Janelle Monáe
Dirty Computer |
Label :
Atlantic |
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Quand un album débute sur un featuring de Brian Wilson, on peut dire qu'on est sur de très bonnes bases. Même si ce feat. a tout du sample, à l'instar de celui de Louis Prima dans le Kids See Ghosts de Kanye West et Kid Cudi, Ces choeurs posent tout de suite un je ne sais quoi de confortable, une petite sensation de bien-être. Sacré Brian.
Avec ce quatrième album, Janelle Monáe vogue moins au gré de ses envies que dans The Electric Lady, album plus que consistant avec ses deux parties distinctes. Dirty Computer est certes un sublime mélange d'influences, de styles de références, c'est surtout un état de grâce généralisé qui se ressent au gré des quatorze titres. Si elle aime toujours autant les interludes de quelques dizaines de secondes, ils sont savamment disposés dans l'album pour offrir quelques respirations entre les titres toujours bien sentis. Epaulée une nouvelle fois par la paire de producteurs Punk Prophets (Chuck Lightning et Nate "Rocket" Wonder), invitant quelques amis sur le disque (Pharell Williams, Zoe Kravitz ou Grimes par exemple), Dirty Computer s'écoute et se ressent comme un disque de potes, s'amusant à tester les ambiances, à coller tel son là, à poser un sample ici, sans jamais chercher la construction facile, mais en réalisant la prouesse de rendre obsédant chaque titre. Allant du hiphop à la soul sans se jamais se perdre en chemin, Janelle n'a plus rien à prouver et ose un album à la fois populaire et exigeant, impressionnant de maîtrise. Un "Make Me Feel" qui rappelle évidemment Prince, "I Got The Juice" qui se la joue complément parfait au "Sauce" de l'homme des bois, ce nouveau disque ne comporte, on peut le dire, que peu de défaut. Certains le trouveront sans doute trop propre, trop fini, trop produit, mais ça n'en fait pas un moins bon album pour autant, bien au contraire. Janelle Monáe et ses potes ne sont jamais avares d'idées, comme ce mélange d'autotune et de flanger sur "Stevie's Dream", long titre lorgnant vers un r'n'b presque acoustique annonçant une fin d'album épique, avec une sorte d'hommage à Bowie en guise de générique de fin.
Celle qui fut découverte par Big Boi (d'Outkast) et Sean Combs (aka P.Diddy) offre avec Dirty Computer un concentré de magie, le genre d'osmose entre voix, parole et production qui n'arrive que très rarement. Sauf qu'avec elle, c'est pratiquement le cas à chaque album.
Avec ce quatrième album, Janelle Monáe vogue moins au gré de ses envies que dans The Electric Lady, album plus que consistant avec ses deux parties distinctes. Dirty Computer est certes un sublime mélange d'influences, de styles de références, c'est surtout un état de grâce généralisé qui se ressent au gré des quatorze titres. Si elle aime toujours autant les interludes de quelques dizaines de secondes, ils sont savamment disposés dans l'album pour offrir quelques respirations entre les titres toujours bien sentis. Epaulée une nouvelle fois par la paire de producteurs Punk Prophets (Chuck Lightning et Nate "Rocket" Wonder), invitant quelques amis sur le disque (Pharell Williams, Zoe Kravitz ou Grimes par exemple), Dirty Computer s'écoute et se ressent comme un disque de potes, s'amusant à tester les ambiances, à coller tel son là, à poser un sample ici, sans jamais chercher la construction facile, mais en réalisant la prouesse de rendre obsédant chaque titre. Allant du hiphop à la soul sans se jamais se perdre en chemin, Janelle n'a plus rien à prouver et ose un album à la fois populaire et exigeant, impressionnant de maîtrise. Un "Make Me Feel" qui rappelle évidemment Prince, "I Got The Juice" qui se la joue complément parfait au "Sauce" de l'homme des bois, ce nouveau disque ne comporte, on peut le dire, que peu de défaut. Certains le trouveront sans doute trop propre, trop fini, trop produit, mais ça n'en fait pas un moins bon album pour autant, bien au contraire. Janelle Monáe et ses potes ne sont jamais avares d'idées, comme ce mélange d'autotune et de flanger sur "Stevie's Dream", long titre lorgnant vers un r'n'b presque acoustique annonçant une fin d'album épique, avec une sorte d'hommage à Bowie en guise de générique de fin.
Celle qui fut découverte par Big Boi (d'Outkast) et Sean Combs (aka P.Diddy) offre avec Dirty Computer un concentré de magie, le genre d'osmose entre voix, parole et production qui n'arrive que très rarement. Sauf qu'avec elle, c'est pratiquement le cas à chaque album.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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