jogging en train de siffler des Buds mais, dans l'esprit, je le vis à fond. Les stroboscopes moulent d'un écrin de luminosité sensuelle mon corps désirable d'éphèbe, mes gestes mesurés saisissent toute la grâce éphémère du moment présent dans une espèce d'osmose phéromonale avec la goutte de sueur qui coule le long du sillon mammaire de ma superbe compagne d'un soir. Je ne sais pas comment elle s'appelle mais ses yeux disent "braguette" et son désir ardent est palpable dans la lascivité de sa gestuelle de femelle languissante.
Pose branlette.
Sérieux, ce "Pink Pussy", il tourne en boucle.
Après, c'est "Shot Groove". Plus sale, plus bruyant mais tout aussi fascinant, sa brièveté en est frustrante. Un préliminaire qui tourne mal, une douche froide assénée sur l'érection douloureuse. Mais parfois, il est des brisettes qui font du bien, qui remettent les idées en place. On est alors bon pour se finir avec "Sister must go on". Une respiration de rachitique, un poumon asphyxié, de l'air vicié, poisseux, qu'on n'en filerait même pas à un condamné à mort. Ambiance de pervers, boucle de poisse, machine à l'agonie crachant son dernier glaviot, une espèce de beauté morbide qui, toujours, frustre par sa fulgurance. Un orgasme violent que l'on souhaiterait voir durer des heures.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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