The Sisters Of Mercy
Floodland |
Label :
Elektra |
||||
Floodland est sans doute l'album le plus connu des Sisters Of Mercy mais également peut-être le meilleur. Durant les années 80, les Sisters Of Mercy sont parvenus à faire de leur musique l'une des plus belles références en matière de Goth Rock (si on peut appeler ça comme ça...). Evoluant dans des atmosphères tour à tour noires, anxieuses ou franchement très aérées, Floodland montre un groupe maîtrisant parfaitement son sujet.
"Dominion/Mother Russia" ouvre l'album et apparaît d'ores et déjà comme l'une des pièces majeures de ce Floodland. Basé sur une rythmique cinglante, quelques arpèges de guitare et un refrain repris puissamment, "Dominion/Mother Russia" pose les bases de ce qui fera le son de cet album. On retrouve également des titres baignant dans une gravité étonnante; ainsi "Flood I" ou "Colours", qui termine l'album, confèrent à celui-ci une certaine solennité apportant une nouvelle envergure au disque. De plus, la voix gutturale et profonde d'Andrew Eldritch, véritable marque de fabrique du groupe, ne fait qu'accentuer cette idée. Et lorsque ce dernier chante seul, uniquement accompagné d'un piano sur "1959", le résultat est tout simplement splendide et présente les Sisters Of Mercy comme possédant une capacité à se diversifier étonnante. De même, le génial "This Corrosion" qui débute par des chœurs presque "religieux" et se poursuit une nouvelle fois avec l'arrivée d'une rythmique implacable et battante, constitue un morceau tranchant nettement avec les autres titres beaucoup plus sombres et glauques.
Floodland est donc un album faisant partie de la plus pure tradition gothique des années 80, et constitue par là même l'une des oeuvres majeures de ce mouvement.
"Dominion/Mother Russia" ouvre l'album et apparaît d'ores et déjà comme l'une des pièces majeures de ce Floodland. Basé sur une rythmique cinglante, quelques arpèges de guitare et un refrain repris puissamment, "Dominion/Mother Russia" pose les bases de ce qui fera le son de cet album. On retrouve également des titres baignant dans une gravité étonnante; ainsi "Flood I" ou "Colours", qui termine l'album, confèrent à celui-ci une certaine solennité apportant une nouvelle envergure au disque. De plus, la voix gutturale et profonde d'Andrew Eldritch, véritable marque de fabrique du groupe, ne fait qu'accentuer cette idée. Et lorsque ce dernier chante seul, uniquement accompagné d'un piano sur "1959", le résultat est tout simplement splendide et présente les Sisters Of Mercy comme possédant une capacité à se diversifier étonnante. De même, le génial "This Corrosion" qui débute par des chœurs presque "religieux" et se poursuit une nouvelle fois avec l'arrivée d'une rythmique implacable et battante, constitue un morceau tranchant nettement avec les autres titres beaucoup plus sombres et glauques.
Floodland est donc un album faisant partie de la plus pure tradition gothique des années 80, et constitue par là même l'une des oeuvres majeures de ce mouvement.
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 28 juillet 2019 à 03 h 19 |
Après une refonte complète du groupe (il y en aura une à chaque fois pour chaque nouvel album), Andrew Eldritch s'octroie le support de Patricia Morrison, alors bassiste des Gun Club pour enregistrer son second album : Floodland.
Carton intégral pour ce qui reste encore aujourd'hui comme son plus grand succès. Aidé par les singles "This Corrosion", "Dominium/Mother Russia" et"Lucretia My Reflection", Floodland brille par ces compositions gothiques conçues comme de véritables pièces d'opéra grandiloquentes avec Morrison aux choeurs et son Doktor Avalanche, boite à rythme qui tabasse les décibels comme un fidèle métronome.
Alors que First and Last and Always ressemblait encore à un album punk, Floodlan sera considéré comme l'un des summums du Rock Gothique à juste titre.
Les titres sont longs, envoûtants et entêtants et dominés par une voix sortie d'outre-tombe. Effectivement il y a aussi des moments plus reposants comme "1959" uniquement composé d'un piano et de l'homme aux Rayban ou "Driven like the Snow" et son célèbre Fuck me and marry me young pour contrebalancer l'énergie des gros titres.
La basse de Morrison habille le tout très naturellement sur la plupart des sons synthétiques.
Un des plus grands disques de mon adolescence que j'aime réécouter dans son intégralité.
Carton intégral pour ce qui reste encore aujourd'hui comme son plus grand succès. Aidé par les singles "This Corrosion", "Dominium/Mother Russia" et"Lucretia My Reflection", Floodland brille par ces compositions gothiques conçues comme de véritables pièces d'opéra grandiloquentes avec Morrison aux choeurs et son Doktor Avalanche, boite à rythme qui tabasse les décibels comme un fidèle métronome.
Alors que First and Last and Always ressemblait encore à un album punk, Floodlan sera considéré comme l'un des summums du Rock Gothique à juste titre.
Les titres sont longs, envoûtants et entêtants et dominés par une voix sortie d'outre-tombe. Effectivement il y a aussi des moments plus reposants comme "1959" uniquement composé d'un piano et de l'homme aux Rayban ou "Driven like the Snow" et son célèbre Fuck me and marry me young pour contrebalancer l'énergie des gros titres.
La basse de Morrison habille le tout très naturellement sur la plupart des sons synthétiques.
Un des plus grands disques de mon adolescence que j'aime réécouter dans son intégralité.
Intemporel ! ! ! 20/20
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