The Kinks
Kinks |
Label :
Pye Records |
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Quand paraît Kinks, en 1964, le bassiste Pete Quaife est le plus âgé de la bande avec ses 21 ans, Ray Davies et Mick Avory ont 20 ans, le benjamin en a 17, c'est Dave Davies.
A l'instar de tous les jeunes groupes des années 1962-1964, les Kinks ne maîtrisent pas grand chose, et surtout pas leurs sorties. Ce premier album est enregistré à la va-vite pour surfer sur le succès du groupe, sans aucune préparation ni nouveaux morceaux.
Il y a donc neuf reprises sur ce disque très originalement baptisé Kinks. Principalement du rock estampillé 50's avec Chuck Berry et Bo Diddley bien sûr, de la soul avec un bon titre de Don Covay, des reprises de standards ou de tubes contemporains.
Les quelques compositions de Ray Davies sont plutôt des copies bien troussées de ce qui faisait au même moment. Rien de transcendant, ni mieux ni pire que ce que pouvait faire les Rolling Stones ou les Yardbirds dans les studios d'à côté.
Ces réinterprétations et ces quelques compositions maigrelettes ne sont que l'antichambre de ce qui reste à venir.
Mais, en septième position sur la face A, il y a "You Really Got Me", troisième single du groupe. Celui qui déclenche le succès du groupe, et fait exploser le tiroir-caisse des producteurs. Le riff abrasif de guitare, une rythmique de marteau-piqueur, un piano joué au pied à la Jerry Lee Lewis, la méchante voix de Ray Davies, et le solo déchaîné de Dave Davies propulsent cette chanson en haut de tous les classements, et contribue largement à la British Invasion. Mais pas seulement, "You Really Got Me" influence un nombre incroyable de groupes du metal au punk, et reste un des titres les plus connus de l'histoire du rock.
Comme souvent l'édition anglaise (et européenne la plupart du temps) diffère de l'édition américaine. La première compte quatorze titres en mono, la seconde en stéréo est amputée de trois titres et s'appelle, très opportunément, You Really Got Me.
Actuellement, l'édition la plus intéressante est celle sortie par Sanctuary en 2011. Outre qu'elle propose l'album en mono et en stéréo, elle est très généreuse en compléments.
Une fois passé les quelques enregistrements anecdotiques de 1963 quand le groupe s'appelait les Boo-Weevils, les choses sérieuses recommencent.
D'abord avec le quatrième single des Kinks : "All The Day And All Of The Night" tout aussi ravageur que son prédécesseur ; il paraît avec une face B qui n'aurait pas pâli en face A, l'arrogant "I Gotta Move" est méchamment emmené par la basse de Pete Quaife.
En novembre 1964, soit un mois après la sortie de Kinks, Pye Records sort le premier EP des Kinks, Kinksize Session dont les quatre titres sont reproduits ici. Une ravissante reprise mid-tempo du "Louie Louie" de Richard Berry, qui prendra une toute autre puissance lors des concerts. Puis trois compositions originales dont le superbe "I'Ve Got That Feeling" qui annonce déjà "Sunny Afternoon". Quant à "I Gotta Go Now", on croirait entendre les Stone Roses avec 25 ans d'avance.
Les bonus du second disque proviennent essentiellement d'enregistrements live pour la BBC. Les deux sessions permettent d'entendre, vraiment, le groupe tel qu'il sonnait en concert.
A l'instar de tous les jeunes groupes des années 1962-1964, les Kinks ne maîtrisent pas grand chose, et surtout pas leurs sorties. Ce premier album est enregistré à la va-vite pour surfer sur le succès du groupe, sans aucune préparation ni nouveaux morceaux.
Il y a donc neuf reprises sur ce disque très originalement baptisé Kinks. Principalement du rock estampillé 50's avec Chuck Berry et Bo Diddley bien sûr, de la soul avec un bon titre de Don Covay, des reprises de standards ou de tubes contemporains.
Les quelques compositions de Ray Davies sont plutôt des copies bien troussées de ce qui faisait au même moment. Rien de transcendant, ni mieux ni pire que ce que pouvait faire les Rolling Stones ou les Yardbirds dans les studios d'à côté.
Ces réinterprétations et ces quelques compositions maigrelettes ne sont que l'antichambre de ce qui reste à venir.
Mais, en septième position sur la face A, il y a "You Really Got Me", troisième single du groupe. Celui qui déclenche le succès du groupe, et fait exploser le tiroir-caisse des producteurs. Le riff abrasif de guitare, une rythmique de marteau-piqueur, un piano joué au pied à la Jerry Lee Lewis, la méchante voix de Ray Davies, et le solo déchaîné de Dave Davies propulsent cette chanson en haut de tous les classements, et contribue largement à la British Invasion. Mais pas seulement, "You Really Got Me" influence un nombre incroyable de groupes du metal au punk, et reste un des titres les plus connus de l'histoire du rock.
Comme souvent l'édition anglaise (et européenne la plupart du temps) diffère de l'édition américaine. La première compte quatorze titres en mono, la seconde en stéréo est amputée de trois titres et s'appelle, très opportunément, You Really Got Me.
Actuellement, l'édition la plus intéressante est celle sortie par Sanctuary en 2011. Outre qu'elle propose l'album en mono et en stéréo, elle est très généreuse en compléments.
Une fois passé les quelques enregistrements anecdotiques de 1963 quand le groupe s'appelait les Boo-Weevils, les choses sérieuses recommencent.
D'abord avec le quatrième single des Kinks : "All The Day And All Of The Night" tout aussi ravageur que son prédécesseur ; il paraît avec une face B qui n'aurait pas pâli en face A, l'arrogant "I Gotta Move" est méchamment emmené par la basse de Pete Quaife.
En novembre 1964, soit un mois après la sortie de Kinks, Pye Records sort le premier EP des Kinks, Kinksize Session dont les quatre titres sont reproduits ici. Une ravissante reprise mid-tempo du "Louie Louie" de Richard Berry, qui prendra une toute autre puissance lors des concerts. Puis trois compositions originales dont le superbe "I'Ve Got That Feeling" qui annonce déjà "Sunny Afternoon". Quant à "I Gotta Go Now", on croirait entendre les Stone Roses avec 25 ans d'avance.
Les bonus du second disque proviennent essentiellement d'enregistrements live pour la BBC. Les deux sessions permettent d'entendre, vraiment, le groupe tel qu'il sonnait en concert.
Bon 15/20 | par NicoTag |
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