Feist
Pleasure |
Label :
Polydor |
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On m'aurait dit que Feist s'était enfermée seule dans un chalet au fin fond d'une forêt en plein hiver pour enregistrer ce Pleasure, je l'aurai cru les yeux fermés et les oreilles bien ouvertes. Certes elle n'a pas été dans un chalet, mais a bien enregistré quasiment en solitaire durant l'hiver et ça se ressent à l'écoute ; c'est comme les Artistes qui enregistrent au Rancho De La Luna à Joshua Tree, quand c'est bien réalisé, ça transparaît de suite dans le son – encore un pouvoir magique de la Musique.
L'électrique s'enchaîne et se mélange à l'acoustique, le Blues à la Folk. Pleasure est sûrement son disque le plus introspectif, le plus doux, où le calme et parfois le silence sont les bienvenues ; moins Indie-Pop, plus Rock bluesy à certains moments, notamment sur la chanson titre, sur "Century" (coucou Jarvis Cocker et sa voix suave), dans la délicieuse guitare de "I Am Not Running Away" et dans les sursauts de "Any Party" plus mouvementée, avec une apparition de Choir! Choir! Choir! pour la seconde moitié du titre qui se finit avec du bruitage – Feist quitte la fête et marche dans la rue la nuit, une voiture passe à ses côtés, son occupant écoute "Pleasure" avec le son bien fort... "A Man Is Not His Song" se lance, est-elle rentrée chez elle pour être de nouveau seule ? Choir! Choir! Choir! l'ont suivi apparemment... et Mastodon aussi... oui il y a bien un extrait de "High Road" de Mastodon à la toute fin du morceau – c'est Rock je vous dis ! Feist devient un peu le mix parfait entre la folie survolant PJ Harvey du début des 90's et la douceur caressant les plus beaux morceaux de Cat Power.
Pleasure est moins immédiat que ses précédents albums, peut-être un poil trop triste malgré la beauté qui s'en échappe – assez paradoxale. Je ne dirais pas qu'il est long, c'est juste qu'il y a tellement d'émotions qu'il faut être prêt à toutes les recevoir et ce, plusieurs fois.
L'électrique s'enchaîne et se mélange à l'acoustique, le Blues à la Folk. Pleasure est sûrement son disque le plus introspectif, le plus doux, où le calme et parfois le silence sont les bienvenues ; moins Indie-Pop, plus Rock bluesy à certains moments, notamment sur la chanson titre, sur "Century" (coucou Jarvis Cocker et sa voix suave), dans la délicieuse guitare de "I Am Not Running Away" et dans les sursauts de "Any Party" plus mouvementée, avec une apparition de Choir! Choir! Choir! pour la seconde moitié du titre qui se finit avec du bruitage – Feist quitte la fête et marche dans la rue la nuit, une voiture passe à ses côtés, son occupant écoute "Pleasure" avec le son bien fort... "A Man Is Not His Song" se lance, est-elle rentrée chez elle pour être de nouveau seule ? Choir! Choir! Choir! l'ont suivi apparemment... et Mastodon aussi... oui il y a bien un extrait de "High Road" de Mastodon à la toute fin du morceau – c'est Rock je vous dis ! Feist devient un peu le mix parfait entre la folie survolant PJ Harvey du début des 90's et la douceur caressant les plus beaux morceaux de Cat Power.
Pleasure est moins immédiat que ses précédents albums, peut-être un poil trop triste malgré la beauté qui s'en échappe – assez paradoxale. Je ne dirais pas qu'il est long, c'est juste qu'il y a tellement d'émotions qu'il faut être prêt à toutes les recevoir et ce, plusieurs fois.
Très bon 16/20 | par Beckuto |
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