22 Pistepirkko
Kind Hearts Have A Run Run |
Label :
Bare Bone Business |
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La pause annoncée sur une durée indéterminée en 2015 pouvait créer le doute sur le long terme et laisser peu d'espoir quant au retour possible du trio finlandais qui était alors en plein enregistrement. Je faisais partie de ceux qui n'y croyaient plus trop, à ce retour. C'était peut-être dû au manque de confiance, lié à ce que le groupe ne semblait plus aussi explorer/expérimenter autant qu'avant l'album Rally Of Love, ce dernier inclus. Les albums suivants bien que plus ou moins bons à la longue (le doute, je vous dis) contiennent certes des pépites, même le peut-être pas si "très bon" au final Lime Green DeLorean, mais n'ont pas empêché des reproches à leur égard.
Finalement, en 2022, précédée de plusieurs dates de concerts depuis deux ou trois ans en Finlande et dans quelques pays avoisinants pas trop éloignés, la parution du simple, le poétique "Snakecharmer" avec la face B instrumentale, "Kind Hearts Have A Run Run" qui peut rappeler l'énergie des débuts, agit comme le signal préannonçant un nouvel album, ce qui attise alors une attente non sans être accompagnée une appréhension ressentie.
Kind Hearts Have A Run Run, le onzième 22-PP studio qui sort onze ans après le précédent, finit par évaporer toute crainte au bout de quelques écoutes. Les dix titres sont bons, se suivent bien sans que l'on sente l'envie de zapper car ils forment une bonne cohésion sur tout le disque qui comprend d'excellents moments, comme "Heatseeker" qui fait penser à du Depeche Mode de très bonne facture qui se mue à sa seconde moitié en ballade folk, guitare sèche et bons chœurs mêlés. On décolle par un vol 1969 sur le tapis volant "Summertime Motors (Bells Of Love)" qui laisse des chemtrails de cordes harmonieuses dans la tête. Il y a "Madness Of Speed", hybride électro-garage poussant sa mélodie à saturation sonore au dessus de laquelle le sorcier des claviers, Asko, fait tournoyer des notes hautes et claires du bout de ses doigts. Plus rock garage sixties, "Yes/No" met ce qu'il faut de peps pour faire remuer sans retenue. Si PK chante sur plus des deux tiers de l'album, il faut attendre les deux derniers titres pour entendre Espe dans le blues flottant de "Boomerang" et l'assez morriconien "Painted Smile" qui, avec ses chœurs et sa mélodie de trompette des plaines à perte de vue, part traîner dans une ambiance lente de western italien qui s'épilogue.
22-Pistepirkko est revenu avec un bon disque, patchwork bien cousu de rock-folk-électro-blues abouti. On ne risque pas de le lâcher de sitôt. De quoi ravir !
Finalement, en 2022, précédée de plusieurs dates de concerts depuis deux ou trois ans en Finlande et dans quelques pays avoisinants pas trop éloignés, la parution du simple, le poétique "Snakecharmer" avec la face B instrumentale, "Kind Hearts Have A Run Run" qui peut rappeler l'énergie des débuts, agit comme le signal préannonçant un nouvel album, ce qui attise alors une attente non sans être accompagnée une appréhension ressentie.
Kind Hearts Have A Run Run, le onzième 22-PP studio qui sort onze ans après le précédent, finit par évaporer toute crainte au bout de quelques écoutes. Les dix titres sont bons, se suivent bien sans que l'on sente l'envie de zapper car ils forment une bonne cohésion sur tout le disque qui comprend d'excellents moments, comme "Heatseeker" qui fait penser à du Depeche Mode de très bonne facture qui se mue à sa seconde moitié en ballade folk, guitare sèche et bons chœurs mêlés. On décolle par un vol 1969 sur le tapis volant "Summertime Motors (Bells Of Love)" qui laisse des chemtrails de cordes harmonieuses dans la tête. Il y a "Madness Of Speed", hybride électro-garage poussant sa mélodie à saturation sonore au dessus de laquelle le sorcier des claviers, Asko, fait tournoyer des notes hautes et claires du bout de ses doigts. Plus rock garage sixties, "Yes/No" met ce qu'il faut de peps pour faire remuer sans retenue. Si PK chante sur plus des deux tiers de l'album, il faut attendre les deux derniers titres pour entendre Espe dans le blues flottant de "Boomerang" et l'assez morriconien "Painted Smile" qui, avec ses chœurs et sa mélodie de trompette des plaines à perte de vue, part traîner dans une ambiance lente de western italien qui s'épilogue.
22-Pistepirkko est revenu avec un bon disque, patchwork bien cousu de rock-folk-électro-blues abouti. On ne risque pas de le lâcher de sitôt. De quoi ravir !
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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