The Who
Face Dances |
Label :
Polydor |
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Est-ce une insulte de dire d'un album qu'il est "juste sympa" ? Normalement non, mais quand ça concerne un groupe comme The Who... il y a bien un niveau où on n'aimerait pas les voir descendre et Face Dances entame la chute en 1981.
Keith Moon est décédé quelques semaines après la sortie de Who Are You et avec lui (et l'aide de 2 autres gars) s'envole l'alchimie du groupe, notamment en studio. RIP les Who qu'on a connu et adoré, bienvenue à la nouvelle monture, à toi d'essayer de nous convaincre qu'il était utile que tu reviennes et continues l'aventure.
Qui sont les 2 autres mecs dont j'ai parlé plus haut ? Le nouveau batteur Kenney Jones et le producteur Bill Szymczyk (mot compte triple). Le premier est un bon batteur, qui s'installe tranquillement derrière les fûts, fait quelques roulements pour donner l'illusion sans vraiment donner l'impression d'y croire lui-même – il ne veut pas jouer totalement comme Moonie, ne pas être un copieur, avoir sa propre identité, mais en même temps son jeu est beaucoup trop "simple" pour faire croire qu'on écoute toujours les Who (Entwistle a quand même bien dû se faire chier à cette époque!), c'est une petite feignasse qui s'applique à faire ce qu'il sait faire, sans apporter de réelles surprises. Le second est celui qui aura le plus assagi le son des Who – Bienvenue dans les 80's messieurs, il ne faut pas que ça dépasse de trop si vous voulez passer à la radio et en vendre des galettes ! La basse de John et ses compos "The Quiet One" / "You" sont ce que vous entendrez de plus fort dans ce disque... et le producteur lui a reproché ce son... non, mais quel con !
La piste d'ouverture et premier single "You Better You Bet" annonce la couleur : guitare électrique au son claire, acoustique toujours là pour accompagner, basse percutante, batterie classique, synthé omniprésent, piano, chœurs et Daltrey qui y croit toujours. Bonne chanson, "efficace" comme on dit, mais je l'ai tellement entendu partout qu'elle m'agace plus qu'autre chose désormais... "Efficace", ça va être l'adjectif qui reviendra le plus à l'écoute des 9 pistes que contient l'opus – album "juste sympa", chansons "efficaces", Rock FM, voilà ce que proposent les Who, des chansons sans grande inspiration qu'on apprécie tout de même entendre de temps en temps pour passer un bon moment. En plus des 2 pistes composées par Entwistle citées précédemment, on a "Don't Let Go The Coat" (Rock aérien entraînant), "Cache Cache" (on est des gentils méchants!), "Did You Steal My Money" (a ce petit quelque chose de "reviens-y") et surtout "Another Tricky Day" qui sont de bonnes qualités, certes les sonorités font plus "Townshend en solo" que The Who, mais gros pif a encore des idées intéressantes à partager (et en garde malheureusement toujours d'autres pour sa carrière solo justement). "Another Tricky Day", placée en toute fin, est la réussite du disque, preuve que les Who sont toujours là s'ils se donnent vraiment la peine ; plume et interprétation au top-niveau !
Face Dances c'est le rebelle qui veut traîner avec les bonnes gens, il a étudié leur manière de parler et de se comporter, mais quelques-uns de ses gestes le trahissent de suite et il devient quelque peu ridicule.
Keith Moon est décédé quelques semaines après la sortie de Who Are You et avec lui (et l'aide de 2 autres gars) s'envole l'alchimie du groupe, notamment en studio. RIP les Who qu'on a connu et adoré, bienvenue à la nouvelle monture, à toi d'essayer de nous convaincre qu'il était utile que tu reviennes et continues l'aventure.
Qui sont les 2 autres mecs dont j'ai parlé plus haut ? Le nouveau batteur Kenney Jones et le producteur Bill Szymczyk (mot compte triple). Le premier est un bon batteur, qui s'installe tranquillement derrière les fûts, fait quelques roulements pour donner l'illusion sans vraiment donner l'impression d'y croire lui-même – il ne veut pas jouer totalement comme Moonie, ne pas être un copieur, avoir sa propre identité, mais en même temps son jeu est beaucoup trop "simple" pour faire croire qu'on écoute toujours les Who (Entwistle a quand même bien dû se faire chier à cette époque!), c'est une petite feignasse qui s'applique à faire ce qu'il sait faire, sans apporter de réelles surprises. Le second est celui qui aura le plus assagi le son des Who – Bienvenue dans les 80's messieurs, il ne faut pas que ça dépasse de trop si vous voulez passer à la radio et en vendre des galettes ! La basse de John et ses compos "The Quiet One" / "You" sont ce que vous entendrez de plus fort dans ce disque... et le producteur lui a reproché ce son... non, mais quel con !
La piste d'ouverture et premier single "You Better You Bet" annonce la couleur : guitare électrique au son claire, acoustique toujours là pour accompagner, basse percutante, batterie classique, synthé omniprésent, piano, chœurs et Daltrey qui y croit toujours. Bonne chanson, "efficace" comme on dit, mais je l'ai tellement entendu partout qu'elle m'agace plus qu'autre chose désormais... "Efficace", ça va être l'adjectif qui reviendra le plus à l'écoute des 9 pistes que contient l'opus – album "juste sympa", chansons "efficaces", Rock FM, voilà ce que proposent les Who, des chansons sans grande inspiration qu'on apprécie tout de même entendre de temps en temps pour passer un bon moment. En plus des 2 pistes composées par Entwistle citées précédemment, on a "Don't Let Go The Coat" (Rock aérien entraînant), "Cache Cache" (on est des gentils méchants!), "Did You Steal My Money" (a ce petit quelque chose de "reviens-y") et surtout "Another Tricky Day" qui sont de bonnes qualités, certes les sonorités font plus "Townshend en solo" que The Who, mais gros pif a encore des idées intéressantes à partager (et en garde malheureusement toujours d'autres pour sa carrière solo justement). "Another Tricky Day", placée en toute fin, est la réussite du disque, preuve que les Who sont toujours là s'ils se donnent vraiment la peine ; plume et interprétation au top-niveau !
Face Dances c'est le rebelle qui veut traîner avec les bonnes gens, il a étudié leur manière de parler et de se comporter, mais quelques-uns de ses gestes le trahissent de suite et il devient quelque peu ridicule.
Pas mal 13/20 | par Beckuto |
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