Wirephobia
No Lives But Nightmares |
Label :
Silent Method |
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Par le hasard de tribulations googliennes, nous allons tous de découvertes en découvertes. Ces derniers temps, c'est le Moyen Orient qui s'ouvre à moi, et je ne vous parle pas de du disque Turkish Delights - 26 Beat, Psych & Garage Ultrarities from Beyond the Sea of Marmara, compilation pourtant ô combien indispensable. J'évoque plutôt ma récente découverte de l'ambiant progressive de hhhhshhhh (représenté sous le sigle "losange noir marqué d'un X") venant du Yémen, ou, pour le cas qui nous intéresse aujourd'hui, l'indus/noise de l'Irakien Wirephobia.
Se revendiquant comme seul représentant de la musique noise en son pays (on le croit sur parole, pas si simple d'aller vérifier en même temps) & voulant faire reconnaitre ce genre comme style à part entière en Irak (bon courage mon pote), il n'en reste pas moins un jusqu'au-boutiste du genre, avec plus de 70 occurrences sur son Bandcamp (que ce soit Ep, album, participation aux compilations, single track, etc). Une de ses dernières sorties au moment où j'écris ces lignes, No Lives But Nightmares, est une éprouvante virée au royaume du bruit. Si vous cherchez une musique pour ambiancer vos messes noires, vos fêtes de familles ou le baptême du p'tit dernier, ce disque est pile ce qu'il vous faut. On hésite entre du field recording post-apocalyptique, mélange de sons glaçants électroniques et de percussions martelées, le "Nightmare In Baghdad" au coeur de l'oeuvre est un véritable concentré de flippe. Pas un coup, comme ça, qui vous fait sursauter lorsqu'une porte claque, là c'est vraiment huit minutes de frousse musicale. Comme quand adolescent vous découvriez Resident Evil pour la première, mais en pire. Enfermé dans la cale d'un bateau ivre, soumis à la folie d'un prédateur, tout est permis dans cet espace sonore qui viendra peut être à bout de vos nerfs.
Si ce n'est pas la cas, la suite va le faire. Court intermède plus-que-noisy de moins d'1mn30, genre aspirateur à organes sans anesthésie. Le premier disque qui vous file le tétanos juste en l'écoutant. Belle performance. Et pour vous finir, "No Sounds Just Experiments" qui porte bien son titre, comme si Leatherface s'enregistrait tranquilou dans sa piaule, en préparant l'arrivée des hippies, pour le coup on est vraiment dans le fear-recording, à écouter dans le noir pour une sensation vraiment troublante.
Une expérience, un brin malsaine vous l'avez compris, mais qui ravira les plus audacieux, les moins froussards, et les amateurs d'autre chose.
Se revendiquant comme seul représentant de la musique noise en son pays (on le croit sur parole, pas si simple d'aller vérifier en même temps) & voulant faire reconnaitre ce genre comme style à part entière en Irak (bon courage mon pote), il n'en reste pas moins un jusqu'au-boutiste du genre, avec plus de 70 occurrences sur son Bandcamp (que ce soit Ep, album, participation aux compilations, single track, etc). Une de ses dernières sorties au moment où j'écris ces lignes, No Lives But Nightmares, est une éprouvante virée au royaume du bruit. Si vous cherchez une musique pour ambiancer vos messes noires, vos fêtes de familles ou le baptême du p'tit dernier, ce disque est pile ce qu'il vous faut. On hésite entre du field recording post-apocalyptique, mélange de sons glaçants électroniques et de percussions martelées, le "Nightmare In Baghdad" au coeur de l'oeuvre est un véritable concentré de flippe. Pas un coup, comme ça, qui vous fait sursauter lorsqu'une porte claque, là c'est vraiment huit minutes de frousse musicale. Comme quand adolescent vous découvriez Resident Evil pour la première, mais en pire. Enfermé dans la cale d'un bateau ivre, soumis à la folie d'un prédateur, tout est permis dans cet espace sonore qui viendra peut être à bout de vos nerfs.
Si ce n'est pas la cas, la suite va le faire. Court intermède plus-que-noisy de moins d'1mn30, genre aspirateur à organes sans anesthésie. Le premier disque qui vous file le tétanos juste en l'écoutant. Belle performance. Et pour vous finir, "No Sounds Just Experiments" qui porte bien son titre, comme si Leatherface s'enregistrait tranquilou dans sa piaule, en préparant l'arrivée des hippies, pour le coup on est vraiment dans le fear-recording, à écouter dans le noir pour une sensation vraiment troublante.
Une expérience, un brin malsaine vous l'avez compris, mais qui ravira les plus audacieux, les moins froussards, et les amateurs d'autre chose.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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