Trio
Trio |
Label :
Mercury |
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[Chronique en aveugle #20] Le rédacteur ne savait rien de l'identité de l'artiste dont il a chroniqué le présent album
Seconde chronique à l'aveugle et seconde surprise, il me semble que cette fois-ci je me trouve plongé au cœur des années 80 et ce que cela implique : mettre à mal ce que la musique populaire a produit jusqu'alors tout en s'appuyant dessus pour avancer. Cruel dilemme !
De la très courte introduction, je ne retiens qu'une seule chose : on y chante en allemand. Sur le deuxième titre ça se confirme, le couple guitare / batterie soutient un chant en allemand énervé rempli d'onomatopées incompréhensibles. L'esprit y est résolument punk. Introduit par des cloches, le titre suivant se déroule sur un tempo lent, rampant, insidieux sur lequel on croirait entendre un Lou Reed teuton. Nos amis allemands n'oublient cependant pas que pour se développer à l'international il faut aussi s'exprimer en anglais. C'est chose faite sur les deux morceaux suivants, sorte de rock assez anecdotique d'où a disparu toute rage. Les tigres sont retournés en cage pour le moment.
Changement radical mais cohérent en ce qui concerne l'économie de moyens : guitare et batterie sont remplacées par un clavier et sa boite à rythmes sur lesquels une voix déclame tranquillement dans la langue de Goethe, puis, dans la même veine, c'est un titre très cool et décontracté, un peu à la manière de Ian Dury. Ici on ne chante pas vraiment, on monologue.
Et arrive le huitième titre, celui qui va me perturber. Il s'agit d'un immense succès perpétré par un obscur groupe (ou peut être duo) allemand au début des années 80 : "Da Da Da". Ce n'est peut être pas le titre exact mais je suis sur que tout le monde sait de quoi je parle. Et ce qui me gène c'est que je suis persuadé qu'il ne s'agit pas d'une cover mais bien de la version originale. Évidemment ma mémoire peut me jouer des tours, plus de trente ans s'étant probablement écoulés depuis les écoutes intensives que j'ai pu faire de ce morceau. Pour préserver l'intérêt du jeu, je me fais violence pour ne pas aller sur Youtube découvrir le nom de ce groupe et ainsi y faire quelques recherches.
Et la suite me direz-vous ! Et bien elle est à l'image des premiers titres de cet album. Un rock somme toute assez basique qui s'appuie uniquement sur une guitare et une batterie, chantant en allemand et parfois en anglais. C'est son côté cool un peu branleur qui fait de cette musique quelque chose d'attachant à défaut d'être transcendant. On y navigue entre titres énervés (comme sur le titre 11) et un étrange croisement entre Lou Reed et Ian Dury (titre 12).
Au final c'est un disque agréable bien qu'un peu long (15 titres). En virant les morceaux les plus anecdotiques et en découpant le reste en EPs et singles, il n'est pas impossible que ce groupe ait alors laissé une trace plus prononcée que ce seul "Da Da Da" qui ressemble fort à un one shot.
Seconde chronique à l'aveugle et seconde surprise, il me semble que cette fois-ci je me trouve plongé au cœur des années 80 et ce que cela implique : mettre à mal ce que la musique populaire a produit jusqu'alors tout en s'appuyant dessus pour avancer. Cruel dilemme !
De la très courte introduction, je ne retiens qu'une seule chose : on y chante en allemand. Sur le deuxième titre ça se confirme, le couple guitare / batterie soutient un chant en allemand énervé rempli d'onomatopées incompréhensibles. L'esprit y est résolument punk. Introduit par des cloches, le titre suivant se déroule sur un tempo lent, rampant, insidieux sur lequel on croirait entendre un Lou Reed teuton. Nos amis allemands n'oublient cependant pas que pour se développer à l'international il faut aussi s'exprimer en anglais. C'est chose faite sur les deux morceaux suivants, sorte de rock assez anecdotique d'où a disparu toute rage. Les tigres sont retournés en cage pour le moment.
Changement radical mais cohérent en ce qui concerne l'économie de moyens : guitare et batterie sont remplacées par un clavier et sa boite à rythmes sur lesquels une voix déclame tranquillement dans la langue de Goethe, puis, dans la même veine, c'est un titre très cool et décontracté, un peu à la manière de Ian Dury. Ici on ne chante pas vraiment, on monologue.
Et arrive le huitième titre, celui qui va me perturber. Il s'agit d'un immense succès perpétré par un obscur groupe (ou peut être duo) allemand au début des années 80 : "Da Da Da". Ce n'est peut être pas le titre exact mais je suis sur que tout le monde sait de quoi je parle. Et ce qui me gène c'est que je suis persuadé qu'il ne s'agit pas d'une cover mais bien de la version originale. Évidemment ma mémoire peut me jouer des tours, plus de trente ans s'étant probablement écoulés depuis les écoutes intensives que j'ai pu faire de ce morceau. Pour préserver l'intérêt du jeu, je me fais violence pour ne pas aller sur Youtube découvrir le nom de ce groupe et ainsi y faire quelques recherches.
Et la suite me direz-vous ! Et bien elle est à l'image des premiers titres de cet album. Un rock somme toute assez basique qui s'appuie uniquement sur une guitare et une batterie, chantant en allemand et parfois en anglais. C'est son côté cool un peu branleur qui fait de cette musique quelque chose d'attachant à défaut d'être transcendant. On y navigue entre titres énervés (comme sur le titre 11) et un étrange croisement entre Lou Reed et Ian Dury (titre 12).
Au final c'est un disque agréable bien qu'un peu long (15 titres). En virant les morceaux les plus anecdotiques et en découpant le reste en EPs et singles, il n'est pas impossible que ce groupe ait alors laissé une trace plus prononcée que ce seul "Da Da Da" qui ressemble fort à un one shot.
Sympa 14/20 | par Hpl |
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