Evil Superstars
Love Is Okay |
Label :
Island |
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Petite erreur historique à rectifier au plus vite : non, dEUS n'est pas le meilleur groupe rock belge de tous les temps ; il s'agit d'Evil Superstars, formation n'ayant sorti que deux albums avant de disparaître et dont le guitariste (Tim Vanhamel) joue maintenant avec Millionaire et dEUS (justement).
Love is Okay est leur premier album, le plus barge des deux : on peut y croiser, l'espace d'une chanson, à la fois John Zorn, Zack de la Rocha, Brian Wilson et Frank Zappa. Leur musique évoque également Barkmarket, groupe génial et sous-estimé dont le chanteur Dave Sardy produira le deuxième album des Superstars.
Ce disque n'offre aucun répit, les chansons démarrent en trombe sur des rythmiques épileptiques et complètement décalées, tandis que Mauro Pawlowsky beugle ses questions existentielles (Comment parvenir à chier dans les WC hors de prix de ses beaux-parents ?, s'interroge-t-il par exemple dans "Pantomiming With Her Parents").
Toute cette folie ne doit cependant pas cacher la réelle cohérence de cet album, qui résiste très bien aux années. Passant du free-jazz au métal, puis du métal à une pop ensoleillée, les sales gamins d'Evil Superstars créent un monde bien à eux, terriblement inventif et décalé et qui plaira entre autres aux fans de Mister Bungle.
Un disque à écouter un chewing-gum entre les dents, en allant voler des pommes dans le verger de son voisin par un beau jour d'école buissonnière...
Love is Okay est leur premier album, le plus barge des deux : on peut y croiser, l'espace d'une chanson, à la fois John Zorn, Zack de la Rocha, Brian Wilson et Frank Zappa. Leur musique évoque également Barkmarket, groupe génial et sous-estimé dont le chanteur Dave Sardy produira le deuxième album des Superstars.
Ce disque n'offre aucun répit, les chansons démarrent en trombe sur des rythmiques épileptiques et complètement décalées, tandis que Mauro Pawlowsky beugle ses questions existentielles (Comment parvenir à chier dans les WC hors de prix de ses beaux-parents ?, s'interroge-t-il par exemple dans "Pantomiming With Her Parents").
Toute cette folie ne doit cependant pas cacher la réelle cohérence de cet album, qui résiste très bien aux années. Passant du free-jazz au métal, puis du métal à une pop ensoleillée, les sales gamins d'Evil Superstars créent un monde bien à eux, terriblement inventif et décalé et qui plaira entre autres aux fans de Mister Bungle.
Un disque à écouter un chewing-gum entre les dents, en allant voler des pommes dans le verger de son voisin par un beau jour d'école buissonnière...
Excellent ! 18/20 | par Edgar l'animal |
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