Margaret Catcher
Singularity |
Label :
Pied De Biche /Tandori / Atypeek |
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J'avais découvert ce duo particulier par le biais de Güz II, avec qui ils avaient tournée commune. Bien épaté par ce duo basse/batterie/vocoder, et surtout très intrigué par la bague magique de Xavier qui émettait des sons à l'envi, sans que j'en comprenne le fonctionnement. Il avait bien tenté de m'expliquer cette magie autour d'une bière au Petit Bain, mais comme ce n'était pas la première je vous avoue n'avoir pas tout saisi. D'un côté c'est pas plus mal, c'est toujours bien de garder un peu de mystère, comme quand on voit Yasuko Onuki de Melt Banana agiter son espèce de dictée magique miniature lors des concerts.
Après un premier Ep en 2012 ("2 guys 1 CPU", en référence à ce que vous savez) deux autres en 2015, voilà donc Singularity, le tant attendu premier album de Margaret Catcher. Le ton est donné dès le premier titre, on est comme dans un croisement improbable, quelque part entre une B.O. fantasmée de 2001 l'odyssée de l'espace, mais dans l'esprit du Batman de 1966. On visualise bien une filature peu discrète en batmobile "Emergency", une rencontre avec des robots dansant le smurf sur "New Transe" ou une scène de bagarre en collants sur "Zouki Zouki". Avec ses sonorités parfois proche des jeux vidéos (le bien nommé "Alex Quid"), ils se jouent des conventions et assimilent d'une certaine manière le math rock, le punk & un second degré évident, qu'on pourrait ranger dans la case fun-punk tant leur musique peut faire vriller le cerveau le plus terre à terre, pour peu qu'il se prête au jeu. Un dernier interlude et ils nous proposent une revisite de "TER", beaucoup moins énervé que la première version disponible sur l'ep du même nom, mais pas moins intéressante.
C'est pas simple pour un groupe tellement visuel de transposer cette folie douce sur disque. Sur Singularity, on a l'impression qu'ils le font sans vraiment se poser de questions, on sent bien les titres créés sur scène mais ils passent haut la main le passage sur disque, une belle occasion de découvrir ce duo de rock augmenté, histoire de vous donner envie de les voir en live, et de découvrir les secrets de cette bague magique...
Après un premier Ep en 2012 ("2 guys 1 CPU", en référence à ce que vous savez) deux autres en 2015, voilà donc Singularity, le tant attendu premier album de Margaret Catcher. Le ton est donné dès le premier titre, on est comme dans un croisement improbable, quelque part entre une B.O. fantasmée de 2001 l'odyssée de l'espace, mais dans l'esprit du Batman de 1966. On visualise bien une filature peu discrète en batmobile "Emergency", une rencontre avec des robots dansant le smurf sur "New Transe" ou une scène de bagarre en collants sur "Zouki Zouki". Avec ses sonorités parfois proche des jeux vidéos (le bien nommé "Alex Quid"), ils se jouent des conventions et assimilent d'une certaine manière le math rock, le punk & un second degré évident, qu'on pourrait ranger dans la case fun-punk tant leur musique peut faire vriller le cerveau le plus terre à terre, pour peu qu'il se prête au jeu. Un dernier interlude et ils nous proposent une revisite de "TER", beaucoup moins énervé que la première version disponible sur l'ep du même nom, mais pas moins intéressante.
C'est pas simple pour un groupe tellement visuel de transposer cette folie douce sur disque. Sur Singularity, on a l'impression qu'ils le font sans vraiment se poser de questions, on sent bien les titres créés sur scène mais ils passent haut la main le passage sur disque, une belle occasion de découvrir ce duo de rock augmenté, histoire de vous donner envie de les voir en live, et de découvrir les secrets de cette bague magique...
Bon 15/20 | par X_Lok |
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