Pearl Jam
Vs |
Label :
Epic |
||||
Vs est le deuxième album de Pearl Jam, sorti en plein mouvement grunge. Il reste encore aujourd'hui, le plus agressif et le plus tendu des albums de Pearl Jam.
Il commence en trombe avec "Go". Monstrueuse décharge d'énergie où sur un rythme éléphantesque, les guitares de Stone Gossard et Mike McCready se font vicieuses et épileptiques. Vedder, quant à lui, chante comme un possédé, sa voix, reconnaissable entre mille, hurle et gémit pour notre plus grand plaisir. Viens ensuite "Animal" où là encore, le rythme est déchaîné ! Impossible de résister, voilà un morceau qui donne immédiatement envie de sauter partout, et de se taper la tête contre les murs. "Daughter" est un grand classique du groupe. Un de leurs morceaux les plus joués en live, théâtre d'improvisations magiques, qui restent à chaque fois inoubliable. Un moment de calme, avant de repartir de plus belle avec "Glorified G", sur laquelle Vedder démontre une fois de plus toute la puissance de sa voix.
"Dissident" fait partie de ce que Pearl Jam a fait de mieux, tout comme "W.M.A" et son rythme tribal ainsi que sa poésie désespérée. "Blood" est terrifiante d'agressivité et de violence, tout le groupe se déchire pour ce coup de poing au ventre, qui porte bien son titre. "Rearviewmirror" commence par un riff de guitare tranchant, le morceau n'est que la rampe de lancement pour l'explosion finale qui emporte tout sur son passage et reste aujourd'hui encore un très grand moment d'émotions rock'n'roll.
La suivante, "Rats", est une perle, où la basse de Jeff Ament martèle inlassablement un groove empoisonné et malsain. L'ambiance est glauque et Eddie Vedder est une fois de plus majestueux. Un peu de folk maintenant avec "Elderly Woman Behind The Counters In a Small Town" qui apaise un peu les choses avant la bombe "Leash", qui elle aussi donne immédiatement envie de sauter partout.
Enfin, le disque se termine avec la sublime "Indifference". Pearl Jam se fait plus sentimental et crée un ambiance intime et feutrée pour ce qui est une de leurs plus belles chansons. La mélodie est magnifique et la voix d'Eddie nous arrache des larmes de bonheur. Cette chanson préfigure, dans une certaine mesure, ce que sera la suite de la carrière de Pearl Jam. Elle est à la fois plus intime et plus directe que ce qu'avait pu faire Pearl Jam à l'époque.
Pour beaucoup, Vs est le meilleur disque de Pearl Jam : il est certes incroyablement énergique et efficace mais par la suite Pearl Jam nous a montré qu'il était capable de plus de profondeurs et de subtilités. Ils n'en reste pas moins que Vs est un album incontournable et parfais pour se défouler. Les guitares y sont incroyables, le groove de Jeff Ament irrésistible et la voix d'Eddie Vedder est, comme à chaque fois, grandiose.
Il commence en trombe avec "Go". Monstrueuse décharge d'énergie où sur un rythme éléphantesque, les guitares de Stone Gossard et Mike McCready se font vicieuses et épileptiques. Vedder, quant à lui, chante comme un possédé, sa voix, reconnaissable entre mille, hurle et gémit pour notre plus grand plaisir. Viens ensuite "Animal" où là encore, le rythme est déchaîné ! Impossible de résister, voilà un morceau qui donne immédiatement envie de sauter partout, et de se taper la tête contre les murs. "Daughter" est un grand classique du groupe. Un de leurs morceaux les plus joués en live, théâtre d'improvisations magiques, qui restent à chaque fois inoubliable. Un moment de calme, avant de repartir de plus belle avec "Glorified G", sur laquelle Vedder démontre une fois de plus toute la puissance de sa voix.
"Dissident" fait partie de ce que Pearl Jam a fait de mieux, tout comme "W.M.A" et son rythme tribal ainsi que sa poésie désespérée. "Blood" est terrifiante d'agressivité et de violence, tout le groupe se déchire pour ce coup de poing au ventre, qui porte bien son titre. "Rearviewmirror" commence par un riff de guitare tranchant, le morceau n'est que la rampe de lancement pour l'explosion finale qui emporte tout sur son passage et reste aujourd'hui encore un très grand moment d'émotions rock'n'roll.
