Monolithe
Okta Khora |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Je ne pense pas qu'il soit encore nécessaire de présenter Monolithe, ce groupe est une légende française et internationale du Doom Métal Progressif, à tendance Funeral, et ce depuis 2003 et la sortie de Monolithe I. J'exagère ? Non, je vous laisse me prouver le contraire.
Okta Khora est donc le huitième LP de la formation et, une nouvelle fois, il apporte une pierre à l'édifice qu'elle bâtit depuis bientôt 20 ans. En effet, la musique n'ayant jamais stagné, on a ici une nouvelle fois affaire à un concept inexploré (quoi que) par les musiciens : la vie extra-terrestre. Mais ce n'est pas tant l'imaginaire qui m'attire chez Monolithe, bien qu'il soit foisonnant, c'est plutôt sa capacité à faire évoluer son style pour ne jamais sortir deux fois le même album. Ainsi, Okta Khora, s'il fallait le comparer à son prédécesseur direct Nebula Septem, s'avère bien plus expérimental dans ses structures et ses ambiances, si bien que l'on pourrait aisément le qualifier de "Space Opera", à l'image de ce qu'écrit un Magma par exemple (non je ne suis pas ivre, tout du moins pas encore), les grows en plus bien entendu.
Les growls d'ailleurs... C'est sans doute la première fois que je me fais la réflexion mais j'ai clairement l'impression qu'ils ne rebuteraient pas un non initié tant ils sont fondus et au service de la musique, sans brutalité mais juste cohérents avec la profondeur et les ambiances musicales souhaitées. Ils se mêlent d'ailleurs souvent à des chœurs, se perdent entre les interventions d'un saxo aussi subtil qu'indispensable, et apportent la juste épaisseur à des compositions de plus en plus inclassables fonctionnant comme des codes, des messages laissées aux générations futures (cf. la durée des titres : 4, 8, 8, 4, 4, 8, 8, 4, ce qui n'est pas sans rappeler les 7 minutes de chaque composition de Nebula Septem ou les trois de 15 minutes de Zeta Reticuli, c'est aussi à ce genre de détail que l'on perçoit la recherche).
Encore un disque exceptionnel de la part de Monolithe dont la créativité semble ne pas connaître de limite.
Okta Khora est donc le huitième LP de la formation et, une nouvelle fois, il apporte une pierre à l'édifice qu'elle bâtit depuis bientôt 20 ans. En effet, la musique n'ayant jamais stagné, on a ici une nouvelle fois affaire à un concept inexploré (quoi que) par les musiciens : la vie extra-terrestre. Mais ce n'est pas tant l'imaginaire qui m'attire chez Monolithe, bien qu'il soit foisonnant, c'est plutôt sa capacité à faire évoluer son style pour ne jamais sortir deux fois le même album. Ainsi, Okta Khora, s'il fallait le comparer à son prédécesseur direct Nebula Septem, s'avère bien plus expérimental dans ses structures et ses ambiances, si bien que l'on pourrait aisément le qualifier de "Space Opera", à l'image de ce qu'écrit un Magma par exemple (non je ne suis pas ivre, tout du moins pas encore), les grows en plus bien entendu.
Les growls d'ailleurs... C'est sans doute la première fois que je me fais la réflexion mais j'ai clairement l'impression qu'ils ne rebuteraient pas un non initié tant ils sont fondus et au service de la musique, sans brutalité mais juste cohérents avec la profondeur et les ambiances musicales souhaitées. Ils se mêlent d'ailleurs souvent à des chœurs, se perdent entre les interventions d'un saxo aussi subtil qu'indispensable, et apportent la juste épaisseur à des compositions de plus en plus inclassables fonctionnant comme des codes, des messages laissées aux générations futures (cf. la durée des titres : 4, 8, 8, 4, 4, 8, 8, 4, ce qui n'est pas sans rappeler les 7 minutes de chaque composition de Nebula Septem ou les trois de 15 minutes de Zeta Reticuli, c'est aussi à ce genre de détail que l'on perçoit la recherche).
Encore un disque exceptionnel de la part de Monolithe dont la créativité semble ne pas connaître de limite.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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