Cynic
Ascension Codes |
Label :
Season Of Mist |
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On le sait, cela fait une éternité que Cynic a arrêté le death metal, on peut même se demander s'il l'a un jour réellement pratiqué. On pourrait même tout simplement se demander s'il a jamais joué du metal et la question est donc encore plus entière à l'écoute de Ascension Codes, seulement le quatrième album pour une carrière remontant à 1988. J'imagine qu'à l'instar des fans de Tool, les supporters de Paul Masdival doivent vivre dans un état de frustration permanent.
Mais est-ce qu'il est bien au moins ce disque ? Bien sûr, il ne s'adresse pas du tout aux métalleux bas de plafond, plutôt aux férus de rock progressif, de jazz rock et, plus globalement, à tous ceux qui se repaissent de musiques intelligentes mais également fortement émotives.
Certaines choses ne changent donc pas : il y a toujours ce chant clair si caractéristique, aérien, ces arrangements vespéraux sur des structures mouvantes, évolutives, toujours en reptation. A l'occasion, quelques accords plus durs viennent apporter un peu de force aux compositions mais c'est bien globalement la douceur qui remporte le combat, avec notamment de très nombreux interludes instrumentaux qui donnent presque un aspect "concept album" à Ascension Codes.
Il est de plus en plus clair que Cynic est sur un chemin où il est seul : le groupe définit ses propres codes, son style, ses atmosphères, sans se soucier d'une quelconque concurrence tant il évolue dans des cercles inatteignables au compositeur standard.
Finalement, le disque est assez fou. Fou dans sa technique discrète (le boulot abattu par le batteur Matt Lynch est incroyable), son inventivité de chaque instant, son originalité bien sûr, son audace, sa clairvoyance. Cynic über alles.
Mais est-ce qu'il est bien au moins ce disque ? Bien sûr, il ne s'adresse pas du tout aux métalleux bas de plafond, plutôt aux férus de rock progressif, de jazz rock et, plus globalement, à tous ceux qui se repaissent de musiques intelligentes mais également fortement émotives.
Certaines choses ne changent donc pas : il y a toujours ce chant clair si caractéristique, aérien, ces arrangements vespéraux sur des structures mouvantes, évolutives, toujours en reptation. A l'occasion, quelques accords plus durs viennent apporter un peu de force aux compositions mais c'est bien globalement la douceur qui remporte le combat, avec notamment de très nombreux interludes instrumentaux qui donnent presque un aspect "concept album" à Ascension Codes.
Il est de plus en plus clair que Cynic est sur un chemin où il est seul : le groupe définit ses propres codes, son style, ses atmosphères, sans se soucier d'une quelconque concurrence tant il évolue dans des cercles inatteignables au compositeur standard.
Finalement, le disque est assez fou. Fou dans sa technique discrète (le boulot abattu par le batteur Matt Lynch est incroyable), son inventivité de chaque instant, son originalité bien sûr, son audace, sa clairvoyance. Cynic über alles.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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