Corrosion Of Conformity
Blind |
Label :
Relativity |
||||
Peut-on considérer que c'est Blind qui a réellement propulsé la carrière de Corrosion of Conformity, bien aidé par le matraquage du single "Vote with a Bullet" ? C'est possible mais, indépendamment de considérations politiques, c'est bien la fulgurante évolution musicale de la formation qu'il faut retenir. Ou pour l'écrire de façon clichesque, le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
N'y voyez aucun lien de cause à effet mais la fureur Punk Hardcore des débuts laisse désormais la place à un mix étrange entre le Metallica (un truc dans le chant) de l'époque, Soundgarden et bien sûr Suicidal Tendencies avec une espèce de feeling pré Stoner voire Pré Postcore, l'introduction de l'album me faisant clairement penser à ce que jouera Neurosis époque Enemy of the Sun ou Through Silver in Blood.
Et puis surtout j'ai le sentiment que les types ont bossé comme des dingues pour se donner la technique instrumentale nécessaire à l'expression de leurs idées. Il faut dire ce que ce sont loin d'être des imbéciles et que c'est intéressant de voir que le fait de creuser leurs idées pour sortir du frontal les a amenés à repenser leur musique en profondeur. En effet, c'est un fossé qui sépare Blind de Technocracy et s'il faut parler de second souffle, nous savons qu'il perdure encore aujourd'hui là où le Punk initial n'aurait sans doute pas survécu à 1989. Ici, tout est mieux, bien que différent : les lignes de chant recherchées, les structures, les rythmiques énormes dignes d'un Crowbar... Peut-être le disque qui marque l'entrée dans ce que seront les années 90, avec la vague Grunge et Métal Fusion. Incontournable.
N'y voyez aucun lien de cause à effet mais la fureur Punk Hardcore des débuts laisse désormais la place à un mix étrange entre le Metallica (un truc dans le chant) de l'époque, Soundgarden et bien sûr Suicidal Tendencies avec une espèce de feeling pré Stoner voire Pré Postcore, l'introduction de l'album me faisant clairement penser à ce que jouera Neurosis époque Enemy of the Sun ou Through Silver in Blood.
Et puis surtout j'ai le sentiment que les types ont bossé comme des dingues pour se donner la technique instrumentale nécessaire à l'expression de leurs idées. Il faut dire ce que ce sont loin d'être des imbéciles et que c'est intéressant de voir que le fait de creuser leurs idées pour sortir du frontal les a amenés à repenser leur musique en profondeur. En effet, c'est un fossé qui sépare Blind de Technocracy et s'il faut parler de second souffle, nous savons qu'il perdure encore aujourd'hui là où le Punk initial n'aurait sans doute pas survécu à 1989. Ici, tout est mieux, bien que différent : les lignes de chant recherchées, les structures, les rythmiques énormes dignes d'un Crowbar... Peut-être le disque qui marque l'entrée dans ce que seront les années 90, avec la vague Grunge et Métal Fusion. Incontournable.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
En ligne
408 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages