Silvain Vanot
Sur Des Arbres |
Label :
Weekend |
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En 1995 sort le deuxième album de Silvain Vanot, dans la même année que Boire de Miossec et La Mémoire Neuve de Dominique A. Dans une concordance semblant logique, ces trois chanteurs se verront se succéder sur une même scène lors d'une soirée (voire plus), comme indiquant ce nouveau souffle dans la chanson rock en France qui se révélait plus à cette époque-là.
Sur Des Arbres affirme un changement d'atmosphère, évacuant les impressions de renfermé et d'humeur crépusculaire qui planaient dans le premier album éponyme paru deux années avant. L'album débute par une ballade folk sentant la chlorophylle, "Le Petit Bois", dont le texte courtois évoque un enamouré à la première personne qui a incendié le lieu pour dégager la vue vers chez une belle aimée (en secret ?). Ensuite, les guitares grungy ne sont pas pour autant parties et marquent directement leur retour dès "Le Soutien Du Roy", chanson qui défouraille et qui sied bien en temps de crise. Il en ira de même pour "Sur Des Arbres" dont le clip passait quelquefois sur M6, ainsi que pour étreindre de passion les passages entre les couplets sur "Le Reste De Mon Âge" ou "Ma Couche". Et puis, comme celle qui ouvre l'album, il y a en majorité les autres chansons plus bucoliques, plus calmes et empreintes d'une poésie courtoise propre au chanteur : Le sensible "L'Instant Que Je Guette" , "Rembrandt" apaisante et berçante, "La Même Farine" enluminée par un violoncelle qui questionne et un violon qui semble lui répondre, "Bonne Fortune" qui est une reprise d'un poème de Charles Gros, ou "Trop Tôt" pour les songeurs rêvassant au son des grillons.
Du "Petit Bois" jusqu'à "La Journée (Lullaby)", en parcourant des sentiers folk et des sillons noisy, Sur Des Arbres se découvre ou se redécouvre avec une joie certaine. C'est comme de se retrouver au pied d'un même arbre qui a bien grandi, pour l'admirer continuellement de ses racines jusqu'à sa ramure.
Sur Des Arbres affirme un changement d'atmosphère, évacuant les impressions de renfermé et d'humeur crépusculaire qui planaient dans le premier album éponyme paru deux années avant. L'album débute par une ballade folk sentant la chlorophylle, "Le Petit Bois", dont le texte courtois évoque un enamouré à la première personne qui a incendié le lieu pour dégager la vue vers chez une belle aimée (en secret ?). Ensuite, les guitares grungy ne sont pas pour autant parties et marquent directement leur retour dès "Le Soutien Du Roy", chanson qui défouraille et qui sied bien en temps de crise. Il en ira de même pour "Sur Des Arbres" dont le clip passait quelquefois sur M6, ainsi que pour étreindre de passion les passages entre les couplets sur "Le Reste De Mon Âge" ou "Ma Couche". Et puis, comme celle qui ouvre l'album, il y a en majorité les autres chansons plus bucoliques, plus calmes et empreintes d'une poésie courtoise propre au chanteur : Le sensible "L'Instant Que Je Guette" , "Rembrandt" apaisante et berçante, "La Même Farine" enluminée par un violoncelle qui questionne et un violon qui semble lui répondre, "Bonne Fortune" qui est une reprise d'un poème de Charles Gros, ou "Trop Tôt" pour les songeurs rêvassant au son des grillons.
Du "Petit Bois" jusqu'à "La Journée (Lullaby)", en parcourant des sentiers folk et des sillons noisy, Sur Des Arbres se découvre ou se redécouvre avec une joie certaine. C'est comme de se retrouver au pied d'un même arbre qui a bien grandi, pour l'admirer continuellement de ses racines jusqu'à sa ramure.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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