La suivante, "Rats", est une perle, où la basse de Jeff Ament martèle inlassablement un groove empoisonné et malsain. L'ambiance est glauque et Eddie Vedder est une fois de plus majestueux. Un peu de folk maintenant avec "Elderly Woman Behind The Counters In a Small Town" qui apaise un peu les choses avant la bombe "Leash", qui elle aussi donne immédiatement envie de sauter partout.
Enfin, le disque se termine avec la sublime "Indifference". Pearl Jam se fait plus sentimental et crée un ambiance intime et feutrée pour ce qui est une de leurs plus belles chansons. La mélodie est magnifique et la voix d'Eddie nous arrache des larmes de bonheur. Cette chanson préfigure, dans une certaine mesure, ce que sera la suite de la carrière de Pearl Jam. Elle est à la fois plus intime et plus directe que ce qu'avait pu faire Pearl Jam à l'époque.
Pour beaucoup, Vs est le meilleur disque de Pearl Jam : il est certes incroyablement énergique et efficace mais par la suite Pearl Jam nous a montré qu'il était capable de plus de profondeurs et de subtilités. Ils n'en reste pas moins que Vs est un album incontournable et parfais pour se défouler. Les guitares y sont incroyables, le groove de Jeff Ament irrésistible et la voix d'Eddie Vedder est, comme à chaque fois, grandiose.
Parfait 17/20 | par Max |
Posté le 02 août 2006 à 18 h 28 |
Attendu comme le messie, ce deuxième album de Pearl Jam se veut dans la continuité de leur premier opus. Alternant morceaux rythmés et ballades, il dégage quasiment la même atmosphère que Ten.
Tout commence avec "Go", morceau viscéral, assez rentre dedans, porté par une batterie énervée et une basse très présente. Le refrain est une nouvelle fois l'occasion pour Eddie Vedder de sortir une ligne de chant accrocheuse dont il a le secret. Le seul point noir est le son. Encore plus propre que celui de Ten, celui-ci entache la puissance de Vs en en gâchant le relief. Rien de tel qu'un son sale et puissant pour transmettre le feeling des guitares saturées et d'un voix chaude et rauque. Ici on a l'impression que toutes les distorsions ont été polies, la batterie sonne trop creux et la voix perd en émotion. Le résultat donne l'effet d'écouter l'album dans un seau !! C'est vraiment dommage !
Heureusement, les morceaux sont eux largement à la hauteur. Suivant "Go", vient "Animal", qui aurait très bien pu figurer sur Ten. Intro dans le même style que "Even Flow", guitares légèrement funky à la "Why Go"... On retrouve tout de suite ses marques dans cet album.
Vient ensuite, "Daughter", morceau quasi acoustique innovant pour Pearl Jam. Tout comme "Oceans" sur Ten, il annonce les futurs albums teintés de folk.
Suivent ensuite "Glorified G" et "Dissident", bons morceaux dans la stricte lignée de Ten mais sans surprise. Ces morceaux sont assez décevants aux vues de la qualité du reste de l'album. Ils ne sont pas mauvais mais trop banals. C'est dur de se surpasser quand on est un excellent groupe et qu'on a mis la barre très haute !! Mais heureusement dans le même style, deux morceaux sortent quand même du lot: "Blood" est son excellent refrain martelé où Eddie Vedder hurle comme rarement auparavant et "Leash" petite perle pourvue elle aussi d'un refrain très accrocheur. Ouf... Pearl Jam n'a pas perdu sa faculté de composer des morceaux rageur et fédérateur.
Par contre, le groupe commence à explorer de nouvelles pistes sur cet album. Après l'acoustique "Daughter", le tribal "W.M.A.", rythme tout en toms, basse qui déroule une structure groovy et chant incantatoire soutenu par des coeurs guerriers dans la dernière partie du morceau. Les paroles bien punk parlent de la discrimination policière. Pearl Jam a mis un pied dans l'expérimentation et on ne les rattrapera dorénavant plus dans ce domaine.
Un morceau d'une simplicité musicale assez bluffante ensuite : "Rearviewmirror". Limite pop, mais quel génie dans la progression de la musique, du chant et des paroles !! Le morceau parle d'émancipation, de refus de l'autorité dans une métaphore avec un voyage en voiture : on s'éloigne des choses qui nous blesse jusqu'à ne plus les voir dans le rétroviseur. Une chanson vraiment entraînante comme quoi la simplicité à aussi du bon au milieu de cette foisonnante complexité. Un des meilleurs morceaux de l'album sans hésitation.
