Brainfreeze
Doxa |
Label :
CanISay? |
||||
(L'auteur de cette chronique est un chieur qui ne veut pas noter la musique. Par défaut, il met 20/20 partout et cette note n'engage que ceux qui veulent la prendre au sérieux)
Je sais pas vous, je passe mon temps à noter des noms de groupes, histoire de pouvoir écouter plus tard un truc qui s'annonce cool. Au bout de quelques années à suivre ce régime, vous pouvez deviner tous seuls où j'en suis. Je me retrouve avec des dizaines de sms et de mails auto-envoyés à moi-même, des listes Word, Excel, Google Drive et tout ce que le bon Dieu a mis entre nos mains afin de faire de nous des animaux à peu près organisés. Et je ne vous parle même pas des dizaines de post-it nichés dans des poches de jeans qui attendent de passer à la machine pour devenir des confettis délavés et illisibles. Concrètement, je découvre pas mal de trucs en temps et en heure mais je les redécouvre qu'après la bataille, quand le groupe est déjà passé en concert à Paris et que je suis bon pour me bouffer les doigts en attendant la prochaine tournée.
Tenez, prenons l'excellent trio nantais Brainfreeze par exemple. Je suis à peu près certain d'avoir checké ce groupe il y a 3-4 ans et d'avoir noté ça quelque part dans un endroit introuvable, à côté de la tombe d'Arch Stanton ou sous le dallage d'une bibliothèque vénitienne. Et je ne les redécouvre qu'il y a quelques semaines. Comme de bien entendu, c'était après leur passage au Café de Paris du 19 octobre 2018. C'est con, rien qu'en se limitant à Doxa, leur premier EP qu'ils ont modestement qualifié de "Démo", je sais déjà que j'ai loupé un truc énorme. J'aurais adoré voir en live un tube proto-zouk-core-mélodique comme "The most of us". J'aurais kiffé me décoller le scalp en entendant Marthe, la bassiste, brailler le refrain de "My life above yours" en mode At the Drive-In potard dans le rouge. J'aurais probablement lévité de quelques centimètres en entendant sur "Bullshit Ministry" l'arpège à vide de Guillaume se faire rattraper par Charly, le cogneur maison. La liste des regrets est sans fin. J'aurais très certainement dévissé ma nuque sur ce "Deficit attention program" qui sent bon la fougasse, trippé sur "Disapointless" et savouré à sa juste valeur le reste de leurs compos.
Voilà, comme annoncé en début de chronique, il me reste plus qu'à me bouffer les doigts et à attendre leur prochain concert. Ce qui me laisse le temps d'aller écouter ce qu'ils ont fait par la suite ainsi que les autres sorties du label DIY CanISay? que je découvre à la faveur de ce groupe que je ne suis plus prêt d'oublier.
Je sais pas vous, je passe mon temps à noter des noms de groupes, histoire de pouvoir écouter plus tard un truc qui s'annonce cool. Au bout de quelques années à suivre ce régime, vous pouvez deviner tous seuls où j'en suis. Je me retrouve avec des dizaines de sms et de mails auto-envoyés à moi-même, des listes Word, Excel, Google Drive et tout ce que le bon Dieu a mis entre nos mains afin de faire de nous des animaux à peu près organisés. Et je ne vous parle même pas des dizaines de post-it nichés dans des poches de jeans qui attendent de passer à la machine pour devenir des confettis délavés et illisibles. Concrètement, je découvre pas mal de trucs en temps et en heure mais je les redécouvre qu'après la bataille, quand le groupe est déjà passé en concert à Paris et que je suis bon pour me bouffer les doigts en attendant la prochaine tournée.
Tenez, prenons l'excellent trio nantais Brainfreeze par exemple. Je suis à peu près certain d'avoir checké ce groupe il y a 3-4 ans et d'avoir noté ça quelque part dans un endroit introuvable, à côté de la tombe d'Arch Stanton ou sous le dallage d'une bibliothèque vénitienne. Et je ne les redécouvre qu'il y a quelques semaines. Comme de bien entendu, c'était après leur passage au Café de Paris du 19 octobre 2018. C'est con, rien qu'en se limitant à Doxa, leur premier EP qu'ils ont modestement qualifié de "Démo", je sais déjà que j'ai loupé un truc énorme. J'aurais adoré voir en live un tube proto-zouk-core-mélodique comme "The most of us". J'aurais kiffé me décoller le scalp en entendant Marthe, la bassiste, brailler le refrain de "My life above yours" en mode At the Drive-In potard dans le rouge. J'aurais probablement lévité de quelques centimètres en entendant sur "Bullshit Ministry" l'arpège à vide de Guillaume se faire rattraper par Charly, le cogneur maison. La liste des regrets est sans fin. J'aurais très certainement dévissé ma nuque sur ce "Deficit attention program" qui sent bon la fougasse, trippé sur "Disapointless" et savouré à sa juste valeur le reste de leurs compos.
Voilà, comme annoncé en début de chronique, il me reste plus qu'à me bouffer les doigts et à attendre leur prochain concert. Ce qui me laisse le temps d'aller écouter ce qu'ils ont fait par la suite ainsi que les autres sorties du label DIY CanISay? que je découvre à la faveur de ce groupe que je ne suis plus prêt d'oublier.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Santiagoo |
Ecoutable sur https://brainfreeze44.bandcamp.com/album/doxa
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