Frankie And The Witch Fingers
Monsters Eating People Eating Monsters... |
Label :
Greenway |
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On prend les mêmes et on recommence ... à l'instar de la transe introductive de "Activate", premier morceau de Monsters Eating People Eating Monsters..., le rythme de production de ces bonhommes-là est enivrant. Un an après le précédent album ZAM, qui offrait déjà un son et un esprit de production minutieux, les faux californiens reviennent juste à temps avant la fin du monde pour livrer une nouvelle mouture aux doux relents d'acide.
La première piste, la plus longue de l'album, donne la couleur : la musique s'enchaîne sans réelle pause, un soin méticuleux étant apporté aux transitions d'une piste à l'autre. Après le rock fiévreux d'"Activate", on glisse inconsciemment vers "Reaper", douce-amère, entre couplets rêveurs et refrains orageux. "Sweet Freak", amorce le premier medley de l'album, mêlant 3 morceaux les uns aux autres. Les guitares se font tantôt vengeresses, tantôt planantes. Les effets de feedbacks viennent consteller la production d'étranges touches bruitistes, tandis que les paroles semblent provenir d'un trip sous acide sans fin (le seul titre "Where's Your Reality ?" se suffit à lui-même). Le morceau instrumental "Michaeldose" et ses interludes cauchemardesques ponctuent la première face du LP.
S'ouvrant sur une mélodie de basse caustique, la face B de l'album est arrangée sous la forme d'un long et fluide medley. Sur "Urge You", un saxophone en écho apporte une touche jazz progressive au psychédélisme ambiant, le tout enrobé d'une production impeccable qui permet de capter chaque ambiance sonore. Les pistes s'enchaînent aisément, le chanteur nous demandant régulièrement si on peut l'entendre ("can you hear me now ?"), jusqu'au final "MEPEM" (acronyme du titre) dont la mélodie urgente évoque le premier morceau de l'album, poursuivant la logique de medley infini. Sorte de résumé musical, on y retrouve pêle-mêle, garage furibond, psychédélisme cuivré, riffs de tonnerre et arpèges feutrés.
Si la comparaison aux (Thee) Oh Sees se tenait à leurs débuts (quel groupe de rock installé sur la côte Ouest ne s'en est pas inspiré de toute manière ?), cet album permet une nouvelle fois d'affirmer que le groupe s'est forgé un son bien à lui, et surtout une production léchée, sans renier ses racines crades. Oscillant entre garage rageur et psychédélisme scintillant, Frankie And The Witch Fingers est un groupe à suivre de près !
La première piste, la plus longue de l'album, donne la couleur : la musique s'enchaîne sans réelle pause, un soin méticuleux étant apporté aux transitions d'une piste à l'autre. Après le rock fiévreux d'"Activate", on glisse inconsciemment vers "Reaper", douce-amère, entre couplets rêveurs et refrains orageux. "Sweet Freak", amorce le premier medley de l'album, mêlant 3 morceaux les uns aux autres. Les guitares se font tantôt vengeresses, tantôt planantes. Les effets de feedbacks viennent consteller la production d'étranges touches bruitistes, tandis que les paroles semblent provenir d'un trip sous acide sans fin (le seul titre "Where's Your Reality ?" se suffit à lui-même). Le morceau instrumental "Michaeldose" et ses interludes cauchemardesques ponctuent la première face du LP.
S'ouvrant sur une mélodie de basse caustique, la face B de l'album est arrangée sous la forme d'un long et fluide medley. Sur "Urge You", un saxophone en écho apporte une touche jazz progressive au psychédélisme ambiant, le tout enrobé d'une production impeccable qui permet de capter chaque ambiance sonore. Les pistes s'enchaînent aisément, le chanteur nous demandant régulièrement si on peut l'entendre ("can you hear me now ?"), jusqu'au final "MEPEM" (acronyme du titre) dont la mélodie urgente évoque le premier morceau de l'album, poursuivant la logique de medley infini. Sorte de résumé musical, on y retrouve pêle-mêle, garage furibond, psychédélisme cuivré, riffs de tonnerre et arpèges feutrés.
Si la comparaison aux (Thee) Oh Sees se tenait à leurs débuts (quel groupe de rock installé sur la côte Ouest ne s'en est pas inspiré de toute manière ?), cet album permet une nouvelle fois d'affirmer que le groupe s'est forgé un son bien à lui, et surtout une production léchée, sans renier ses racines crades. Oscillant entre garage rageur et psychédélisme scintillant, Frankie And The Witch Fingers est un groupe à suivre de près !
Excellent ! 18/20 | par Lulum |
Album en écoute intégrale ici : https://frankieandthewitchfingers.bandcamp.com/alb ... g-monsters
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