Prochaine étape, "Rats". Toujours la même basse funky avec cette fois un chant vénéneux lors des couplet et des élans lyriques habituels lors des refrains. Les paroles assez morbides et pessimistes décrivent les moeurs des rats avec en sous-entendu une comparaison avec le comportement humain. Un morceau difficile d'accès mais vraiment intéressant avec le recul nécessaire.
Suit "Ederly Woman Behind The Counter In A Small Town", morceau acoustique dans la lignée de "Daughter". Il fait des merveilles en live avec ses paroles faciles d'accès, très fraternelles et simples à chanter.
L'album se termine sur "Indifference", ballade très lente, longue et chargée en atmosphères diverses. Une sorte de plénitude après toute cette énergie. Un orgue vient soutenir l'ambiance distillée par les autres instruments et, pour la première fois, Eddie Vedder peut chanter de manière très posée et monter sa voix pour atteindre des sommets rarement explorés auparavant.
Un essai transformé pour Pearl Jam donc. Un album comportant quelques morceaux moins bons mais autant d'expérimentations fulgurantes élargissant l'éventail des possibilités de ce groupe désormais mythique. Ils commençaient là leur exploration du rock en ajoutant à leur style particulier divers éléments (guitares sèches, orgue...) et en lorgnant vers des contrées plus lointaines (folk, musique tribale...). Mais un évènement allait quasiment stopper cette course avant la sortie de leur troisième album : la mort de leur ami Kurt Cobain.
Tout commence avec "Go", morceau viscéral, assez rentre dedans, porté par une batterie énervée et une basse très présente. Le refrain est une nouvelle fois l'occasion pour Eddie Vedder de sortir une ligne de chant accrocheuse dont il a le secret. Le seul point noir est le son. Encore plus propre que celui de Ten, celui-ci entache la puissance de Vs en en gâchant le relief. Rien de tel qu'un son sale et puissant pour transmettre le feeling des guitares saturées et d'un voix chaude et rauque. Ici on a l'impression que toutes les distorsions ont été polies, la batterie sonne trop creux et la voix perd en émotion. Le résultat donne l'effet d'écouter l'album dans un seau !! C'est vraiment dommage !
Heureusement, les morceaux sont eux largement à la hauteur. Suivant "Go", vient "Animal", qui aurait très bien pu figurer sur Ten. Intro dans le même style que "Even Flow", guitares légèrement funky à la "Why Go"... On retrouve tout de suite ses marques dans cet album.
Vient ensuite, "Daughter", morceau quasi acoustique innovant pour Pearl Jam. Tout comme "Oceans" sur Ten, il annonce les futurs albums teintés de folk.
Suivent ensuite "Glorified G" et "Dissident", bons morceaux dans la stricte lignée de Ten mais sans surprise. Ces morceaux sont assez décevants aux vues de la qualité du reste de l'album. Ils ne sont pas mauvais mais trop banals. C'est dur de se surpasser quand on est un excellent groupe et qu'on a mis la barre très haute !! Mais heureusement dans le même style, deux morceaux sortent quand même du lot: "Blood" est son excellent refrain martelé où Eddie Vedder hurle comme rarement auparavant et "Leash" petite perle pourvue elle aussi d'un refrain très accrocheur. Ouf... Pearl Jam n'a pas perdu sa faculté de composer des morceaux rageur et fédérateur.
Par contre, le groupe commence à explorer de nouvelles pistes sur cet album. Après l'acoustique "Daughter", le tribal "W.M.A.", rythme tout en toms, basse qui déroule une structure groovy et chant incantatoire soutenu par des coeurs guerriers dans la dernière partie du morceau. Les paroles bien punk parlent de la discrimination policière. Pearl Jam a mis un pied dans l'expérimentation et on ne les rattrapera dorénavant plus dans ce domaine.
Un morceau d'une simplicité musicale assez bluffante ensuite : "Rearviewmirror". Limite pop, mais quel génie dans la progression de la musique, du chant et des paroles !! Le morceau parle d'émancipation, de refus de l'autorité dans une métaphore avec un voyage en voiture : on s'éloigne des choses qui nous blesse jusqu'à ne plus les voir dans le rétroviseur. Une chanson vraiment entraînante comme quoi la simplicité à aussi du bon au milieu de cette foisonnante complexité. Un des meilleurs morceaux de l'album sans hésitation.
