Superchunk
What A Time To Be Alive |
Label :
Merge |
||||
(L'auteur de cette chronique est un chieur qui ne veut pas noter la musique. Par défaut, il met 20/20 partout et cette note n'engage que ceux qui veulent la prendre au sérieux)
What a time to be alive, le nouvel album de Superchunk, est une énième tuerie punk-power-pop aux refrains catchy et aux instrus rentre-dedans. Par ailleurs, il a le bon goût d'aligner des invités de premier ordre (Sabrina Ellis, Katie Crutchfield, Stephin Merritt, Skylar Gudasz et David Bazan). Voilà, la chronique est finie, vous pouvez aller vous le procurer chez votre disquaire, sur bandcamp, sur le site de Merge Records ou bien Dieu-sait-où-quelque-part-sur-Internet.
Si vous restez au delà, c'est que vous avez envie de m'entendre déblatérer sur tout un tas de considérations personnelles qui n'ont rien à voir avec la magnificence de Superchunk et après tout pourquoi pas. N'est-ce pas le propre d'une chronique que de dépeindre le chroniqueur plutôt que le chroniqué ? (1)
(déblatérage 1 on)
La réception de cet album est unanime, ce serait un des albums les plus pertinents de Superchunk depuis bien longtemps. Et pour cause, la plupart des paroles de cet album concernent de près ou de loin l'accession de Donald Trump au pouvoir. Cet événement politique est bien évidemment un drame et une tartufferie sans nom mais au nom de quoi cela rendrait cet album plus pertinent ? Pourquoi ne pas le juger sur ses mérites intrinsèques plutôt que sur son positionnement ou sur son adéquation avec l'air du temps ?
Quelles que soient les motivations du groupe, si cet album est aussi bon, faites confiance à tonton Santiagoo, c'est tout simplement parce que les chansons butent et que les refrains sont des vrais refrains. Vous savez, ce décollage subtil du tympan qui trouve son chemin jusqu'au cerveau et qui y reste jusqu'à ce que le refrain suivant le déloge.
Qu'il s'agisse d'une diatribe anti-Trump, c'est du bonus. Pour ce que j'en sais, les paroles de ces titres auraient pu être un hymne de redneck alabamien anti-Neil Young, une apologie de la drogue ou une chanson adressée à Jude, le résultat aurait été le même : le potentiel tubesque est au maximum.
(déblatérage 1 off)
(déblatérage 2 on, battage de coulpe en direct du forum Xsilence)
Sur un topic (2), j'ai eu l'outrecuidance de tresser des lauriers à Jim Wilbur pour la qualité des solos de cet album. Je maintiens la haute estime que j'ai pour ces morceaux de bravoure et la sympathie que m'inspire le Jim mais je suis au regret de vous annoncer que, depuis le live du 31/05/2018 à La Maroquinerie, je me suis rendu compte que c'est Mac McCaughan, le chanteur, qui se tape les solos. Voilà, désolé, erratum, fluctuat nec mergitur et auri sacra fames.
(déblatérage 2 off)
What a time to be alive, le nouvel album de Superchunk, est une énième tuerie punk-power-pop aux refrains catchy et aux instrus rentre-dedans. Par ailleurs, il a le bon goût d'aligner des invités de premier ordre (Sabrina Ellis, Katie Crutchfield, Stephin Merritt, Skylar Gudasz et David Bazan). Voilà, la chronique est finie, vous pouvez aller vous le procurer chez votre disquaire, sur bandcamp, sur le site de Merge Records ou bien Dieu-sait-où-quelque-part-sur-Internet.
Si vous restez au delà, c'est que vous avez envie de m'entendre déblatérer sur tout un tas de considérations personnelles qui n'ont rien à voir avec la magnificence de Superchunk et après tout pourquoi pas. N'est-ce pas le propre d'une chronique que de dépeindre le chroniqueur plutôt que le chroniqué ? (1)
(déblatérage 1 on)
La réception de cet album est unanime, ce serait un des albums les plus pertinents de Superchunk depuis bien longtemps. Et pour cause, la plupart des paroles de cet album concernent de près ou de loin l'accession de Donald Trump au pouvoir. Cet événement politique est bien évidemment un drame et une tartufferie sans nom mais au nom de quoi cela rendrait cet album plus pertinent ? Pourquoi ne pas le juger sur ses mérites intrinsèques plutôt que sur son positionnement ou sur son adéquation avec l'air du temps ?
Quelles que soient les motivations du groupe, si cet album est aussi bon, faites confiance à tonton Santiagoo, c'est tout simplement parce que les chansons butent et que les refrains sont des vrais refrains. Vous savez, ce décollage subtil du tympan qui trouve son chemin jusqu'au cerveau et qui y reste jusqu'à ce que le refrain suivant le déloge.
Qu'il s'agisse d'une diatribe anti-Trump, c'est du bonus. Pour ce que j'en sais, les paroles de ces titres auraient pu être un hymne de redneck alabamien anti-Neil Young, une apologie de la drogue ou une chanson adressée à Jude, le résultat aurait été le même : le potentiel tubesque est au maximum.
(déblatérage 1 off)
(déblatérage 2 on, battage de coulpe en direct du forum Xsilence)
Sur un topic (2), j'ai eu l'outrecuidance de tresser des lauriers à Jim Wilbur pour la qualité des solos de cet album. Je maintiens la haute estime que j'ai pour ces morceaux de bravoure et la sympathie que m'inspire le Jim mais je suis au regret de vous annoncer que, depuis le live du 31/05/2018 à La Maroquinerie, je me suis rendu compte que c'est Mac McCaughan, le chanteur, qui se tape les solos. Voilà, désolé, erratum, fluctuat nec mergitur et auri sacra fames.
(déblatérage 2 off)
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Santiagoo |
(1) Copyright de cette citation approximative: George Franju
(2) http://www.xsilence.net/forum-1790ll532146l0.htm#m536876
Ecoutable sur https://superchunk.bandcamp.com/album/what-a-time-to-be-alive
(2) http://www.xsilence.net/forum-1790ll532146l0.htm#m536876
Ecoutable sur https://superchunk.bandcamp.com/album/what-a-time-to-be-alive
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