Brian Case
Plays Paradise Artificial |
Label :
Hand In The Dark |
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Quand le minimalisme devient essentiel. Quand l'espace se remplit avec si peu de chose, et pourtant il ne manque absolument rien. Quand une boucle se répond à elle même, sans rien demander à personne, et que l'on se plait à l'observer avec nos tympans, à regarder doucement ce qui passe autour sans jamais la perdre de vue. Quand la complexité devient obsédante, et la simplicité addictive. Quand même le temps prend son temps, Quand Brian Case nous envoie dans un Paradis artificiel.
Explorant les voies synthétiques comme le ferait un Peter Kember, Brian sait comment maitriser le son, comment le faire évoluer, rester focaliser sur ce quelque chose de bien particulier, et le fait grandir, muter, évoluer, sans lui ouvrir d'autres portes que celles de la perception chères à Aldous Huxley. Il se sent bien, ce petit être analogique créé de toute pièce par un Frankenstein moderne, ce petit son qui mûrit doucement, bercé par la voix délayée de son maître. Ballotée par quelques échos percussifs, cette créature multicellulaire se construit lentement son cocon abrasif, ne trouvant jamais sa place à l'intérieur la voilà obligée de lorgner vers un ailleurs, vers un autre corps stellaire dans lequel s'épanouir. Mine de rien cette créature à une âme, torturée certes, mais sa conscience est bien présente, si présente qu'à un moment... "Too Old To Die Young Now" elle se dit à elle-même, à la fin de son trip, bien consciente de sa situation. Brian la regarde, la contemple, et nous avec. Brian Case Plays Artificial Paradise.
Explorant les voies synthétiques comme le ferait un Peter Kember, Brian sait comment maitriser le son, comment le faire évoluer, rester focaliser sur ce quelque chose de bien particulier, et le fait grandir, muter, évoluer, sans lui ouvrir d'autres portes que celles de la perception chères à Aldous Huxley. Il se sent bien, ce petit être analogique créé de toute pièce par un Frankenstein moderne, ce petit son qui mûrit doucement, bercé par la voix délayée de son maître. Ballotée par quelques échos percussifs, cette créature multicellulaire se construit lentement son cocon abrasif, ne trouvant jamais sa place à l'intérieur la voilà obligée de lorgner vers un ailleurs, vers un autre corps stellaire dans lequel s'épanouir. Mine de rien cette créature à une âme, torturée certes, mais sa conscience est bien présente, si présente qu'à un moment... "Too Old To Die Young Now" elle se dit à elle-même, à la fin de son trip, bien consciente de sa situation. Brian la regarde, la contemple, et nous avec. Brian Case Plays Artificial Paradise.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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