Prochaine étape, "Rats". Toujours la même basse funky avec cette fois un chant vénéneux lors des couplet et des élans lyriques habituels lors des refrains. Les paroles assez morbides et pessimistes décrivent les moeurs des rats avec en sous-entendu une comparaison avec le comportement humain. Un morceau difficile d'accès mais vraiment intéressant avec le recul nécessaire.
Suit "Ederly Woman Behind The Counter In A Small Town", morceau acoustique dans la lignée de "Daughter". Il fait des merveilles en live avec ses paroles faciles d'accès, très fraternelles et simples à chanter.
L'album se termine sur "Indifference", ballade très lente, longue et chargée en atmosphères diverses. Une sorte de plénitude après toute cette énergie. Un orgue vient soutenir l'ambiance distillée par les autres instruments et, pour la première fois, Eddie Vedder peut chanter de manière très posée et monter sa voix pour atteindre des sommets rarement explorés auparavant.
Un essai transformé pour Pearl Jam donc. Un album comportant quelques morceaux moins bons mais autant d'expérimentations fulgurantes élargissant l'éventail des possibilités de ce groupe désormais mythique. Ils commençaient là leur exploration du rock en ajoutant à leur style particulier divers éléments (guitares sèches, orgue...) et en lorgnant vers des contrées plus lointaines (folk, musique tribale...). Mais un évènement allait quasiment stopper cette course avant la sortie de leur troisième album : la mort de leur ami Kurt Cobain.
Très bon 16/20
Posté le 17 mars 2007 à 21 h 40 |
Vs. (remarquez le titre en hommage à l'album de Mission of Burma) est loin d'être Ten mais cependant, il reste un album de Pearl Jam complet, travaillé et bourré d'énergie ! Les deux premiers titres, "Go" et "Animal" nous embarquent et on s'attend évidemment à un album avec de bons gros riffs et où ça bouge beaucoup mais on entend venir la calme "Daughter" et on se relaxe... Puis viens "Glorified G", un morceau excellent qui donne envie de sauter partout et la perle de l'album : "Dissident", aucun mot pour la décrire, elle est belle et chantée de la meilleure façon qu'il soit. Pour moi, nous venons déjà de dépasser les cinq meilleurs titres de l'album, le reste est bon mais pas au niveau des cinq premiers. Sauf un "Rearviewmirror" et un "Rats" brillants et aussi "Elderly Woman Behind The Counter In A Small Town" au titre étonnement long (ce n'est pas l'habitude du groupe) qui nous rappellera la sombre "Release" de leur album précédent, d'ailleurs on pourrait considérer "Elderly Woman..." comme une version 'éclairée' de cette dernière tellement la ressemblance est frappante ! Après un "Leash" énergisant, nous arrivons à "Indifference", un morceau aux allures psychédéliques qui clôture l'album. Avec Vs., Pearl Jam se débarrasse de l'image sombre qui leur avait été attribuée à la sortie de Ten et ils se montrent plus libres et toujours en pleine forme mais avant tout, ils sortent un peu du grunge tout en restant dedans, un album terrible qui a su très bien combler les attentes.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 02 mai 2009 à 01 h 47 |
Souvenir non vécus d'une époque révolue et idéalisée. Le grunge est à la mode et les kids ont enfin pris le pouvoir. Du moins le pense–t-on. En réalité la bataille fait rage et la défaite se profile. La fatigue commence à faire des ravages, les ennemis se multiplient sous les coups répétés de la paranoïa.
Quand on est au sommet, le seul moyen de s'échapper est de faire le contraire de ce que l'on attend de vous. L'important est de pouvoir se regarder en face à la fin de la journée. Augmenter l'intensité, devenir plus agressif. Puissance de feu phénoménale. Remettre tout le monde à sa place . C'est sans doute la dernière fois qu'on pourra le faire.
Le climat se fait sec, aride. Les guitares agressives et tranchantes, la batterie résonne dans les oreilles, claque comme des tirs de fusils. On tente d'en remettre une couche dans l'héroïsme mais l'étendard se consume, le rêve se brise sur le mur du profit. Seule la rage tient les âmes. Tout est gris désormais dans la fumé du combat. La ligne devient tendue. Les contre-attaques se multiplient, "Rats", "Blood", "Animal". Tout le monde y passe et personne n'est épargné, l'engagement est total. Quitte ou double. Nirvana s'est déjà brûlé les ailes, Pearl Jam y croit encore.
