Clara Clara
Bugarach |
Label :
Clapping Music |
||||
Une pochette qui pique les yeux. Merci Félicité Landrivon. Ces couleurs flashy, ce quart de dessin qui, comme on pourrait facilement l'imaginer, représente Félix Le Chat tenant un cube, ou une maison, là n'est pas le problème. On interprète, on imagine, on fait des hypothèses plus ou moins farfelues sur ce bout de sourire, sur ces quatre doigts, mais dans le fond on n'en sait strictement rien.
On peut donc se dire que le titre est parfaitement en adéquation avec cet artwork. Quel lieu français inspire autant de théories fumeuses, de discussions d'initiés qui pensent détenir la vérité ? Vous l'aurez compris, ce disque s'appelle Bugarach.
La rythmique est folle. Le morceau d'entrée nous pose une ambiance magnétique, la douce voix de François Virot pourrait se contenter d'une guitare sèche, mais ils préfèrent un rendu foutraque, qui s'éparpille juste ce qu'il faut tout en jouant sur la répétition, une sorte de kraut pop si vous voulez, imaginative et sincère. Ils pourraient juste faire des bonnes chansons pop, simple, emballé c'est pesé, mais non, ils cherchent les enluminures, chaque note n'est pas là par hasard, pour un rendu viscérale, laissant parfois le synthé prendre le contrôle (le final de "Ecran Noir"). Il y a une vraie cohésion, les morceaux prennent une saveur toute différente lorsqu'ils sont interprété en français ou en anglais, mais ça contribue au charme de ce disque.
Bugarach est un album compact, en huit titres ils multiplient les coups de génie, les surprises, la rythmique folle n'est jamais dans la démonstration, toujours au service des mélodies, elle sert les titres avec panache.
Merci Clapping Music de nous avoir permis d'entendre des disques de ce calibre. Oui, si vous ne le saviez pas encore, le label tire sa révérence, la maison de Yeti Lane, Egyptology, Orval Carlos Sibelius, et j'en passe. Merci pour ces moments.
On peut donc se dire que le titre est parfaitement en adéquation avec cet artwork. Quel lieu français inspire autant de théories fumeuses, de discussions d'initiés qui pensent détenir la vérité ? Vous l'aurez compris, ce disque s'appelle Bugarach.
La rythmique est folle. Le morceau d'entrée nous pose une ambiance magnétique, la douce voix de François Virot pourrait se contenter d'une guitare sèche, mais ils préfèrent un rendu foutraque, qui s'éparpille juste ce qu'il faut tout en jouant sur la répétition, une sorte de kraut pop si vous voulez, imaginative et sincère. Ils pourraient juste faire des bonnes chansons pop, simple, emballé c'est pesé, mais non, ils cherchent les enluminures, chaque note n'est pas là par hasard, pour un rendu viscérale, laissant parfois le synthé prendre le contrôle (le final de "Ecran Noir"). Il y a une vraie cohésion, les morceaux prennent une saveur toute différente lorsqu'ils sont interprété en français ou en anglais, mais ça contribue au charme de ce disque.
Bugarach est un album compact, en huit titres ils multiplient les coups de génie, les surprises, la rythmique folle n'est jamais dans la démonstration, toujours au service des mélodies, elle sert les titres avec panache.
Merci Clapping Music de nous avoir permis d'entendre des disques de ce calibre. Oui, si vous ne le saviez pas encore, le label tire sa révérence, la maison de Yeti Lane, Egyptology, Orval Carlos Sibelius, et j'en passe. Merci pour ces moments.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute : https://claraclara.bandcamp.com/album/bugarach
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