David Eugene Edwards & Alexander Hacke
Risha |
Label :
Glitterhouse |
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On le sait, David Eugene Edwards est un aventurier. Jamais vraiment là où on l'attend, toujours différent et toujours reconnaissable grâce à son timbre de voix si particulier.
Sans non plus tomber dans l'arty, dans l'expérimentation pure, il met ses envies en son, pose ses pulsations cardiaques sur une steel guitar, puisant souvent dans les racines profondes du folklore américain pour mieux les détourner et se les approprier. Passionnant en tout point, ce nouveau disque, cette nouvelle envie a tout pour intriguer, quand on voit pour la première fois ces deux noms accolés.
Délaissant Wovenhand pour un temps, le voilà qui s'acoquine avec son Bill Ballantine teuton, Monsieur Alexander Hacke. Ce nom ne vous dit peut être rien, mais il tient la guitare et la basse dans Einsturzende Neubaten depuis 1981, sans parler des ses collaborations, de ses disques persos, ou même de Crime & The City Solution. C'est d'ailleurs lors de la reformation de ce groupe, en 2013, que David et Alexander se rencontrent, et malgré une très forte envie de collaborer, ce n'est que cinq ans plus tard que nous arrive enfin ce Risha, ces dix pièces musicales qui n'en font qu'une, un album, une œuvre totale, contre tout chacal.
Développant des sons envoûtants, venus d'on ne sait où, des rythmiques urbaines chaotiques et rentre dedans, puisant dans l'instrumentarium de la musique arabe, dont on connaissait l'intérêt d'Alexander suite au documentaire Crossing The Bridge, réalisé par Fatih Akin, dans lequel on suivait le guitariste à la rencontre de musiciens, jouant avec eux, jetez vous dessus si vous ne l'avez pas vu. Risha est une sorte de suite logique, une plongée cyberpunk dans les mille & une nuit, à la fois flippante et ensorcelante, sans jamais savoir si c'est la musique qui suit les mots ou l'inverse, tout est lié, contre tout guerrier.
Une fois que l'on a apprivoisé ce Risha, on se demande pourquoi cette collaboration n'arrive que maintenant tant elle semblait évidente. Ces deux mecs étaient fait pour créer ensemble, pour s'inspirer l'un de l'autre, pour nous donner ces dix titres, qui, on l'espère, ne seront qu'une porte d'entrée pour ce duo fascinant, qui surgit face au vent.
Sans non plus tomber dans l'arty, dans l'expérimentation pure, il met ses envies en son, pose ses pulsations cardiaques sur une steel guitar, puisant souvent dans les racines profondes du folklore américain pour mieux les détourner et se les approprier. Passionnant en tout point, ce nouveau disque, cette nouvelle envie a tout pour intriguer, quand on voit pour la première fois ces deux noms accolés.
Délaissant Wovenhand pour un temps, le voilà qui s'acoquine avec son Bill Ballantine teuton, Monsieur Alexander Hacke. Ce nom ne vous dit peut être rien, mais il tient la guitare et la basse dans Einsturzende Neubaten depuis 1981, sans parler des ses collaborations, de ses disques persos, ou même de Crime & The City Solution. C'est d'ailleurs lors de la reformation de ce groupe, en 2013, que David et Alexander se rencontrent, et malgré une très forte envie de collaborer, ce n'est que cinq ans plus tard que nous arrive enfin ce Risha, ces dix pièces musicales qui n'en font qu'une, un album, une œuvre totale, contre tout chacal.
Développant des sons envoûtants, venus d'on ne sait où, des rythmiques urbaines chaotiques et rentre dedans, puisant dans l'instrumentarium de la musique arabe, dont on connaissait l'intérêt d'Alexander suite au documentaire Crossing The Bridge, réalisé par Fatih Akin, dans lequel on suivait le guitariste à la rencontre de musiciens, jouant avec eux, jetez vous dessus si vous ne l'avez pas vu. Risha est une sorte de suite logique, une plongée cyberpunk dans les mille & une nuit, à la fois flippante et ensorcelante, sans jamais savoir si c'est la musique qui suit les mots ou l'inverse, tout est lié, contre tout guerrier.
Une fois que l'on a apprivoisé ce Risha, on se demande pourquoi cette collaboration n'arrive que maintenant tant elle semblait évidente. Ces deux mecs étaient fait pour créer ensemble, pour s'inspirer l'un de l'autre, pour nous donner ces dix titres, qui, on l'espère, ne seront qu'une porte d'entrée pour ce duo fascinant, qui surgit face au vent.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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