Le maquis semble la seule issue possible. Devenir irréductible, radical dans l'artistique. Le groupe explosera tous les records de ventes mais parviendra à s'en sortir. Vs est un échec personnel, un cri du cœur, Vitalogy en sera le remède, la garantie de l'indépendance, une décharge compulsive, un dernier sursaut d'orgueil avant la sagesse.
Quand on est au sommet, le seul moyen de s'échapper est de faire le contraire de ce que l'on attend de vous. L'important est de pouvoir se regarder en face à la fin de la journée. Augmenter l'intensité, devenir plus agressif. Puissance de feu phénoménale. Remettre tout le monde à sa place . C'est sans doute la dernière fois qu'on pourra le faire.
Le climat se fait sec, aride. Les guitares agressives et tranchantes, la batterie résonne dans les oreilles, claque comme des tirs de fusils. On tente d'en remettre une couche dans l'héroïsme mais l'étendard se consume, le rêve se brise sur le mur du profit. Seule la rage tient les âmes. Tout est gris désormais dans la fumé du combat. La ligne devient tendue. Les contre-attaques se multiplient, "Rats", "Blood", "Animal". Tout le monde y passe et personne n'est épargné, l'engagement est total. Quitte ou double. Nirvana s'est déjà brûlé les ailes, Pearl Jam y croit encore.
Le maquis semble la seule issue possible. Devenir irréductible, radical dans l'artistique. Le groupe explosera tous les records de ventes mais parviendra à s'en sortir. Vs est un échec personnel, un cri du cœur, Vitalogy en sera le remède, la garantie de l'indépendance, une décharge compulsive, un dernier sursaut d'orgueil avant la sagesse.
Excellent ! 18/20
Posté le 01 mai 2012 à 12 h 01 |
Dans la première moitié des années 90, le nom de Pearl Jam arrive la première fois par des propos plongeant vers le crachoir de 'Saint-Kurt le Juste' lors d'une interview lue de ce dernier. Les mois passent et Vs sort, apparaît chroniqué en Disque du Mois d'un magazine connu d'ici, finit par prendre le chemin de la discothèque et se révèle être un album bien brut, ce qui se confirmera 19 ans plus tard après l'achat récent d'un Ten qui s'est avéré résolument fade en comparaison malheureusement. De grunge, peut-on assimiler le terme avec le morceau d'ouverture, le grondant "Go", marqué par un gros son de basse bien crade, mais pour le reste, Pearl Jam, ça sonne beaucoup plus rock.
Ce deuxième album est une généreuse pelletée de titres heavy présents en tempos variables : le déjà évoqué "Go", puis "Blood" pour citer les plus violents, mais aussi "Animal", "Glorified G", "Rearviewmirror", où le chant de Dark Vedder se soulève avec les guitares rageuses aussi bien pour les précités que pour le tribal "W.M.A" et la bonne ballade partiellement acoustique "Daughter". Les vraies accalmies, il y en a peu à vrai dire et il faudra attendre vers la fin du disque avec "Ederly Woman...", puis le paisible et mélancolique "Indifference" et ses nappes d'orgue après les fortes pluies et qui clôture au bout de la dernière averse qu'est "Leash".
Vs annonce un groupe allant à l'encontre d'un étiquetage qui lui était jugé alors prédestiné après un premier album vendu à 5 ou 6 millions d'exemplaires et fait partie des très bons disques de rock sortis dans l'année 1993, ce qui par-là a probablement fait clouer quelques langues mauvaises.
Ce deuxième album est une généreuse pelletée de titres heavy présents en tempos variables : le déjà évoqué "Go", puis "Blood" pour citer les plus violents, mais aussi "Animal", "Glorified G", "Rearviewmirror", où le chant de Dark Vedder se soulève avec les guitares rageuses aussi bien pour les précités que pour le tribal "W.M.A" et la bonne ballade partiellement acoustique "Daughter". Les vraies accalmies, il y en a peu à vrai dire et il faudra attendre vers la fin du disque avec "Ederly Woman...", puis le paisible et mélancolique "Indifference" et ses nappes d'orgue après les fortes pluies et qui clôture au bout de la dernière averse qu'est "Leash".
Vs annonce un groupe allant à l'encontre d'un étiquetage qui lui était jugé alors prédestiné après un premier album vendu à 5 ou 6 millions d'exemplaires et fait partie des très bons disques de rock sortis dans l'année 1993, ce qui par-là a probablement fait clouer quelques langues mauvaises.
Parfait 17/20
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