Fly Pan Am
Frontera |
Label :
Constellation |
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Frontera est à l'origine un spectacle de danse contemporaine dirigé par une chorégraphe reconnue, Dana Gingras, pour la troupe Animals Of Distinction ('scannée' par la lumière bleue triangulaire sur la pochette). Le spectacle s'est vu associé avec la scénographie de United Visual Artists (créateur de concepts visuels associatifs et basé à Londres) et la musique de Fly Pan Am. Le groupe canadien accompagnait les danseurs sur scène dans une tournée qui fut interrompue par la pandémie mondiale de COVID au début de l'année 2020.
En 2021 sort sur Constellation l'album du même nom. Fini les guitares à l'éther shoegazien, particularité du précédent album. Frontera se veut plus froid et plus oppressant, limite carcéral par moment. C'est la bande son adéquate pour exprimer une société moderne balayée de plus en plus par de la surveillance envahissante sous laquelle les corps et les identités s'exposent ; c'en est le concept de base du spectacle même, si je ne suis pas à côté de la plaque. Les synthétiseurs ont bonne place pour lâcher des sons électroniques linéaires, distordus, frénétiques, robotiques, plus industriels. La basse est parfois épileptique et une guitare se distord par instant, hurlant comme une sirène au loin tel dans "Parkour" et "Parkour 2", ce dernier comportant des chœurs même. Les titres comme "Scanner", "Scaling" propagent des atmosphères inquiétantes, voir intrigantes avec "Frontier", nous mettant aux proches portes d'un futur annoncé qui réjouit peu. Nous avons même un bon pied de mis, dans ce futur.
Le show paraît très bon à en visionner quelques vidéos sur la toile numérique avec ces mouvements libres et réactifs des danseurs. Et Fly Pan Am signe avec Frontera un album musicalement alerte et dystopique.
En 2021 sort sur Constellation l'album du même nom. Fini les guitares à l'éther shoegazien, particularité du précédent album. Frontera se veut plus froid et plus oppressant, limite carcéral par moment. C'est la bande son adéquate pour exprimer une société moderne balayée de plus en plus par de la surveillance envahissante sous laquelle les corps et les identités s'exposent ; c'en est le concept de base du spectacle même, si je ne suis pas à côté de la plaque. Les synthétiseurs ont bonne place pour lâcher des sons électroniques linéaires, distordus, frénétiques, robotiques, plus industriels. La basse est parfois épileptique et une guitare se distord par instant, hurlant comme une sirène au loin tel dans "Parkour" et "Parkour 2", ce dernier comportant des chœurs même. Les titres comme "Scanner", "Scaling" propagent des atmosphères inquiétantes, voir intrigantes avec "Frontier", nous mettant aux proches portes d'un futur annoncé qui réjouit peu. Nous avons même un bon pied de mis, dans ce futur.
Le show paraît très bon à en visionner quelques vidéos sur la toile numérique avec ces mouvements libres et réactifs des danseurs. Et Fly Pan Am signe avec Frontera un album musicalement alerte et dystopique.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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